Mondialement connue pour être la 1ère ville touchée par une bombe atomique, Hiroshima a su renaître de ces cendres pour devenir une ville qui pourrait ressembler à n’importe quelle autre ville du pays, vivante, arborée et colorée, si il n’y avait pas la carcasse du Dôme-A en son centre pour nous rappeler sa triste histoire. Le 6 août 1945, à 8h15, l’Histoire du monde et de la ville vire en une poignée de secondes. Le souffle de l’explosion rase bâtiments et jardins, ne laissant que désolation et ruine. Plus de 250 000 personnes perdront la vie dans l’explosion ou suite à la radioactivité.
La visite d’Hiroshima est souvent associée (voir éclipsée) par la visite de Miyajima et son Torii les pieds dans l’eau, l’une des trois plus belles vues du Japon.
J’ai été personnellement très touchée par le parc du Mémorial et je n’ai pas honte de dire que j’ai pleuré devant la flamme du mémorial de la paix avec mon amie japonaise qui était elle aussi très émue. Elle ne pouvait s’empêcher de répéter « On n’a pas mérité ça ». Ce qui m’a le plus touché je pense, ce sont les messages de paix… comment expliquer? Après avoir vécu cette attrocité, on pourrait s’attendre à ressentir de la haine ou de la rancoeur en ce lieu mais non. Le premier message envoyé est « ne plus comettre cette erreur ».
Un autre lieu rempli de symbolique est le Mémorial aux enfants, rendant hommage aux jeunes partis trop vite de ce monde. Mais surtout, raconte l’histoire de Sasaki Sadako, une jeune fille de 12 ans, décédée aux suites des radiations d’une leucémie, qui lorsque les premiers symptomes apparaissent, un an avant son décès, décida de fabriquer des grues en papier. Selon une légende japonaise, quiconque fabrique 1000 origamis de grue peut voir son souhait se réaliser. C’est dans cet espoir que Sadako commença à plier inlassablement des feuilles de papier coloré. Malheureusement, elle mourût avant d’avoir fini, après avoir tout de même confectionné 644 grues. Des centaines d’autres enfants ont souhaité suivre sa voie et déposent, depuis, ces origamis symboles de paix au pied du monument.
Au bout du Mémorial, un musée raconte l’avant et l’après Bombe-A. Pour 50 Yens seulement, il est iimpensablede ne pas y aller !
Mais bien sur, l’attraction principale est le triste Dome-A (Genbaku Dome), seul bâtiment ayant survécu à la déflagration, était à l’origine le Palais d’exposition industrielle de la préfecture d’Hiroshima. Le bâtiment n’a pas été touché depuis la bombe (à part quelques consolidations).
Hiroshima est aussi connu pour ces crêpes, les fameuses Okonomiyaki. Il s’agit d’une crêpe fourrée avec des nouilles (Udon en général) avec du chou, du bacon et un œuf. Voilà pour la version classique. Il y a après des variantes avec des huîtres, des légumes, des sauces différentes. L’Okonomiyaki est une vraie institution à Hiroshima, un « village » lui est d’ailleurs dédié ! Hormis le faite que ce plat est délicieux, la préparation se fait sous vos yeux et on peut alors admirer la dextérité du cuisiner qui en gère parfois 10 devant devant lui.
J’ai attendu 33 ans pour aller en Thailande. Pourquoi? Parce que j’ai toujours considéré ce pays comme trop facile, trop simple, trop touristique. Et d’une certaine façon, c’est juste. Mais la Thailande offre aussi de très beaux paysages, de la bonne nourriture (je parle de la bouffe Thai bien sur) et encore des gens adorables. Mais bon, tous les pays d’Asie offre celà donc mon avis est partagé. Si il s’agit d’un premier voyage en Asie, allez-y ! Pour les globe-trotters ou les aventuriers Level 80, la Thailande est le Club Med de l’Asie, avec son buffet offrant Pad Thai et Burger-frites-coca, de la fête à toute heure de la journée et où vous avez plus de chance de tomber sur un compatriote avec qui taper la discut’ que sur un Thailandais. Si il existe des lieux loin de tous ces clichés touristiques, je suis preneuse car en 14 jours de voyage (oui, 14 jours, c’est très court pour juger un pays, mes excuses), je suis prête à y repartir.
Bangkok est de près, avec Kuala Lumpur et Pékin, l’aéroport le moins cher d’Asie. Pour 350€ hors vacances scolaires, vous avez un vol avec Emirates ou Qatar Airways. Il faut reconnaître, c’est un très bon deal pour du dépaysement à petit prix.
Rien de bien surprenant ici, puisque les peuples Asiatiques sont en général accueillants et souriants. Mais je tire mon chapeau au Thailandais qui subissent inlassablement les conneries de noc confrères Européens. Entre le manque de respect dans les lieux de culte, les attitudes honteuses de certains dans les bars et j’en passe, je ne comprends pas comment ils arrivent à garder le sourire ! Ok, ils vivent du tourisme mais sérieusement, ils ont du courage.
Il y a du monde partout ! Devant la moindre cascades, le moindre champs, le moindre temple, il y a du monde. Je fais partie de ce « monde », je sais très bien que je ne suis qu’une touriste parmi tant d’autres, mais il est quelquefois bon de se sentir un peu seul, un peu isolé. Dur dur en Thaïlande.
Cela va de paire avec le point plus bas. Car avant l’alcool, il y a le manque de respect dans les lieux de cultes (le plus souvent) où on se promène en maillot de bain, où on escalade les statuts pour une photo. Du faite que la Thaïlande est un pays très facile et pas cher, la moyenne d’age du touriste de base est plus bas qu’ailleurs et cela se ressent à ce niveau là. Enfin, c’est mon avis.
Je suis la première à râler quand en fin de journée, je n’ai pas avec moi une petite bière fraîche à savourer après une journée de rando ou de visite. Je suis une amatrice de bière et je l’apprécie d’autant plus en Asie car elle n’est pas chère, légère et avec le climat tropical souvent lourd, c’est plus qu’agréable et rafraîchissant ! Mais de là à venter les mérites de l’alcool pas cher, du « venez vous déchirer chez moi », un « sceau d’alcool pour 15$ » ou « ici, repars bourré pour 10 Baths » (véridique, vu à Kanachaburi), il y a un gouffre. Et je ne parlerais même pas de la Full Moon…
Koya San est un centre bouddhiste d’importance à 3h d’Osaka perdu dans la fôret. A 900 mètres d’altitude, au sommet du mont Koya (probablement la seconde montagne la plus sacrée du Japon), se trouve le temple Kongobu-ji, fondé en 816 par le moine Kukai (également connu sous le noms de Kobo-Daishi) et devenu le temple principal du bouddhisme Shingon. Depuis, 120 temples et monastères ont été installés sur la montagne, en faisant un centre religieux de premier plan. Certains d’entre eux proposent un hébergement aux pèlerins et aux visiteurs, où des repas végétariens sont servis, où également la possibilité de s’initier à la pratique de zazen, la méditation zen. Le site est classé au patrimoine mondial de l’Unseco. Haut lieu de pèlerinage, il est dit que le Bouddha du Futur renaîtra à Koyasan et qu’il ressusciterait toutes les personnes qui l’entourent. De ce faite, le cimetière de Koyasan est immense, perdu dans les cèdres géants et comprend les tombes de hautes personnalités du Bouddhisme.
Selon la superstition, l’Okunoin n’est pas vraiment un cimetière, mais plutôt un lieu d’attente pour la résurrection. Il est dit qu’un jour Kukai sortira de sa méditation lorsqu’arrivera Miroku, le Bouddha du futur. Alors, toutes les âmes reposant autour de lui (ou dont les cheveux ou cendres ont été placés par des proches devant le mausolée), se lèveraient avec lui. En attendant l’avènement de cette prophétie, le nombre de tombes ne cesse d’augmenter à l’Okunoin qui en comporte déjà plus de 200 000 et se trouve être le plus grand cimetière du Japon.
Par contre, j’espère que vous n’êtes pas pressés, car la résurrection viendra dans plus ou moins 5.6 milliards d’années…. à quelques décénies près.
Traverser le pont Ichi no Hashi qui ouvre la voie à l’Okunoin revient à traverser un pont entre deux mondes. La tradition veut que Koda Daishi lui-même vient à notre rencontre à cet endroit et nous accompagne vers son Mausolé, donc il faut joindre les mains et saluer avant de franchir le pont.
Les styles des monuments funéraires varient trop pour que l’œil puisse s’attarder sur chacun mais les cénotaphes les plus spectaculaires attirent l’attention, comme celui qu’une entreprise d’insecticides a dédié à ses victimes termites.
A l’inverse, l’entrée secondaire du cimetière, située en face de l’arrêt de bus Okunoin-mae, débouche sur les sépultures les plus récentes au granit raffiné, comme verni, mais au côté artificiel, qui ôte toute individualité aux résidences éternelles.
Naka no Hashi, le deuxième pont. La rivière est appelée Kin-no-kawa, ou La Rivière d’Or, liée à la rivière vers l’au-delà. Après avoir franchi le point, on entre dans l’autre-monde. Sugatami-no-ido (姿見の井戸) ou Puits des Réflexions, se situe juste après le pont. Si en regardant dans le puits on ne voit pas son reflet, la personne mourra dans les 3 ans à venir.
Gobyo no Hashi annonce le passage à un niveau encore plus avancé du sacré. La passerelle, dont les trente-six planches portent gravées au dos des divinités bouddhiques, est elle-même considérée comme telle. Il est de rigueur d’à nouveau s’incliner les mains jointes pour invoquer Kûkai avant de la franchir.
L’espace qui s’ouvre alors nécessite le plus grand respect. Nourriture, boissons et photographies n’y sont pas tolérées. Un peu plus loin, sur la gauche, une cabine de bois abrite la pierre de Miroku qui, soulevée, pèse le poids des péchés de la personne. Par l’entremise de petits interstices sur les parois, il est possible d’accéder à la pierre et il est de coutume d’essayer de la prélever d’une main pour la placer en hauteur sur une étagère.
Une fois cette épreuve passée, le Tôrô-dô se dessine à travers les arbres. Ce pavillon des Lanternes renferme des centaines de lanternes, dont 2, selon la légende, brûleraient sans faiblir depuis plus de 1000 ans (l’une offerte par Kishin, l’autre par l’Empereur Shirakawa) !
Flamme au bout de la nuit, il est le dernier bâtiment avant le cœur saint du cimetière, l’ultime pèlerinage qui justifie la venue aussi loin dans la forêt de tant de fervents fidèles, la demeure éternelle de Kûkai. Le Gobyo renfermerait le fameux Kôbô Daishi, toujours méditant, jamais soupirant. Chaque jour, des repas sont déposés à sa porte, en soutien pour son effort, alors que moines et laïcs se recueillent en silence ou en récitant à voix basse des sutras.
L’accès au temple principal se fait par une marche de 2km, soit 40mn, par une allée pavée traversant une forêt de cèdres plusieurs fois centenaires entre lesquels se trouvent plus de 200 000 tombes, dont certaines plus que millénaires, des mémoriaux et des statues de personnages historiques. On peut y reconnaître des noms importants de l’histoire japonaise comme Toyotomi Hideyoshi ou Oda Nobunaga. On peut aussi y voir des tombes plus originales, en forme de fusée spaciale ou comme celle construite par une entreprise d’insecticide en hommage à toutes les termites ayants succombées à cause de leurs produits.
La légende raconte que Kobo Daishi jeta son sankosho (un objet cérémonial Bouddhiste) depuis la Chine où il étudiait, vers le Japon. De retour au Japon, alors qu’il cherchait un endroit pour implanter le siège de sa religion, il trouva son sankosho dans les branches d’un pin à Koyasan et commença la construction du Garan. Soit disant, le pin serait toujours là. Il est d’ailleurs courant de voir des personnes à genou devant le pin cherchant des épines de pin regroupées par 3 (signe de chance).
Les deux bâtiments principaux du Garan sont le Kondo Hall et le brillante Pagode Konpon Daito vermillon. Mais l’ensemble compte plus d’une vingtaine de bâtiments, sous les pin millénaires.
