Mondialement connue pour être la 1ère ville touchée par une bombe atomique, Hiroshima a su renaître de ces cendres pour devenir une ville qui pourrait ressembler à n’importe quelle autre ville du pays, vivante, arborée et colorée, si il n’y avait pas la carcasse du Dôme-A en son centre pour nous rappeler sa triste histoire. Le 6 août 1945, à 8h15, l’Histoire du monde et de la ville vire en une poignée de secondes. Le souffle de l’explosion rase bâtiments et jardins, ne laissant que désolation et ruine. Plus de 250 000 personnes perdront la vie dans l’explosion ou suite à la radioactivité.
La visite d’Hiroshima est souvent associée (voir éclipsée) par la visite de Miyajima et son Torii les pieds dans l’eau, l’une des trois plus belles vues du Japon.
Le jardin du Mémorial de la Paix
J’ai été personnellement très touchée par le parc du Mémorial et je n’ai pas honte de dire que j’ai pleuré devant la flamme du mémorial de la paix avec mon amie japonaise qui était elle aussi très émue. Elle ne pouvait s’empêcher de répéter « On n’a pas mérité ça ». Ce qui m’a le plus touché je pense, ce sont les messages de paix… comment expliquer? Après avoir vécu cette attrocité, on pourrait s’attendre à ressentir de la haine ou de la rancoeur en ce lieu mais non. Le premier message envoyé est « ne plus comettre cette erreur ».
Un autre lieu rempli de symbolique est le Mémorial aux enfants, rendant hommage aux jeunes partis trop vite de ce monde. Mais surtout, raconte l’histoire de Sasaki Sadako, une jeune fille de 12 ans, décédée aux suites des radiations d’une leucémie, qui lorsque les premiers symptomes apparaissent, un an avant son décès, décida de fabriquer des grues en papier. Selon une légende japonaise, quiconque fabrique 1000 origamis de grue peut voir son souhait se réaliser. C’est dans cet espoir que Sadako commença à plier inlassablement des feuilles de papier coloré. Malheureusement, elle mourût avant d’avoir fini, après avoir tout de même confectionné 644 grues. Des centaines d’autres enfants ont souhaité suivre sa voie et déposent, depuis, ces origamis symboles de paix au pied du monument.
Au bout du Mémorial, un musée raconte l’avant et l’après Bombe-A. Pour 50 Yens seulement, il est iimpensablede ne pas y aller !
Mais bien sur, l’attraction principale est le triste Dome-A (Genbaku Dome), seul bâtiment ayant survécu à la déflagration, était à l’origine le Palais d’exposition industrielle de la préfecture d’Hiroshima. Le bâtiment n’a pas été touché depuis la bombe (à part quelques consolidations).
L’autre spécialité d’Hiroshima, culinaire cette fois
Hiroshima est aussi connu pour ces crêpes, les fameuses Okonomiyaki. Il s’agit d’une crêpe fourrée avec des nouilles (Udon en général) avec du chou, du bacon et un œuf. Voilà pour la version classique. Il y a après des variantes avec des huîtres, des légumes, des sauces différentes. L’Okonomiyaki est une vraie institution à Hiroshima, un « village » lui est d’ailleurs dédié ! Hormis le faite que ce plat est délicieux, la préparation se fait sous vos yeux et on peut alors admirer la dextérité du cuisiner qui en gère parfois 10 devant devant lui.