Il y a d’autres sites très intéressant à voir que je ne connais malheureusement pas… une raison pour moi d’y retourner !
C’est aussi l’occasion pour séjourner dans un temple et de profiter de l’endroit au calme de la nuit, car même si Koyasan est envahi par les bus en journée, il n’y a plus personne passé 17h. De même, le tourisme de masse n’a pas encore touché Koya-san, de ce faite, il y a peu de restaurants et de boutiques, mais pas de soucis, tous les temples proposent la demi-pension. Shojoshin-in Temple : A partir de 9500¥. réservation possible à l’Office du tourisme ou bien sur le site de « Japanese GuestHouse ». Les chambres sont très bien entretenues, le temps est situé juste à l’entrée de l’Okuno-in. Le repas végétarien y est succulent mais il faut aimer le tofu, il est cuisiné sous toutes les formes possibles et imagniables.
Le matin, les lève-tot peuvent assister aux piètres des moines avant le petit déjeuner. J’ai malheureusement raté cette séance, mon réveil n’avait pas été correctement activé
Koyasan fait parti des « Sites sacrés et chemins de pèlerinage dans les monts Kii« . De nombreuses routes mènent au centre de Koya-san. L’une d’entre-elles vous mène même jusqu’à Hongu Taisha de l’autre côté de la péninsule (à plusieurs jours de marche) et s’appelle Kohechi. Bien sur, il est possible de n’en faire qu’un petit bout, de d’emprunter l’une des petites balades de quelques kilomètres.
Passez par l’impressionnante Porte Daimon, à l’entrée de la ville (ou la sortie selon comment vous arrivez….).
Yakushima est une petite île se trouvant au sud de Kyushu. Réputée pour ces cèdres millénaires et ces rivières, l’île est aujourd’hui surtout connue pour avoir inspiré le maitre Hayao Miyazaki pour son animé Mononoke Hime.
Shiratani Unsuikyo : une vallée verdoyante avec une flore magnifique et exubérante, des petites rivières, de la mousse et des arbres extraordinaires. L’entrée est payante (300¥). On y accède en bus depuis Miyanoura, mais attention il y en a peu (8h20 et 10h20) en matinée donc soyez ponctuels ! Il y a 3 randonnées possibles sur le site. Si Shiratani Unsuikyo est votre seule visite de l’île, alors optez pour Bugyosugi qui vous donnera un bel aperçu de l’île. Si plus de marches vous attend après, alors le trajet le plus court suffit (car vous allez voir la même chose ou presque dans vos autres balades).
Taiko Iwa : la bonne blague !! 300m de marche mais je ne sais pas si ce n’est pas plutôt 300m de dénivelée positif plutôt ! Cette balade nous a littéralement achevé. C’est certes très court mais le sentier est TRÈS raide. Nous avions les cuisses fusillées après l’ascension. Bon la vue est magnifique il faut reconnaitre mais il faut un petit moment pour s’en remettre.
Arakawa trail : vous longez une ancienne voie ferrée sur plus de 10 kilomètres. La première partie est pénible car vous marcher entre les poutres de la voie puis à partir de Kusagawa Crossroad, après 5km, des planches de bois sont installées entre les voies pour former un beau chemin régulier sur encore 5km.
Wilson Stump : l’accès à Wilson Stump (puis Jomon Sugi) releve plus de l’escalade que de la rando tranquille, alors qu’il s’agit là des 2 grosses attractions de l’île. Il faut donc s’accrocher pendant au moins 30 pour rejoindre Wilson Stump, un tronc creux impressionnant avec son petit hôtel et ces offrandes. Puis c’est encore une grosse heure de « montée descente » jusqu’à Jomon Sugi.
Jomon Sugi : cèdre au tronc de 16m de diamètre qui aurait entre 2100 ans (selon les scientifiques) et 7200 ans (selon la circonférence de son tronc). L’attraction phare de l’île où touristes japonais et cars de scolaires font la queue pour voir l’arbre millénaire.
Miyanoura-dake : mont culminant de l’île avec ces 1936 mètres. Le sentier sud est très difficile alors que sa partie sud est plus simple et photogénique.
Nagata Inakahama : dans un tout autre registre, Yakushima offre de très belles plages dont celle-ci. Le sable est grossier, la plage est propre (bien sûr, c’est le Japon !) et l’eau est bonne… Bien qu’elle semble fraîche par rapport à la température extérieure.
Il y a encore plein de choses à voir et à faire mais je n’ai malheureusement pas pu tout tester ^^.
Pour être passée devant Shiratani hut, cela ne donne pas envie. Il s’agit de l’arrêt pipi de tous ceux qui font Shiratani ravine (et ça fait beaucoup de monde), l’endroit sent très mauvais et c’est très glauque ! Comment dire….l’odeur des WC est plus qu’inconfortable, l’endroit n’est vraiment pas sale en soit mais il s’agit d’une construction en béton brut qui pourrait passer pour le lieu de tournage d’un film d’horreur. Je ne saurais dire si les autres huttes sont identiques à celle-là mais j’ai cru comprendre qu’elles étaient un peu dans le même style. Les huttes moins fréquentées n’ont pas de sales odeurs d’ammoniaque mais sont habitées (souris pour la plupart). Voilà voilà, vous êtes prévenus. Cela ne donne pas envie, et pourtant je ne suis pas délicate !! Toutes les huttes ont des WC et presque toutes ont de l’eau.
Essayer d’arriver à Takatsuka hut car elle est propre et a été rénové en 2013 mais il n’y a pas d’eau ou de douche. Personnellement nous avons bu l’eau des rivières durant tout notre séjour.
Il y a à Miyanoura deux magasins qui proposent de louer pour plusieurs jours sac de couchage et autres pour un prix raisonnable. Attention néanmoins aux horaires de retour. Nous avons loué à Nakagawa sport et ils ont voulu nous faire payer 1/2 journées de location pour 40 minutes de retard !!! (Nous étions sensés rendre le matériel à 12h mais le bus ne nous déposait qu’à 12h40… Pas très commerçant tout ça !
Je sais qu’il est très dur de trouver des informations en français ou en angle s sur ce sommet donc voici ce que je peux dire.
Notre plan était de se rendre à Shiratani Unsuikyo, faire la grande boucle, puis se diriger vers Wilson Stump et Jomon Sugi pour dormir à Takatsuka hut puis faire l’ascension le lendemain. Sur le papier, cela semble réalisable, ce n’était qu’après tout que 10km de randonnée pour un créneau d’environ 9h (arrivée en bus à 9h au point de départ, arrivée estimée à la hutte à 18h). Mais il n’en est rien !!! Cela ne fait que monter et descendre par Shiratani Unsuikyo donc il faut avoir les cuiseaux bien en forme. Je pense que c’est plus simple de partir par Arakawa trail car de Arakawa à Wilson Stump, il faut à peine plus de 2 heures et c’est plat !! La route, qui longe une voie de chemin de fer, est un peu monotone mais pas fatigante. En revanche, c’est presque de l’escalade jusqu’à Wilson Stump puis c’est du classique « je monte 200m pour redescendre de 50 mètres » pendant plus d’une heure jusqu’à Takatsuka Hut. Cette hutte a été récemment rénovée mais est très petite donc il est préférable d’arrivée tôt pour être sûr d’avoir une place. Il y a des toilettes (un peu hard core) mais pas d’eau. Après le chemin est très raide soit disant… Oui j’ai fait marche arrière car la chaleur de l’été plus la rando de Shiratani m’a achevé ! Aussi les huttes de montagne après Miyanoura-dake ne sont pas entretenues et cela ne me motivait guère à poursuivre (surtout après la vision de Shiratani hut).
En plein été, il fait chaud même à 1300m d’altitude, mais le sac de couchage ou une couverture de survie est néanmoins conseillé. Avec du recul je me dis qu’un hamac ferait aussi bien l’affaire.
Pour les repas nous avons opté pour un bento pour le premier repas puis des soupes instantanées avec un petit réchaud.
1er jour : Visite dans la journée de Shiratani Unsuikyo et dodo à Miyanoura ou Ando.
2eme jour : bus le matin pour Arakawa trail. 2h de balade le long de la voie ferrée (arrêt photos et sieste au bord de la rivière non incluses) puis 2h jusqu’à Takatsuka Hut (sans compter les pauses et les arrêts à Wilson Stump et Jomon Sugi) et dodo à Takatsuka.
3eme jour : levée aux aurores et ascension du Miyanoura-dake et redescente. Selon votre forme physique et votre vitesse de marche, prendre le dernier bus à Kigensugi ou Yakusugiland, ou bien dormir une dernière nuit en hutte (mais âme sensible s’abstenir).
4eme jour : plages et onsens pour se remettre des courbatures et de la fatigue !!
Cela fait donc qu’un ou 2 nuits en hutte, peu de repas à apporter avec soi et des journées pas trop fatigantes.
Pour ceux qui ne connaissent pas cet animé : REGARDEZ LE !!! Je ne serais être plus claire. Le film relate l’histoire d’un conflit entre les dieux de la forêt (animaux surdimensionnés gardien de la forêt) qui cherchent à préserver leur habitat et les hommes qui déforestent les lieux pour extraire du minerai et ainsi faire vivre toute une communauté d’oubliés de la société sur fond d’une petite romance entre un prince maudit et une fille-louve. C’est vraiment un récit magnifique, servis avec une bande son aussi sublime !
Bien qu’il soit possible d’y arriver en avion (mais c’est très cher), le ferry est de loin le meilleur moyen d’accéder à l’île. Au départ de Kagoshima, il y a 3 types de ferry :
Il est aujourd’hui possible de retirer de l’argent sur l’île à la Post Office avec une carte étrangère, y faire ces courses mais en revanche oubliez les bars et les restaurants animés le soir ! La ville est très très calme.
Parmi tous les sites réputés pour leur Onsen (sources chaudes), Kurokawa Onsen n’est pas le plus grand mais probablement le plus beau ! Perché dans les montagnes de l’île de Kyushu, ce petit village vous transporte à une autre époque, où l’électricité et les néons n’existent pas, où les petites auberges de voyageurs sont légions et les distributeurs automatiques bannis.
Kurokawa Onsen était déjà connu à l’époque Edo pour la propriété de ces eaux. Situé entre 2 grandes villes à l’époque (Hita et Taketa), de nombreux seigneurs féodales et voyageurs s’arrêtaient ici pour de reposer durant leur pénible voyage.
Aujourd’hui, l’endroit n’a rien perdu de son charme puisque presque rien autour de ce petit village ne vient déranger la tranquillité de ces occupants. Pas de grandes villes à proximité (même pas des petites d’ailleurs), pas de gare ou de ligne de chemin de fer, que des champs et le bruit de la rivière ! Il n’y a qu’une petite route, qui traverse le village dans sa longueur, sur laquelle des petites auberges traditionnelles sont installées. Un centre d’information tout petit, pas de combini ni pachinko, il est même interdit d’afficher des panneaux lumineux ou construire n’importe quoi n’importe comment, afin de préserver la belle image de ce petit village perdu dans la montagne. Ici, on vient pour les bains et que pour ça !
Pour vraiment apprécier la beauté des lieux, il faut rester dans l’une des auberges. Bizarrement, elles ne sont pas hors prix, probablement dû à l’éloignement des transports, mais bon, on est loin des prix d’auberge de jeunesse. Le rapport qualité/prix des chambres des Ryokans est néanmoins très intéressant !
A chaque voyage au Japon, je suis plutôt auberge de jeunesse. Après tout, au Japon, elles sont toujours bien situées, propres et le prix est très attractifs. Mais dans ce genre d’endroit, on fait péter la CB et on profite, même si ce n’est que pour une nuit, du luxe des Ryokan traditionnel. Nous avons donc logé une nuit à Sanga Ryokan, et c’est encore à ce jour, un de mes meilleurs moment au Japon.
A l’arrivée, on nous prend les clefs de la voiture afin de garer notre carrosse. A l’accueil, une mamie, avec des petites bases d’anglais, nous accompagne à notre chambre et oh surprise, nos valises nous attendent ! (PS : vous n’avez jamais remarqué qu’il n’y a que des personnes de +60 ans qui bossent dans les vieux Ryokan?) Après la découverte de la chambre et les cris d’excitations allant des ohhhh en whouawwwww, on saute dans nos Yukata pour découvrir le vrai bijou du Ryokan, les bains privés ! Et là encore, on est pas déçu et pour cause, le bain des femmes est le plus beau ! En règle générale, c’est toujours le bain des hommes le plus spacieux ou agréable mais alors que les hommes ont vu sur une belle palissade en bambou, nous avons la rivière rien pour nous ! Il y a aussi des bains intérieurs mais devant la beauté du bain extérieur, nous ne nous y attarderons pas.
Il est également possible de réserver gratuitement des bains privés, soit extérieurs, soit intérieurs. Nous avons opté au petit matin pour un bain dans un fût de cyprès (millénaire bien sur). L’odeur de l’eau dans le bain est indescriptible !
Avec notre magnifique chambre vient ensuite un magnifique repas servi dans la salle à manger. Kaiseki à 12 plats s’il vous plait ! Bon, le menu est joliment disposé devant vous mais tous en japonais, donc le mystère persiste pour la composition des plats et au final, c’est pas plus mal, cela rajoute au mystère ! Les plats ne sont pas copieux (mais bon, il y en a quand même 12 au final donc c’est bien suffisant), tous magnifiquement décorée, avec des mélanges de goûts subtils.
Bon mais c’est pas tout, l’appétit une fois rassasié, il est temps de retourner se baigner, pour aider à la digestion bien sur.
Je ne deviens ni flemmarde, ni gâteuse, mais lorsque le patron se décide d’offrir une semaine de vacances tout frais payés pour fêter les 15 ans de la boite, on ne va pas refuser ! Direction donc les Maldives avec les collègues de travail !
Et là c’est le grand jeu ! Île de rêve, bungalow sur la plage, déplacement en hydravion et le plus important : le All-Inclusive !
Il n’y a rien de spéciale à dire car on est littéralement assisté du début jusqu’à la fin du séjour donc, je n’ai malheureusement pas grand chose à dire…
Pour info, nous étions à Kuredu Island.
Alors le Japon, c’était un rêve que je chérissais depuis longtemps, depuis que j’ai étudié sa géographie au collège peut-être, ou depuis que le Club Dorothée nous passé des Animes aux couleurs de pétales de cerisiers et de feuilles d’érables. Et comme tous, j’ai reporté ce voyage car j’en avais entendu de toutes les couleurs concernant le budget à prévoir.
Et puis une fois sur place, ben je me suis rendue compte qu’il y avait du faux dans ce que l’on entendait. J’avais donc économisé comme une malade pour ce voyage et suis rentrée les poches encore pleines ! Résultat des courses : j’y suis repartie l’année d’après avec le petit frère !
Oui forcement, comparé à la Thaïlande, au Laos ou au fin fond de la Chine, le Japon est une destination chère. Mais j’ai personnellement moins dépensé au Japon qu’en Ecosse ou n’importe quel pays Européen (sauf niveau billet d’avion… quoique) ! Et pour cela, il y a quelques combines : En faisant un peu attention, et en faisant une croix sur les Ryokans de luxe, la Japon s’avère être une destination « correcte ».
Comme dit plus haut, le Japon n’est pas hors de prix, mais il faut quand même faire attention.
Voici un ordre d’idée pour quelques dépenses incontournables :
De 450€ à beaucoup plus. Bizarrement, les vols au départ de Nice ou Marseille sont souvent les moins chers.
>> Pour trouvez des vols abordables, regardez ici.
Le train est définitivement le meilleur moyen pour voyager dans le pays. Rapide, propre, PONCTUEL, un peu cher certes, la train a beaucoup d’avantage. Le reseau ferré du Japon est très dense mais très complexe. Il n’y a pas qu’une seule compagnie comme en France par exemple, mais plusieurs. Dans ceratines grandes villes, il y a une station de train par société (comme à Osaka ou JR Osaka et Hankyu Umeda se font face). Il y a des gares de partout, des trains tout le temps (et à l’heure) et les principaux lieux touristiques sont desservis.
La compagnie principale est JR (Japan Railway) et c’est cette compagnie qui propose l’incontournable JR Pass. Il y a ensuite des dizaines d’autres compagnies, certaines n’ayant qu’une ligne ou deux dans le pays, d’autres implantées dans une ou deux régions du pays, etc… Il est donc très difficile de s’y retrouver pour un Gaijin. L’avantage, c’est qu’il y aura toujours quelqu’un pour vous aider. Trouver son train est une autre histoire et là c’est toujours un peu galère. Les panneaux d’indication sont dans les 2 langues (c’est déjà ça !) mais il y a tellement de trafic qu’on a du mal à s’y retrouver. Un gros problème selon moi, c’est qu’il y a plusieurs train qui vont au même endroit mais certains directs, d’autres avec des arrêts, et avec un ticket à un prix différents… Donc, avant de sauter dans un train, demander de l’aide, ou faites les yeux doux au controleur, qui comprendra très bien votre désarroi.
Le JR Pass n’est pas forcément une bonne affaire côté budget mais permet de faciliter les déplacements. Le JR Pass peut en revanche être très économique si vous vous déplacer beaucoup. Pour un Pass de 7 Jours, il faut prévoir au moins 3/4 gros déplacements pour qu’il soit rentable. C’est juste une histoire d’itinéraire, facile à calculer avec ce site : Hyperdia. Le Pass est d’une utilisation enfantine et peut rassurer les plus réservés face au transport et à l’achat des billets de train. On présente son Pass à la sortie de la Gare et c’est tout. Cependant, utiliser les machines à retrait de billet de train est plus simple qu’on imagine ! En plus, la plupart des machines parlent au moins anglais.
Il doit existait autant de Pass qu’il y a de compagnie. Très souvent, ces Pass sont liés à une destination touristique, donc renseigner vous avant de partir. Vous trouverez ici une belle liste des principaux Pass existant : Japan-guide.com
kono densha wa doko ni ikimasu ka ? -> » Où va ce train »
Kono densha wa « ville« ni tomari masu ka? -> « Est-ce que ce train s’arrête à « ville » ? »
Pour les petits budgets, le bus, et en particulier les bus de nuit reste à privilégier.
Le bus de jour est plus long mais moins cher que du train. Mais le vrai avantage de ce moyen de transport, c’est de prendre les bus de nuit, qui en plus de faire gagner du temps en journée, vous permet d’économiser une nuit dans une auberge de jeunesse. Il existe même des Pass à 10 000Y (environ 75€) où vous pouvez prendre 3 trajets (sans aucune restriction au niveau de la distance du trajet). Un circuit Tokyo -> Kyoto / Osaka -> Hiroshima / Hiroshima -> Tokyo avec 3 bus de nuit pour ce prix là, c’est donné !
Il existe de plus en plus de vols intérieurs et à des prix TRÈS compétitifs. Un vol Osaka -> Tokyo à 20€ ou un même Okinawa à 35€ ! Bref en plus de gagner du temps, vous gagnerez aussi de l’argent.
>> Voir Manger pour 1500¥/jour
Bien que les prix des visites soient vraiment bas, on les accumule vite, une jardin par ci, un temple par-là, et à la fin, ça fini par chiffrer (mais on est loin des 9€ de la visite du Louvre). Visiter un temple ou un jardin coûte environ 300¥. Ce n’est vraiment pas la ruine mais comme il y a beaucoup de choses à voir dans certaines villes, il faut quand même prendre cette dépense en compte.
Quant aux souvenirs, les 100¥ Shop permettent d’avoir plein de petits objets de la vie courante, des baguettes et des bols pour 105¥. On peut aussi prendre de la nourriture et plein de choses incroyable !!! Entrez-y dès que vous en voyez un !! Louer un vélo est souvent un très bon moyen de visiter. Je pense tout particulièrement à Kyoto. Les guesthouses proposent presque toutes une location pour 500¥/jour.
Oui je sais c’est pas un pays !!
Pour cela il vous faut :
Une fois tous ces éléments réunis, vous êtes prêts à vivre une aventure magnifique.
Pour les 50 ans de ma môman, la famille s’est réunie pour un grand repas et une belle tirelire (l’emballage d’un cubi de Rosé en faite) à circuler parmi les convives avec un stylo afin de récolter les fonds et que chacune des personnes participants au cadeau puisse inscrire son adresse afin de recevoir une jolie carte postale. Ainsi, nous avons réuni de quoi payer la plus grande partie du voyage (les dépenses sur places). Reste plus qu’à faire « raquer » les frangins pour ce qu’il manque (vol). Voilà le plus dur de fait (si vous connaissiez ma famille de radin, vous comprendriez pourquoi je dis ça).
Pour la destination, il nous fallait un endroit facile à explorer (la Birmanie ou la Mongolie, rayées de la liste), un endroit suffisamment concentré en sites touristiques pour ne pas perdre trop de temps dans transports, un endroit en Asie (car j’adoooooore l’Asie et parce que ma mère a tellement vu de photos de mes voyages en Asie que je sais que cela ne lui déplairait pas non plus), un pays où la vie est abordable histoire de pouvoir flamber sans compter ou presque (donc nous n’irons malheureusement au Japon), et enfin un pays que je n’ai pas encore visité (égoïste moi?). On mélange tous ça, on supprime la Thaïlande (parce que je fais ce que je veux d’abord) et en ressort Bali !
Me voilà donc parti pour découvrir l’île des Dieux avec ma mère.
Bali, c’est tout petit ! En un jour, vous pouvez faire le tour de l’île ! Bon, vous ne visiterez pas grand chose mais c’est incroyablement petit et donc concentré, ce qui est plutôt une bonne chose. Il n’y a pas des heures de trajet à prévoir entre chaque étape. Il est même possible de rester à Ubud tout votre séjour et à partir d’ici, visiter la presque totalité des sites importants du pays.
Le pays est très touristique malheureusement, mais rien de surprenant vu la beauté des sites et des paysages ! Et comme il est tout petit, l’effet est encore accentué. Mais que cela ne vous reboute pas, car Bali est vraiment une destination à part.
Ancienne capitale du Japon à l’époque où elle s’appelait Heijô-kyô (710), Nara possède le charme de ces petites villes de campagne mais avec ce petit plus que l’UNESCO ne tarda pas à découvrir, puisque 8 sites sont classés.
A Nara, les daims sont rois. Il y en a de partout, mais surtout à proximité des vendeurs de biscuits… Drôle de coïncidence non? Et que trouve t’on d’autre autour des daims et des vendeurs de biscuits me direz-vous? On trouve les bus et des bus de scolaires venus découvrir la ville. Lors de ma visite, il devait y avoir plus de scolaires avec leur jolis petits chapeaux de couleurs (pour différencier les classes) que de touristes !
En sortant de la gare, on tombe directement sur Kofukuji Temple et sa célèbre pagode à cing étages, symbole de la ville. Deuxième pagode la plus haute de Japon (seulement 7m. de moins que la Pagode du Toji Temple à Kyoto), sa dernière construction date de 1426. Le temple Kofukuji comptait à l’époque plus de 150 bâtiments. Aujourd’hui seuls quelques bâtiment subsistent mais la visite veut néanmoins le coup ! D’autant plus que c’est gratuit !
Un peu plus loin, se profile un immense bâtiment, qui n’a d’égale que la foule qui se trouve autour. Plus grande structure en bois construite par l’homme au monde, le Todai-ji, reconstruit en 1692, n’est pourtant aujourd’hui que les 2/3 de ce qu’il était auparavant ! Et c’est vrai que le bâtiment est impressionnant et il renferme le plus grand bouddha du Japon, haut de 15m et entièrement recouvert d’or.
Après avoir passé 5 jours à flâner dans les rues de Kyoto, Nara ne m’impression pas tant que ça. La ville n’est qu’un grand site touristique qui manque un peu de vie pour moi. Attention, les lieux sont emprunts d’histoire et c’est tout simplement magnifique…. mais mon cœur n’y est pas. Du moins, c’était avant de tomber sur Kasuga Shrine et ces milliers de lanternes qui l’entourent. Le chemin est incroyable, calme et envoûtant. Les lanternes sont toutes éteintes et j’imagine à quoi cela doit ressembler lorsque elles sont toutes allumées pour le Festival des Lanternes. Je vous conseille d’ailleurs de réserver cette visite pour la fin de la journée, le soleil descendant sur les lanternes (celles alignées à l’extérieur du temple) donne un côté magique au lieu. Je quitte donc l’allée des lanternes au coucher du soleil et il fera déjà nuit lorsque j’arriverai à la gare.
Comme vous dire… pour vous résumer mon ressenti sur cette ville… Kyoto est la ville où je veux finir mes jours. Suffisamment clair ? J’aime cette ville, son odeur, son paysages, ses temples, ses jardins (surtout), ses gens. Tout. Est-ce parce qu’il s’agissait de mon premier aperçu du Japon, lors de mon premier voyage… je ne pense pas. Pour y avoir passé 5 jours (et avoir le cœur serré en la quittant, il doit y avoir plus).
Que vous arriviez de Tokyo ou Hiroshima, ou de l’aéroport d’Osaka, vous arriverez très probablement à Kyoto par le train. La gare est centrale… mais pas les sites intéressants de la ville, donc inutile selon moi de chercher à loger près de la gare.
Pour vous déplacer, il y a le bus avec de nombreuses lignes (publics et privées) qui parcourent la ville mais on se perd vite et l’addition monte vite. L’idéal selon moi est la vélo. Vous le louez à la journée dans n’importe quelle auberge, parcourrez la ville en pédalant, s’arrêtant où vous le souhaitez et sans crainte car il y a très peu de vol dans la ville. Les vélos sont équipés de petits cadenas intégrés, que la plupart des japonais n’utilisent pas (encore un truc de touristes quoi ^^).
Higashiyama : le quartier situé à l’est de la ville, après la rivière Kamo. Dans les parages, il y a entre autre le quartier de Gion et les plus beaux temples et jardins de la ville.
Gare Centrale : sur le coup, je me contredis un peu. L’endroit ne renferme pas les plus beaux coins de la ville, mais plutôt les boutiques, restos et bars. Donc pour faire la fête, c’est par là que cela se passe.
La ville est inscrite au Patrimoine Mondiale de l’Humanité (UNESCO) depuis 1994 avec pas moins de 17 sites protégés. Donc autant dire que ceux qui aiment les belles choses et les vieilles pierres seront ravis, Kyoto est un vrai musée vivant !
Dans un ordre qui ne regarde que moins (c’est mon blog, je fais ce que je veux !), voilà mes préférences :
Hormis le Kinkakuji et quelques temples secondaires, les sites à ne pas manquer sont tous les uns à côté des autres. Donc super facile d’organiser sa journée? Ben non, car même si ils sont peut-être à coté, il y a tellement à voir que l’on a vite tendance à courir.
Si c’était à refaire, voilà comment mes journées seraient organisées.
Jour 1
- Ginkaku-ji (visite)
- Chemin de la philosophie
- Nanzen-ji (visite)
- Shoren-in (visite)
- Chion-in (visite)
- Kodai-ji (visite)
- Ryozen Kammon( photo)
- Kiyumizudera (visite)
- Higashiyama (balade en fin de journée)
Jour 2
- Gion, Pontocho et Nishiki market
- Byodo-in, Uji (visite)
- Sanjusangendo (visite)
- Tofukufi (en Automne)
- Fushimi Inari (GROSSE visite)
Jour 3
- Chateau Nijo
- Impérial Palace
- Kinkaku-ji
- Ryoan-ji
Je ne connais vraiment pas très bien ce coin-là mais je pense qu’il y a beaucoup à voir.
Et bien sur, compter encore un jour pour Nara.
Si il y a bien une question qui me fait dresser les cheveux sur le crâne, c’est bien celle-là ! Personne ne peut vous dire combien de temps passer dans chacune de ces villes. Tout dépend de vos centres d’intérêt. Perso, pour avoir fait les 2, je passerais 2 jours à Tokyo et une semaine à Kyoto mais mon ami (qui va d’ailleurs vivre à Tokyo d’ici quelques jours) me prend pour une folle ! Car lui ne se voit pas vivre ailleurs que Tokyo. Donc, si ce que j’ai écrit plus haut vous touche, ben prévoyez au moins 4 jours dans cette merveilleuse ville.
Ce week-end, direction le Fish River Canyon, deuxième plus grand Canyon au Monde après… zut, c’est quoi son nom déjà?? Ah oui, le Grand Canyon !
Hôtel réservé, plein de la voiture fait, c’est parti pour 7h de route ! Ça ne nous dérange pas de faire de longs trajets en voiture, la route est généralement belle. Bon, celle-là ne pas de quoi casser deux pattes à un canard mais plus on descend dans le sud, plus ça s’améliore.
On va passer devant plein de petits villages avec seulement un Spar et d’immenses pubs Coca-Cola. Des villages typiques africains non?
Il n’y a rien de bien exceptionnel ici. Il s’agit de formation géologique où d’énormes rochers arrondis ou parfaitement carré sont posés de façon hétéroclite.
En revanche, ici, la visite mérite l’arrêt. Il s’agit d’une forêt de Quiver Tree (arbre à carquois) avec de très beaux spécimens dans un décor aussi impressionnant. Le nom « arbre à carquois » est à l’origine des Sans (Bushmans) qui utilisent les branches creuses de l’arbre pour en faire des carquois pour leurs petites flèches. Si vous n’avez pas le temps ou l’envie de vous arrêter, il y a également de beaux arbres sur la route qui mène au Fish River Canyon donc n’ayez crainte, vous pourrez dans tous les cas admirer cet arbre bien étrange.
Le premier jour est donc consacré à la route. On prendra même de luxe de tomber en panne en plein désert. La voiture du copain n’aime pas chaud visiblement. C’est à la lumière du soleil couchant que nous arrivons à redémarrer. Un zèbre des montagnes admire la scène caché derrière des broussailles.
Nous avons réservé au Canyon Mountain Camp, le plus abordable des lodges de la chaine Gondwana. C’est très sobre (voir spartiate) mais propre et tranquille. Il fait nuit noire, nous n’avons aucune idée des paysages qui nous entourent.
Au petit matin, nous pouvons enfin profiter de la vue, ben c’est sûr que c’est calme le coin, il n’y a RIEN autour de nous, on a vraiment l’impression d’être perdu dans le désert ! Le Canyon Mountain Camp fait partie du lodge haut de gamme Canyon Lodge donc nous profitons de ses commodités pour demander un petit déjeuner copieux et en avant pour la visite !
C’est le deuxième plus grand canyon au monde. C’est un endroit à couper le souffle mais qui est malheureusement trop éloigné des autres points touristiques importants du pays et il est souvent mis de côté (ce que je conseille également de faire à moins de rester dans le pays plus de 3 semaines).
Au fond du Canyon, à quelques centaines de mètres plus bas, des randonneurs partent explorer le canyon accompagné de leur guide. Il faut réserver très longtemps à l’avance pour cet expédition et il est interdit de s’aventurer dans le canyon non accompagné ; de nombreux randonneurs y ont laissé la vie par le passé.
Je ne dirais pas que la visite ne m’a pas plu, mais bon, les canyons ne sont visiblement pas une passion chez moi. On tourne vite en rond, et on se dit qu’on n’a pas fait 8h de route en tout pour n’y rester qu’une heure. Donc on tourne, on se rend au Rocky Point faire notre petit cairn, on prend des photos et on repart au Lodge pour siroter quelque chose de frais. On aura au final passé plus de temps dans la terrasse du Canyon Lodge que sur le site de Fish River Canyon…
Le lendemain, on se lève tranquillement et reprenons la route du retour vers Windhoek. La visite était sympa mais est-ce qu’elle valait les 2x 8h de route… non. Donc à moins que vous ayez une passion pour les canyons, passer votre chemin.
Répertoriées parmi les plus spectaculaires chutes d’eau du monde et surtout les plus larges de notre planète (1700m. de large), les Chutes de Victoria servent de frontières naturelles aux pays du Zimbabwe et de la Zambie.
Bien qu’elles fussent connues des populations locales (comment auraient-ils pu les manquer??) sous le nom de Mosi-oa-Tunya, la « fumée qui gronde », c’est David Livingstone, explorateur écossais, qui fut le premier Européen à observer les chutes en 1855, et les renomma en l’honneur de la reine Victoria du Royaume-Uni. La ville zambienne voisine porte le nom de l’explorateur.
Les Chutes côté Zambie sont moins impressionnantes qu’au Zimbabwe mais mérite la visite (après tout, vous êtes juste en face non?). Pendant la saison sèche, un barrage dévie l’eau des Chutes pour une usine électrique, donc le débit est très faible. Mais pourquoi y aller alors? Pour la petite balade « sur » les chutes. Puisque le débit est faible, on peut aller se balader directement dans le lit du fleuve Zambèze et marcher littéralement sur les chutes. En plus de l’expérience excitantes, le paysage sur les chutes est incroyable ! Mais attention, il n’y a strictement aucune sécurité. Une activités très prisée, nager dans le « Devil’s pool« , une piscine naturelle aux abord des chutes.
En revanche, lors de la saison des pluies (vers Mars/Avril) le débit est impressionnant et comme on est vraiment très proche des chutes… douche garantie !
J’ai testé le Rafting dans le Zambèze et c’est incroyable ! C’est pas donné (115U$ la journée, du petit dej’ le matin au repas du soir compris) mais je le referais sans hésiter. Et c’est d’autant plus impressionnant que nous l’avons fait en période sèche. Les rapides sont plus dangereuses car le niveau de l’eau étant bas, on ressent mieux les rapides autour des rochers et des falaises autour de nous. Nous sommes partis avec la compagnie Safari par excellence et l’organisation était extra ! Ils viennent vous chercher devant votre hôtel, tôt le matin, vous proposent un petit dej salé très copieux suivi d’un briefing plein d’humour sur les règles de sécurité. A la fin de la journée, soda à volonté, très beau scenic-drive au milieu des villages traditionnels pour déposer un à un les employés et dîner au bord du Zambèze avant d’être raccompagné à l’hôtel (et heureusement, car je pense qu’aucune personne normalement constituée ne doit avoir la force de cuisiner après une journée aussi active). Je crois que toutes les compagnies proposent un peu les mêmes services mais je recommande quand même cette équipe là.
Du côté du Zimbabwe, voila les Chutes telles que l’on vous les montrent dans les magazines. L’entrée est 2 fois plus chère, environ 20U$ mais il ne faut pas passer à côté. Il y a plusieurs points de vue très intéressants et une carte détaillée à l’entrée du parc vous les présente. Ne ratez pas la « Rain Forest » où sorti de nulle part, une petite foret verdoyante se présente sous vos yeux. Cette fôret est d’autant plus impressionnante durant la période sèche où il n’y a autour de vous que des broussailles desséchées. La descente près de la première cataracte mérite aussi le détour.
La ville de Victoria Falls est plus coquette que sa voisine Zambienne mais malheureusement, on se fait agresser toutes les 30 sec. par les mendiants (surtout des enfants savant à peine marcher) ou par des hommes proposant du l’argent local à faible taux.
Il faut savoir que la banque vous échangera 1€ pour 3500 Zim Dollar, alors que l’on vous le propose à 8000 Zim$ dans les rues et même dans les hôtels. Il est plus facile de payer en
U$ d’ailleurs. Le monnaie a tellement perdu de valeur que les billets, pas plus gros que 20 000 Zim$ (soit 2,5€) ne sont imprimés que d’un côté car ils coûtent trop cher à produire.
Se faire livrer 4 pizza dans une auberge de jeunesse coûte 190 000 Zim$, tout cela en coupure de 5 000, on joue vite au Monopoly !
Se moquer c’est mal mais bon… il existe aussi des billets de 500Zim$ ! si jamais vous manquez de papier toilette, de mouchoirs ou de papier pour écrire vos mémoires, ça vous coûtera
moins cher d’utiliser ça que d’acheter ce qu’il vous manque. Avant la crise, 2 Zim$ équivalait à 1£ (Livre Sterling), il est bien loin ce temps !
Le marché artisanal autour des Chutes est très fourni mais soyez prêts à négocier sérieusement pour obtenir des prix raisonnables car ils sont habitués aux touristes.
Vous pouvez y aller par la route, sans problème. Mais comme beaucoup de loueurs font payer des sommes astronomiques pour autoriser le véhicule de location à passer la frontière, (voir, certains refusent carrément), vous pouvez toujours retourner sur Windhoek et rendre votre location et prendre en fin d’après-midi un bus qui vous conduira à Livingston en Zambie. C’est la compagnie Intercape qui propose cela et je peux vous dire, pour l’avoir tester, que c’est très bien et économiquement parlant, on y gagne ! Le trajet est certes long mais les bus sont très confortables, il y a de fréquents arrêts dans des stations services et cela peut vous éviter de longues heures de conduite.
Pour les Namibiens ayant les moyens, cette ville est le St-Tropez local, appelé alors Swakop’. Il y a des boutiques, pleins d’activités (quad, parachute, tyrolienne, survol du Namib en avion, ect…), des restaurants chics et de longues promenades sur la jetée. Mais en faite, pour nous autres touristes, Swakopmund est un endroit pour refaire le plein de nourriture, d’essence et de souvenirs. Je ne vous décrirai pas cette ville car elle me déplaît au plus haut point de part sa population raciste et son aspect et je ne voudrais pas interférer dans votre jugement.
Swakopmund compte aux alentours de 35 000 habitants. C’est sans doute la ville de Namibie où on parle le plus allemand (importante communauté germanique) et Afrikaans. Elle est d’ailleurs considérée comme la ville la plus blanche d’Afrique.
Pourtant, la ville a son charme, il est étrange de trouver une ville bavaroise au milieu du désert ! Tout y est propre et clinquant. On pourrait se croire sur Main Street à DisneyLand.
Par contre, il y fait très froid, le vent humide est perçant et n’espérez même pas vous baignez dans l’océan : l’eau est à une température constante de 12°C toute l’année.
Pour ceux qui souhaitent passer une nuit dans un vrai hôtel, il n’y a que l’embarras du choix. De très nombreuses Guesthouses et B&B sont présentes à Swakop’.
A 70km de Swakopmund se trouve la plus grosse colonie d’otaries à fourrure du monde. Le parc de Cape Cross appartient à l’état et donc l’entrée est payante, N$40/pers (voir Namibian Wildlife resort). Méfiez vous des horaires d’ouverture, le parc est fermé un jour dans la semaine. La visite est incontournable et l’odeur insupportable. En période d’accouplement, il peut y avoir 200 000 otaries et lors de la période de mise à bas, le site est alors interdit.
Au beau milieu des otaries (et des touristes) vous pourrez voir des chacals se balader tranquillement à l’affût d’une proie. Ils ne sont pas agressifs du tout et ne sont même pas peureux, ils vous passeront derrière sans se soucier de quoique ce soit.
La route qui y mène est goudronnée, il faut dont moins d’une heure pour rejoindre cape Cross depuis Swakop’.
Entre Windhoek, via Okahanja, et Swakopmund se trouve le Spitzkoppe qui abrite des milliers de peintures et gravures rupestres.
L’endroit où ils sont concentrés est nommée Bushman Paradise. On y accède après une ascension « a pic » où l’on s’aide d’un fil métallique. On peut circuler librement dans le site. Un autre point important du site est le »Golden Snake ». Petite anecdote perso : il nous aura fallu plusieurs heures pour le trouver alors que le site où il est est touuuuuuuut petit. Il est un peu caché mais c’était amusant…
Il est très facile d’escalader ces rochers, qui sont extrêmement poreux, on se retrouve à marcher sur des pentes à 45% sans craindre de déraper.
Il y a une vingtaine de points où poser sa tente. Je ne les ai pas tous testé malheureusement mais celui de Bridge Point est selon moi le plus agréable. Les couleurs lors du couché du soleil sont indescriptibles.
L’entrée du site est payante mais très peu chère, N$5 si mes souvenirs sont exactes pour voir les gravures et N$10 par personne pour le camping. Il y a des douches et des toilettes mais uniquement à l’entrée du site (donc si vous voulez un peu d’intimité, vous vous retrouvez à 500m. des toilettes). Il s’agit plus d’un Bush Camp.
Voila un site pas du tout connu et pourtant intéressant. Philips Cave est une grotte préhistorique qui contient quelques peintures « de l’époque », que l’on peut approcher sans être arrêté par une barrière ou un garde ! Il faut je pense vite y aller avant que, j’en suis sur, des personnes sans scrupule y mette la main dessus… La randonnée doit faire 3h aller/retour et il n’y a pas d’ombre. Ca monte, ça descend, puis ça remonte. Le chemin est indiqué par des flèches blanches peintes à même la roche et il ne faut prendre peur en voyant les flèches indiquer la montagne suivante, la marche est un peu sportive mais pas trop raide.
Dans le même site, il y a le Bull’s Party, groupe de rochers de forme ronde assez marrant et surtout Elephant Head. Il s’agit d’un Koppe en forme d’éléphant, certains voient juste un de face, mon ami en voit aussi un de profil, les formes des pierres permettent de laisser courir l’imagination.
Je compléterais mon blog probablement depuis Warmquelle si je n’avais du retourner en France à défaut de visa. Car cet endroit est magique. Trop souvent négliger, ce site est à mon goût le paradis sur terre et après Sossusvlei, le deuxième plus bel endroit du pays.
Warmquelle, qui signifie « source chaude » (je vous laisse imaginer la suite…) et se trouve à quelques kilomètres de la ville de Sesfontein au nord du pays. Sans le savoir, on y passe devant en se rendant dans le cœur du Kaokoland, vers Opuwa ou Epupa.
Après 10km d’une piste affreuse, vous tomberez sur un tout petit lac où l’eau, arrivant d’une petite cascade, est à environ 30°C. L’eau est bonne pour la baignade, pas de problème (ni grosses bébêtes genre crocos, ni petites genre microbes). Plus haut, vous pouvez suivre la rivière sur quelques kilomètres, en pataugeant dans l’eau ou en se baignant dans des sortes de vasques où l’eau peut être très chaude ou très froide.
Le couché de soleil est pour ma part le plus beau du pays.
La route est chaotique et accessible uniquement en voiture surélevée type jeep par contre, avoir un 4X4 n’est pas obligatoire. Il faut juste une voiture suffisamment haute pour franchir les cailloux au milieu de la route. Cela semble effrayant ainsi mais c’est plutôt facile. Une voiture classique en revanche ne peut pas y accéder.
Vous pouvez dormir à côté du petit lac ou sur la falaise pour la modique somme de N$20/voiture. Il y a un WC et une douche (qui fonctionne vraiment mal). Mais pas d’électricité, ni poubelles, ni chaises ou tables. C’est plus du Bush camp (camping sauvage) qu’autres choses. Les N$20 sont plus symboliques qu’autre chose.
Attention : des hyènes solitaires traînent parfois dans le camping donc je vous conseille de mettre toute la nourriture (poubelles comprises) à l’abri dans la voiture et vous ne serez pas dérangés.
Pour suivre de temps en temps les forums sur la Namibie, j’ai cru comprendre que le site était devenu un endroit assez touristique et que dû à sa petite taille cela pouvait vite devenir n’importe quoi. ‘espère que vous aurez la même expérience que moi là-bas, car c’est à ce jour l’un de mes meilleurs souvenirs Namibiens.
Le Parc d’Etosha est la première destination touristique du pays mais ce n’est pas pour autant que vous croiserez beaucoup de monde dans le parc. Par contre, avoir une réservation pour un bungalow ou un emplacement de camping dans le parc peut s’avérer impossible.
Je ne vous décrirais pas tous les points d’eau à voir car leur fréquentation peut changer selon la saison, le vent, et des tonnes d’auprès facteurs que seuls nos amis à poils maîtrisent parfaitement. Par contre, une chose est sûre, la meilleure période pour aller à Etosha est d’Août à Octobre, à la fin de l’hiver, avant le période des pluies, au moment où la sécheresse se fait le plus ressentir et où les animaux migrent vers les points d’eau aménagés (bien sur à proximité des routes du parc).
Il est interdit de sortir des routes balisées. La partie Ouest du parc est réservé aux chercheurs et à certains Tours Opérateurs mais ne représente pas un intérêt fort, on en voit déjà suffisamment dans la partie Est.
Le parc national d’Etosha est la plus grande réserve naturelle de Namibie, d’une superficie de 22 275 km² et la troisième mondiale. A sa première création le 22 mars 1907, alors que la Namibie était une colonie allemande, le parc couvrait plus de 90 000 km² ! Il s’agit de la deuxième réserve créée en Namibie, jusqte après le parc de Caprivi. Le public n’a accès qu’à un tiers du parc environ (et c’est déjà suffisant), correspondant au lac salé asséché il y a plusieurs millions d’années aussi appelé le « pan d’Etosha » (en bleu sur Google map, mais il est bien blanc sec en réalité). Ce dernier représente 23% de la superficie du parc. Le lac se remplit d’eau à la saison des pluies durant quelques semaines, attirant des milliers d’oiseaux, notamment des flamants roses (!!!).
En dialecte nama, Etosha signifie « le grand vide » qui fait référence à une dépression couvrant environ 5 000 km2.
Le parc d’Etosha est doté de pistes vraiment très bien entretenues (possible donc d’y accéder avec une voiture citadine) et de 2 sortes de points d’eau :
Ce sont d’ailleurs devant ces points d’eau que vous aurez le plus de chance de voir des animaux. Enfin, il y aura partout autour de vous des animaux, mais à ces points d’eau, leur nombre est multiplié par 100 ou plus !
Durant la période des pluies, des lacs temporaires se créés un peu de partout dans le parc et il y a donc moins de chance de trouver de larges troupeaux autour d’un point d’eau aménagés près des pistes. Voici pourquoi la visite d’Etosha est préférable durant la période sèche.
Même si il y a plus de 110 espèces d’animaux présent à Etosha, tous n’y transitent pas. Vous ne verrez donc pas de rhinocéros blanc et en raison du manque d’eau 300 jours par an, pas de crocodile, hippo ou buffles d’eau. Pour ceux-là, rendez-vous à Caprivi.
Etosha est réputé dans le monde entier pour ces colonies d’oiseaux, mais n’étant pas une experte, je ne pourrais guère vous en dire plus.
Au couché du soleil, il faut rentrer ; soit dans son lodge de luxe situé à l’extérieur du parc (il y en a des centaines), soit dans l’un des trois Camps du Parc. Tenus par le gouvernement, ils sont chers et mals entretenus (mais j’ai cru comprendre qu’ils avaient été rénové). Par contre, ils présentent l’atout indéniable de disposer d’un point d’eau éclairé la nuit où l’on peut admirer la vie sauvage la nuit dans un silence religieux. Girafes, éléphants, lions et antilopes par dizaine se présentent tour à tour (enfin, sauf pour les éléphants qui refusent de faire la queue) au point d’eau. Des gradins sont disposés sur un côté du point d’eau où l’on vient admirer en silence le rituel.
Donc une fois la nuit presque tombée, les portes de ces camps se ferment et nous autres, humains, nous retrouvons en cage, à observer les animaux qui se promènent en liberté devant nous. Génial comme concept, non?!
Les horaires de fermeture des portes du camp ou de la sortie du parc sont affichés à l’entrée. Attention, une amende est distribuée aux retardataires. Et ne pensez même pas appuyer sur le champignon au retour pour rentrer dans les temps, on vous observe de loin depuis les tours de guets du camp afin de s’assurer que vous respecter les limites de vitesse. (Si si, je me suis faite avoir mais en jouant les innocents, on a juste eu droit à un avertissement… soit disant ils arrivent à évaluer notre vitesse selon la quantité de poussière qu’on dégage !)
Le meilleur de ces camps, et aussi le plus bondé, est selon moi Okaukuejo et son point d’eau est généralement le plus visité la nuit. Une famille de rhino noir (espèce en voie de disparition) et des éléphants sont les grands habitués de ce point d’eau là. Le point d’eau du Halali est le plus esthétique et généralement fréquenté par des éléphants. Celui du Namutoni reste peu fréquenté et le Fort aurait besoin d’une petite rénovation mais l’endroit est très beau et assez surprenant.
Tous les Camps ont une piscine (sérieusement appréciée après avoir passé de longues heures en voiture dans la poussière), d’un restaurant et de boutiques. Attention, il n’y a pas de banques en revanche !
C’est assez contradictoire, je sais. Mais des toilettes se trouvent éparpillées dans le parc simplement protégé par un grillage défoncé et une porte (ouverte la plupart du temps) que l’on actionne en sortant de son véhicule. Donc attention à ne pas croiser un lion à l’affût d’un pauvre touriste à la vessie pleine ^^.
Pour ma part, 3 jours/2 nuits dans le parc sont suffisants. D’une part, vous allez croiser des animaux un peu partout dans le pays durant vos aventures. Après, en deux jours, on a le temps de voir des milliers d’animaux et à la longue, ça lasse une peu.
J’aime après loger dans 2 Camps différents afin de ne pas visiter toujours les mêmes endroits. Etant donné la vitesse maximale dans le parc (60km/h) et les très nombreuses pauses, on ne peut rarement faire des centaines de kilomètres dans la journée… et cela permet d’éviter de ne graviter autour d’un seul endroit dans le parc.
Même si les lions sont très présents dans le parc, il n’est pas sur d’en voir à chaque fois. Pour en voir à coup sur, il y a 2 règles à suivre :
A mon goût, le plus bel endroit de Namibie (non du monde !). Mais réussir son séjour à Sossusvlei demande de la pratique, en voici les ficelles.
Déjà un petit récap des lieux :
- Désert du Namib : s’étend sur toute la côte atlantique namibienne de la Skeleton cost dans le Kaokoland (au nord) jusqu’à la frontière sud-africaine (au sud) donc c’est vague de dire qu’on veut voir le Namib. Le Namib est aussi le vieux désert du Monde.
- Sossusvlei : Région du désert incontournable, celle que l’on viste lors d’un séjour en Namibie engénéral
- Sesriem : « ville » la plus proche…. enfin, plutôt qu’une ville, il s’agit d’une station essence et d’un lodge… le Bagdad Café local
La porte de Sesriem qui donne accès au parc de Sossusvlei ouvre à deux horaires différents. Les personnes ayant dormi dans le camping de Sesriem peuvent entrer dans le parc en premier. La porte ouvre environ 1h avant le lever du soleil.
Pour les personnes de l’extérieur, il faudra attendre 1h pour entrer dans le parc et malheureusement, le soleil se sera levé depuis.
Il n’y a pas de lodge dans le parc de Sesriem, seulement un camping où il est extrêmement difficile d’avoir une place ! Et si vous n’en avez pas, pointer vous sans résa et attendez de voir si tous les spots sont pris. Car les agences ont un emplacement garanti qu’ils n’utilisent pas forcement.
Il n’y a que des avantages à dormir dans le Camping, à part si vous souhaitez un bon lit douillet. Le camping est entièrement équipé, il vous permet d’entrée dans le parc avant tout le monde pour profiter d’un peu de solitude et pour finir vous avez accès facilement aux charmantes petites dunes Elim, aux couleurs vives.
Une activité très prisée dans le désert est d’admirer le lever du soleil sur le haut de la dune 45 et pour cela, il vous faut partir à l’ouverture de la porte car cette dune, comme son nom l’indique, se trouve à 45km de la porte, il vous faudra 45min pour y aller (vitesse limitée à 60km/h dans le parc et route en piteuse état à certains endroits bien qu’ils la réparent régulièrement). Compter 15min d’ascension à la file indienne et vous y êtes !! A certaines périodes, on fait la queue et de mémoire, c’est le seul endroit, le seul moment où on voit une concentration de touristes aussi dense dans le pays. Ensuite, il reste quelques kilomètres à faire pour arriver au cœur du désert du Namib : Sossusvlei.
Je vous conseille de filer directement à Deathvlei avant qu’il n’y ait trop de monde pour les photos et surtout, qu’il fasse trop chaud. C’est un paysage irréel aux couleurs sublimes : un ciel bleu, du sable orange, de l’argile blanc sous vos pieds et des troncs d’acacias morts noir ébène… Amateur de photo? C’est ici que vous réaliserez certains de vos plus beaux clichés. Il faut compter 30min de marche, peut-être même moins.
Deathvlei signifie « marais mort » et est entouré par les dunes de sable les plus élevées du monde, dont la plus haute qui atteint entre 300 et 400 mètres (350 mètres en moyenne, surnommée « Big Daddy » ou « Crazy Dune »).
Si vous y accédez en 4X4, vous aurez le droit d’aller vous promener avec votre voiture, mais ne pensez pas que c’est le mieux à faire car il faut une excellente pratique du 4X4 pour ne pas s’enliser. Pour éviter cela, dégonfler vos pneus, la surface du pneu augmente et vous avez plus d’accroche sur le sable. Et si cela arrive, les guides vous sortiront la voiture contre un petit billet. Pour les autres, il y a deux options : vous y allez à pied (5km) ou vous empruntez un taxi-désert, pour la somme de N$90 aller-retour/personne.
Pour les piétons, il est tout à fait possible de se balader dans le parc. Il y a des tables pour se poser, des arbres (si, si) pour trouver un peu d’ombre. Perso, je suis fan de ces arbres morts (bizarre hein?!). Les acacias, vivants eux, sont les rares plantes vivantes du coin. En revanche, il n’est pas rare de voir des oryx et antilopes.
Ce canyon n’a rien d’exceptionnel (comparé à Sossusvlei surtout) mais il se trouve seulement à quelques kilomètres du camping et que la température au fond de ce canyon semble fraîche après le désert. La pose dej’ ou goûter à cet endroit est agréable !
Les petites dunes sont à quelques kilomètres de l’entrée du camping. Les dunes sont flamboyantes au lever et coucher de soleil… Mais comme le lever est réservé à Sossusvlei, les dunes Elim sont la parfaite escapade en fin de journée.
Aaaaah solitaire. Voilà aussi quelques chose que l’on ne voit pas ailleurs ! Ne vous fiez pas à votre carte. Bien que Solitaire soit un point central dans cette région, il s’agit juste d’une station service qui fait également office de bar, glacier, poste, épicerie et craft-shop. Depuis quelques années, il y a un lodge qui apporte maintenant vraiment plus d’animation. Le nom viendrait du l’arbre quelque peu desséché à l’entrée de ce « complexe touristique » qui se trouvait là, seul, lorsque des farfelus ont décidé de s’installer ici.
A ne pas manquer : le pain aux céréales de Mr Mousse. Faites le plein, il se conserve bien et vous n’en trouverez pas un pareil ailleurs. Je n’ai jamais pu peser le pain, mais il faut vraiment la peine de s’arrêter car vous en aurez pour votre argent. D’ailleurs, ce pain est célèbre dans tout le pays !! Si, si, j’en ai entendu parlé à Windhoek et à Twyflefontein. Cela vous changera du pain de mie… Laissez vous aussi tenter par une tarte aux pommes, de l’épaisseur du Canyon de Sesriem !
Aussi, la passe de Spreetshoogte, TRES raide qui mène à Sesriem. Ca faut le coup de faire un petit détour pour savoir si vous aurez les tripes de la descendre. Il est conseillé de rouler à 2km/h dans cette passe… je vous laisse imaginer le dénivelé.
Je vais essayer d’être rapide mais cela risque d’être difficile, car après être restée 8 mois en Namibie, ben j’ai des choses à dire ! Mais ici, je vais me contenter de vous présenter rapidement le pays et me concentrer sur les trucs et astuces pour organiser soit même son voyage dans ce merveilleux pays.
Se déplacer une fois sur place
Quelques conseils pour conduire en Namibie
Besoin d’idées de destinations en Namibie, retrouver tous mes articles ici.
Définitivement le moyen le plus pratique, mais vraiment pas le moins cher. On trouve aujourd’hui des vols pour 900€ pour la Namibie mais il faut savoir être flexible.
Air Namibia part dorénavant de Londres et de Francfort et la compagnie dispose d’un service excellent, pas trop cher si vous réservez très tôt.
Il n’existe d’ailleurs aujourd’hui aucun vol direct depuis Paris.
Ensuite, je vous conseille les comparateurs de vols sur le net, du genre : www.liligo.com ou www.kayak.com Mais il ne faut pas oublier qu’être flexible permet très souvent d’économiser un paquet d’Euros. Regardez aussi les vols partant les mardis ou jeudis.
Comme dit plus bas, vous aurez de meilleur prix en atterrissant et en louant une votre voiture en Afrique du Sud mais cela signifie aussi une longue journée de route avant d’arriver en Namibie. Et en passant par le Sud, il y a peu d’avantage car les plus beaux sites sont au nord… à part la floraison dans le Namaqualand au printemps (Afrique du Sud) et la visite d’Aus (chevaux sauvages), il est possible d’envisager la route d’une traite !
Pour les courageux, voici quelques infos :
Cape Town / Windhoek : 1500km
Johannesburg / Windhoek : 1950km
Aussi, si vous laissez votre voiture de loc’ en Namibie, des frais (exorbitants) vous seront facturés en plus. Donc, si vous optez pour cette solution, ne pensez pas boucler votre tour en seulement 3 semaines ! Uniquement pour les très longs séjours.
Intercape a de nombreuses liaisons pour rejoindre la Namibie depuis différentes villes d’Afrique du Sud. Les tarifs sont assez intéressants mais il faut souvent réserver tôt. C’est de loin la meilleure option pour les budgets serrés.
Il existe une compagnie charter allemande peu connue vous emmène vous emmènera en Namibie pour pas trop cher http://www.airberlin.com (anciennement LTU). Si vous êtes flexible et que vous vous y prenez TRÈS à l’avance, vous trouverez votre bonheur. Ils proposent des vols directs aux départs de nombreuses villes allemandes (Francfort, Munich et Düsseldorf entre autres) pour 600€ ainsi que d’autres pays mais malheureusement pas depuis la France.
Si un billet d’avion pour arriver à Windhoek vous semble inabordable, essayez d’atterrir à Cape Town puis prenez le bus jusqu’à Windhoek, ou louer directement votre voiture là-bas (voir plus haut), les tarifs y sont plus intéressants. Par contre, comptez bien un jours pour rejoindre Windhoek (en roulant non-stop). Une des meilleures/seules compagnies de bus est Intercape qui propose des trajets Cape Town/Windhoek pour N$350 (40€). Départ possible depuis d’autres villes d’Afrique du Sud.
Un billet Paris/Windhoek : 950€
Un billet Paris/ Cape Town : 625€
Un billet Paris/Johanesburg : 500€ !!!
Oubliez de suite ! Il y a très peu de lignes de bus qui vous permettrons de vous déplacer en Namibie. Car hormis pour vous rendre à Swakopmund, à Oshakati, près du Fish River Canyon ou aux Chutes de Victoria, il n’y a rien d’autre.
Sinon, il existe des taxi-brousse qui partent une fois complet. Vous avez de la chance d’en trouver un plein en partance pour le nord facilement (route en direction d’Outjo, Tsumeb puis Oshakati). Les touristes sont regardés d’un drôle d’œil car c’est assez inhabituel de les voir prendre ce genre de transport mais il ne vous arrivera absolument rien.
Faire du stop est possible mais il faut avoir du temps, car on ne peut croiser que 10 voitures par jour selon les endroits (mais cela signifie aussi que les gens vous prennent plus facilement). Ensuite, je ne connais pas trop ce mode de déplacement, j’avoue, car nous étions motorisés. Mais avec de plus en plus de tourismes visitant la Namibie, il doit être plus simple de faire du stop, mais je ne serais pas une source sure pour le coup.
Il y a un petit réseau ferré mais extrêmement long. Il n’est pas très cher, il est difficile d’avoir des places et permet de voir le pays TRÈS lentement, au départ ou à l’arrivée de Windhoek uniquement. C’est plus souvent des trains de fret qui propose quelques places assises, et je ne suis même plus sûre qu’ils en proposent encore tellement le réseau ferroviaire est délaissé. Au même titre que le bus, oubliez ce moyen de transport.
Le meilleur moyen de parcourir le pays reste la voiture.
Par contre, si vous partez pour faire du camping, il faut prévoir beaucoup de place pour le matériel (tente, ustensiles, duvets, nourriture et eau, etc…) et dans ce cas là, un simple coffre peut être trop petit si vous êtes plus de 3 dans la voiture. En revanche, si vous partez en lodges, il n’y a pas de problème.
J’ai toujours pris mes voitures chez Cardboard Box et je n’ai jamais eu de problème. En plus, les prix sont plutôt bas, surtout que la franchise est quasiment nulle. Louer sa voiture en Afrique du Sud est moins cher mais je n’ai aucune adresse à vous donner là.
Déjà, on roule à gauche, mais comme il y a très peu de ronds-points et de circulation en générale, on s’y fait très vite. Les quelques routes goudronnées ne sont pas très larges et je ne me rappelle pas avoir vu un panneau de limitation de vitesse !
Sur les pistes, c’est différent. Il ne faut JAMAIS aller au-delà de 90km/h, car vous perdrez toute adhérence. Les pistes sont malheureusement en excellent état, larges comme les autoroutes « Etats-Uniennes » et peu fréquentées, ce qui signifie que l’on a vite tendance à appuyer sur l’accélérateur. Le pays dénombre un nombre croissant d’accident mortel sur ces routes, des touristes pour la plupart. Il faut éviter de sortir de la route, sous peine de ne plus jamais retrouver de routes. Et la circulation étant ce qu’elle est, il se peut que personne ne viennent vous chercher…
Un autre petit conseil, roulez au milieu… non, je ne suis pas folle mais les accidents peuvent être provoqués par une crevaison due à des débris de verre sur le bord de la route alors pour les évitez, roulez au milieu dès que possible sur les pistes. En 9 mois de péripéties dans le pays, pas une crevaison !
Rouler en dehors de la piste principale dans le désert du Namib peut coûter très cher ! Une amende de plusieurs milliers de dollars et voir même de la prison ! On ne plaisante pas avec le patrimoine mondial !
Éviter de rouler la nuit surtout. La visibilité étant trop réduite, vous pouvez facilement rentrer dans une antilope… un Oryx de 800kg, ça faut des dégâts, même sur un super 4×4 ! Certains animaux sont attirés par les phares des voitures.
Faire popo
Pensez à louer une pelle avec votre matériel de camping, car la mode ici est de faire un petit trou, que l’on rebouche ensuite la grosse commission finie, papier toilette compris.
La tête dans les étoiles
Si l’astronomie vous intéresse, surtout emportez avec vous une carte du ciel car le ciel de Namibie est le plus pur du monde. Même à Windhoek, la voie lactée déchire le ciel…. imaginez alors en plein désert lorsque aucune pollution visuel vient troubler le ciel. La constellation du Scorpion est inratable.
Gourmande comme je suis, cette section mérite son propre chapitre, ici –>
Voila des circuits possibles à réaliser tranquillement.
Jour 2 Arrivée et Windhoek et visite de la ville le reste de la journée. Diner à Joe’s Beer House.
Jour 3 Départ pour Sesriem / Arret au Kuiseb Canyon / Arret possible pour le Naukluft et une petit balade de 2/3h / Arrivée en fin d’après-midi à Sesriem / Possibilité de visiter le Canyon et la Dune Elim sans payer l’entrée du Parc.
Jour 4 Réveil aux aurores pour être dans les premiers à franchir l’entrée du parc de Sossusvlei / Si vous êtes dans le temps, grimper en haut de la dune 45 pour voir le lever du soleil sur le désert / Aller à Deathvlei pendant qu’il fait encore un peu frais / Visite du reste du parc / Reprendre la route et aller à Solitaire se rafraîchir / Visite de Moonlandscape, Welwetchia Drive sur la route de Swakop en milieu/fin d’après-midi. Visite de la ville.
Jour 5 Le matin, Petite course à Swakop / Visite de Cape Cross / Reprendre la route pour joindre le Brandberg. Visite guidée du Brandberg en fin d’après-midi à la fraîche / Camping sauvage dans les alentours.
Jour 6 En route pour Twyfelfontein / Visite de Twyflefontein dans l’après-midi.
Jour 7 En route pour Etosha (arrivée en fin de matinée) / Visite du parc.
Jour 8 Visite du parc.
Jour 9 Visite du parc / Retour sur Windhoek / Vol pour la France (ou pour ailleurs, ça marche aussi). Jour 10 Arrivée.
Environ 2000km en 8 jours, soit environ 30h de route. Moyenne par jour : 4h/jour
Sur la base du circuit classique….
Longue route pour le Fish River Canyon. Arrêt à la Quiver Tree Forest. (1 jour)
Visite du Fish River Canyon (3 heures) le matin, puis route pour Aus. (1 jour)
Route pour rejoindre Sesriem par la piste 707 (1 jour).
En 1 ou 2 jours : Sesfontein Depuis Twyfelfontein, route pour Sesfontein et détente à Warquelle Possibilité de rester 1 jour de plus pour se balader dans la région et surtout, pour ne plus rouler en voiture et se dégourdir les jambes.
Retour et repos à Warmquelle (1 jour)
Route pour Opuwo, puis Epupa (1 jour) Visite d’Epupa (1 jour)
Visite de la région et/ou repos (1 jour) Route pour rejoindre Etosha (1 jour)
Arrivée à Etosha en fin d’après-midi
- Waterberg National Park : Aller/Retour depuis Windhoek
Visite des Chutes côté Zambie, puis passage de la frontière côté Zimbabwe (1 jour)
Visite des Chutes côté Zimb’ (1 jour)
Retour.
Départ de Windhoek : même trajet sauf que vous pouvez prendre un bus de nuit à l’aller et au retour pour Livingstone
Il existe énormément d’autres possibilités mais voici à mon gout celles qui méritent d’y réfléchir.
La Namibie se trouve dans l’hémisphère sud, ce qui fait que les saisons sont inversées par rapport à nous.
Été australe de Novembre à Mai et hiver le reste du temps (mais un hiver que l’on aimerait en avoir chez nous !)
Il y a pour faire simple 2 saisons bien distinctes. La première, la saison des pluies commençant en novembre avec de faibles pluies jusqu’à avril où en 5 min, il peut tomber 10cm ! Ces dernières sont d’ailleurs très dangereuses car le reste de l’année, il n’y a quasiment pas de pluie et les infrastructures les subissent de plein fouet ! Les routes sont inondées (et je vous laisse imaginer l’état des pistes) en quelques minutes et des coulées de boues surviennent de nulle part. Ensuite, vient le beau temps ! Les températures sont encore très élevées (été australe) et avec l’humidité ambiante, c’est étouffant !
La deuxième période, l’hiver astral, commençant vers Mai/Juin jusqu’à fin Octobre, est la saison la plus agréable, les jours rallongent et les températures sont supportables. Il peut même faire froid Juillet/Aout la nuit.
Dans le désert, il faut toujours chaud le jour et frais, voir froid la nuit.
Le soleil peut se lever tôt selon la période, vers 6h du mat’ l’hiver, et se coucher vers 17h. De toute façon, ne comptez pas veiller jusqu’à pas d’heure, l’excitation et la fatigue fait que l’on ne reste jamais bien éveillé le soir autour du feu, je vous l’assure !
Je vous conseille la fin de l’hiver Australe pour plusieurs raisons. La saison des pluies est finie depuis très longtemps et les animaux sont plus visibles car ils se rapprochent des points d’eau (rares dans le pays) ou des endroits habités et aménagés par l’homme. Cela compte bien sur pour Etosha où les animaux se regroupent vers les points d’eau artificiels près de la route, alors que lors de la saison des pluies, comme il y a de l’eau un peu partout, les animaux, pas « bêtes », s’éloignent de toute civilisation pour être tranquille. De plus, les jours sont plus longs, car on se rapproche quand même de l’été et les températures sont idylliques. Donc, je vous dirais septembre – octobre. En plus, les vacances scolaires étant finies, il y aura moins de monde. Et pour finir, la ville de Windhoek, entre autre, croule sous la floraison des Jacarandas, dont les petites fleurs violettes donnent une couleur inattendue à la ville.
Sinon, le début de l’hiver austral peut-être un bon moment, car les températures baissent et deviennent plus supportables et les jours ne sont pas aussi courts qu’en Juillet. En cette période, le pays est encore « vert » et les paysages sont extraordinaires.
Méfiez-vous des vacances scolaires, surtout celles d’Afrique du Sud, car la Namibie est une destination très prisée.
Que de souvenirs…devoir mettre ces lunettes au petit déjeuner car le soleil était déjà trop brillant….Lunette de soleil et crème solaire indispensables !! Même en hiver, non, surtout en hiver, on ne peut vivre sans. Vous trouverez tout à Windhoek si vous oubliez quelque chose et dans quelques autres villes. Il y a des grandes surfaces et des centres commerciaux très bien fournis.
En hiver, les nuits peuvent être TRÈS fraîches, attention à ne pas oublier pull et bon duvet. Certains emportent même gants et doudoune… bon faut pas exagérer non plus.
Et pour finir, un anti-moustique pour les nuits autour du feu. Un cinq sur cinq risque tropical est plus que suffisant.
Si vous ne voulez pas emmener avec vous votre matériel de camping, il est possible de louer sur place. Ce n’est pas trop cher, surtout si vous êtes un petit groupe. Les tentes sont en toiles, un peu lourde mais très facile à monter et démonter. On trouve de tout, jusqu’au frigo pour voiture. Il y a plusieurs compagnies très sérieuses, qui proposent des packs intéressants dont celle-ci : http://orusovo.com/camphire. J’avoue que la location des tables et des chaises est un peu superflue (elles sont souvent comprises dans les packs proposés mais nous ne les avons jamais prises avec nous) et prend de la place dans le coffre mais une grille de barbecue et une kitchen box (ustensiles de cuisine et assiettes/couverts), tentes et matelas sont bien pratiques pour passer de bonnes soirées en camping.
Le palud est présent dans la zone nord du pays et à quelques autres endroits pendant la saison des pluies MAIS le vaccin (ou médicament) n’est pas obligatoire. Nous sommes restés 9 mois sans être vaccinés et il ne nous est rien arrivé. En région « à risque » un anti-moustique type 5 sur 5 – risque tropical appliqué plusieurs fois par jour suffit à mon avis. Vous pourrez même acheter des sticks anti-moustique en Namibie utilisés par la population locale donc efficaces. Enfin, ceci n’est que mon avis, rien ne vous empêche de vous procurer un traitement avant le départ type Malarone. Il est tout de même conseillé d’être prudent dans ces régions à risque et d’être vacciné si vous partez en pleine saison des pluies, inutile de courir des risques.
A part cela, il n’y a rien de bien grave si ce n’est une insolation ou une déshydratation.
Concernant les bestioles (araignée, scorpions, serpents, plantes toxiques, …), il y a des risques, faut faire avec car malheureusement, il n’y a rien que l’on puisse faire. Quelques petits réflexes sont de rigueur : ne jamais laisser ces chaussures à l’extérieur (une be-bête pourrait se cacher dedans), faire du bruit (taper des pieds par exemple) lorsque vous marchez dans le bush pour effrayer les éventuels occupants des lieux, et avoir un aspi-venin sur vous.
Si il vous arrive quoi que ce soit, allez sans craindre à l’hôpital privé MediClinic de Windhoek. Il dispose de matériel haut de gamme et sûr. Par contre, on ne vous acceptera qu’après avoir vu votre carte de crédit !
La monnaie officielle est le Dollar Namibie (N$), bien que le Rand d’Afrique du Sud soit aussi accepté. Pas de problème de taux de change, le Dollar Namibien se colle sur le Rand. En revanche, le Dollar Namibien n’est valable qu’en Namibie, alors pensez bien à écouler toute votre monnaie avant de quitter la pays, alors que le Rand est accepté un peu partout en Afrique Australe, Chutes de Victoria comprises.
Voilà une grosse question : Quel budget pour la Namibie? Il faut déjà savoir comment on veut parcourir le pays, c’est à dire en 4×4 ou en voiture plus simple, en camping ou en Lodge. Sachant que voiture de ville + B&B pourrait presque représenter le même budget que 4×4 + camping.
(tarifs 2005)
Location d’une voiture classique : N$350/jour
Location d’une voiture type Toyota Condor : N$600/jour
Location d’un 4×4 pour 2 personnes: N$785/jour
Location d’un 4×4 pour 4 personnes: N$820/jour
Une nuit en Lodge : de N$300 à 700/personnes
Une nuit en camping : N$30/personne
Voila le devis réalisé lors de la visite Namibie/Zambie/Zimbabwe en 16 jours pour mes amis et moi-même, qui s’es révélé être correcte.(Attention, voyage effectué en 2005 ! Les prix ont du augmenter depuis)
Location de voiture type Condor pour 12 jours : N$15 500
Essence pour 12 jours: N$600
Bus pour rejoindre la Zambie : N$800/personne (aller/retour)
Visa : N$235 :
Entrées parcs nationaux et visites : N$520/personne
Nourriture : N$60/personne/jour (et personne n’est mort de faim ! au contraire)
Hébergement en camping et Auberges de Jeunesse en Zambie : N$450/personne
Pas de location de tente car chacun avait son matériel.
Et cela ne prend bien évidement pas en compte les dépenses personnelles.
Soit environ 650€/personne à prévoir sur place, avec un petit budget mais beaucoup de visites !
Vous pouvez toujours utiliser cette feuilles Excel : Budget prévisionelle (faire enregistrer sous…)
Il vous suffit de modifier les champs en bleu et d’actualiser les prix des entrées des parcs nationaux et autres et c’est bon… enfin, ça a marchait pour moi.
Décalage horaire : Quasiment inexistant, surtout après les 16h de vol, vous ne le sentirez pas ! Il y a 1h l’hiver (chez nous) et 2h l’été. Prise électrique : Les prises ne sont pas les mêmes que les nôtres, un adaptateur est donc nécessaire. On en trouve à Windhoek sans problème.
Achat en Namibie : Ne pensez pas faire forcement des affaires là-bas. Certains produits, comme le matériel de camping, l’électroménager et même les téléphones portables, pellicules photos ne sont pas si bon marché. Même l’artisanat peut être cher si on ne sait pas bien marchander.
Organisation : Je vous conseille de consacrer 1h de votre temps à Windhoek pour vous procurer les entrées des parcs, si vos dates sont fixes et une carte routière à l’Office de Tourisme. Cela vous évitera de perdre du temps sur place et les gens à l’office de Windhoek sont un peu plus vives que les gardes des parcs. Mais surtout cela ne vous obligera pas à garder sur vous une grande somme d’argent car tous les parcs n’acceptent pas la carte bleue.
Coutumes : Les Namibiens sont très polis. On se sert la main d’un certaines façon, difficile à décrire, le mieux est encore de voir directement.
Rythme de vie : Lève tôt, mange tôt, couche tôt (avec le soleil quoi?!) Et la vie nocturne ? Risquée mais il ne faut pas être parano. Il y a des risques, comme dans n’importe quelles grandes villes ! Il y a cependant peu d’endroit où faire la fête, à part à Windhoek où il y a quelques bars et restaurants.
C’est après 5 mois dans le pays et plusieurs visites dans cette ville que l’on a osé me reprendre et me dire que cela se prononcé « Oka-a-nya ».
La ville est connue pour ces marchés du bois : L’attrape-touriste par excellence, il s’agit d’un très grand marché, proposant beaucoup d’articles, de toutes les tailles et formes. On vous dira que c’est fait-maison mais méfiez-vous, cela provient soit du nord du pays (Rundu), soit du Zimbabwe (à 90% des cas) où le bois est présent en bien plus grande quantité ! Si vous vous êtes déjà aventurés dans les souks Égyptiens ou Marocains, cela vous rappellera des souvenirs. On vous interpelle, vous dit d’entrer juste pour regarder, et on ne vous lâche plus jusqu’à ce que vous ne partiez avec quelque chose. Et si vous arrivez à sortir les mains vides, c’est celui d’à côté qui prend le relais.
En fait, il y a deux marchés, proposant les mêmes choses, un au nord, l’autre au sud de la ville, histoire d’être sûr que vous ne traverserez pas la ville sans participer à l’économie locale.
Personnellement, je prends plus de plaisir à arpenter les rues de Windheok qu’Okahadja où les vendeurs sont beaucoup plus délicats. Aussi, vous trouverez à Windhoek des objets bien plus travaillés, voir artistiques. La marché du bois de Swakopmund est quant à lui plus cher.
Après, vous trouverez aux bords des routes, des abords de campings ou près des sites touristiques des échoppes (il y en avait peu à mon époque mais je crois que cela a bien évolué) où vous trouverez probablement les mêmes articles, voir des objets plus intéressants. Intéressez-vous aux différents objets fait à partir de canettes de soda, vous serez surpris de voir ce qu’ils arrivent à faire avec. Perso, j’ai des coquetiers en forme d’autruche Sprite et une radio(qui fonctionne toujours par ailleurs) Coca-Cola.
Pour avoir passé 9 mois à Windhoek, il ne faut pas croire tout ce que l’on raconte sur la sécurité de la ville. Bien sûr, il faut être vigilant, comme dans n’importe quelles grandes villes, non? J’ai travaillé comme serveuse dans un restaurant et je n’ai jamais rencontré le moindre problème pour rentrer de nuit en moto. Ah si, il y avait un problème… trouver un endroit pour siroter un verre avec les collègues de travail à la fin de notre service car le choix à l’époque n’était pas très grand.
Pourquoi ce nom me dites-vous? Le vent s’engouffre dans les montagnes qui entourent la ville, à 1 700m. d’altitude quand même.
A oui une petite chose, ça se prononce « vin-douk » et non « ouin-douk », le nom est d’origine allemande et non anglaise.
C’est une ville d’inspiration purement allemande (avec un petit air de Main Street de DisneyWorld) et d’une incroyable propreté (surtout pour une grande ville africaine).
Le premier regard sur la population est surprenant en plusieurs points. Il n’y a pas/peu de mendicité alors que nous sommes dans un pays pauvre d’Afrique. La population noire (ne voyez aucune marque de racisme ici, c’est simplement qu’il y a une énorme différence entre la population d’origine noire et blanche en Namibie et qu’il est parfois nécessaire de les dissocier) est mieux habillée que vous et moi, à croire que ces jeunes gens vont au bal : robes du soir ou à la dernière mode, chaussures à hauts talons à paillettes et coiffures sophistiquées pour les femmes, portable à la ceinture et chemise soigneusement rentrée dans un pantalon à pinces pour les hommes (alors que ces derniers se rendent la plupart du temps sur des chantiers de constructions). C’est d’ailleurs là que l’on reconnaît les touristes qui se promènent sans honte en « tatanes », baggy et sac à dos.
Je pense que ce serait une erreur de zapper cette ville d’un circuit. Je ne dis qu’il faut y rester la semaine non plus ! Mais arpenter ses rues animées et ses magasins est très agréable. Ce n’est pas une ville étouffante, comme beaucoup de capitales « civilisées », la ville est aérée, belle et colorée. Je ne pense pas que beaucoup de capitale africaine ait son charme. Dans tous les cas, la première ou la dernière nuit de votre circuit devra se passer dans cette ville donc ne la vivait pas comme une corvée.
- L’église (« en pain d’épice », elle serait digne de figurer dans le conte d’Andersen « Hansel & Gretel »), de son vrai nom : ChristusKirche. Et ne pas oublier de prendre une photo au croisement des rues Fidel Castro et Robert Mugabe (où se trouve l’église). Bien que la Namibie n’est pas un Dictature, le 1er Président avait des amis… inquiétants.
- Tour dans le Township (bidonville) de Katutura, surprenant par ses couleurs, son animation et sa propreté.
- Visiter l’association Penduka. C’est une association de femmes démunies ou victimes d’handicap physique. Elles coudent, brodent, créent des choses d’une qualité incroyable. Et c’est pour la bonne cause ! Le Tour-opérateur « Face to Face Katutura » vous y emmènera en vous proposant un petit aperçu du Township de Katutura.
- Flâner dans les rues d’Independance Avenue.
- Shopping sur Independance Avenue, le Champs Elysée local, au Art Craft Center ou à Nomads (dans la rue piétonne) où l‘on peut faire de bonnes affaires et surtout permet d’avoir une idée des prix des objets artisanaux pour ensuite allez marchander.
- Le marché du bois à côté du parking du centre-ville ou dans la zone piétonne. N’oubliez pas de négocier surtout !!
- Si vous ne disposez pas d’une carte à jour ou tout simplement si vous en voulez une de plus, allez au Tourism Board Center (dans une rue parallèle à Independance avenue), ils vous en fourniront une gratuitement (du moins ils le faisaient à mon époque). Et juste en face de l’Office de Tourisme, il y a une belle librairie avec de nombreux beaux livres sur le pays, sa flore et sa faune et sa population.
Et surtout si vous avez oublié quelques choses dans vos valises, sachez que vous trouverez tout ce qu’il vous faut à Windhoek. Produits cosmétiques ou pharmaceutiques, gadgets pour la rando ou nourriture, vous trouverez tout sans problème sur Independance Avenue.
- Manger à Joes’BeerHouse (le steak de Zèbre est une valeur sure, j’ai dû manger à moi seule plusieurs troupeaux ^^), une institution dans cette ville qui peut sembler inanimée la nuit venue. Et si vous n’avez pas le temps d’y manger, aller au moins y boire un verre, la déco est superbe !
- Boire un verre de vin au Château de Heinitzburg (Relais & Châteaux) à l’heure du coucher du soleil pour jouir de la vue imprenable sur la ville – Pour les accros du de Mc Donald, surtout testez le Steers, c’est une chaîne de burgers sud’af avec de la vraie viande dedans !! Oubliez les steaks hachés de l’épaisseur d’une feuille de cigarette et goûtez au Herero Rolls avec un vrai filet d’onglet pour un prix dérisoire. Malheureusement, nous avons goûté notre premier Burger Steers quelques semaines avant le retour, un grand regret, encore aujourd’hui !
- Mugs & Beans : pour le midi, je vous recommande cet endroit. Les sandwichs, élaborés et copieux, sont plus chers qu’en ville mais ils sont délicieux. Servis dans une assiette avec couteau/fourchette, un bon sandwich serait presque suffisant pour 2 personnes ! Avec un petit café Latté au miel et boule glacée vanille / caramel…. on ne veut plus partir de cet endroit ! Terrasse en hauteur qui donne sur le marché au bois du centre-ville.
Quelle question?! Au Londiningi GuestHouse (oui, c’est un peu long à prononcer mais c’est un super endroit. Bon, je vais vous dire la vérité, c’est une amie qui tient ça et j’ai travaillé pour elle pendant presque 6 mois. La « jolie » peinture sur le mur, ben c’est moi qui l’ai faite ^^. Mise à part mon côté absolument pas impartiale, c’est un super endroit, décoré avec beaucoup de gout et par les jeunes de Katutura, en collaboration avec de nombreuses associations d’aide à la population, et avec une équipe géniale.
Fiches Pays
Fiches Lieux
Fiches Lieux
Fiches Lieux
Fiches Pays
Fiches Pays
Fiches Pays
Fiches Lieux
Fiches Lieux
Fiches Lieux
Fiches Lieux
Fiches Lieux
Fiches Lieux
Fiches Lieux
Fiches Lieux
Fiches Lieux
Fiches Pays
Fiches Lieux
Fiches Lieux