Koya San est un centre bouddhiste d’importance à 3h d’Osaka perdu dans la fôret. A 900 mètres d’altitude, au sommet du mont Koya (probablement la seconde montagne la plus sacrée du Japon), se trouve le temple Kongobu-ji, fondé en 816 par le moine Kukai (également connu sous le noms de Kobo-Daishi) et devenu le temple principal du bouddhisme Shingon. Depuis, 120 temples et monastères ont été installés sur la montagne, en faisant un centre religieux de premier plan. Certains d’entre eux proposent un hébergement aux pèlerins et aux visiteurs, où des repas végétariens sont servis, où également la possibilité de s’initier à la pratique de zazen, la méditation zen. Le site est classé au patrimoine mondial de l’Unseco. Haut lieu de pèlerinage, il est dit que le Bouddha du Futur renaîtra à Koyasan et qu’il ressusciterait toutes les personnes qui l’entourent. De ce faite, le cimetière de Koyasan est immense, perdu dans les cèdres géants et comprend les tombes de hautes personnalités du Bouddhisme.
Selon la superstition, l’Okunoin n’est pas vraiment un cimetière, mais plutôt un lieu d’attente pour la résurrection. Il est dit qu’un jour Kukai sortira de sa méditation lorsqu’arrivera Miroku, le Bouddha du futur. Alors, toutes les âmes reposant autour de lui (ou dont les cheveux ou cendres ont été placés par des proches devant le mausolée), se lèveraient avec lui. En attendant l’avènement de cette prophétie, le nombre de tombes ne cesse d’augmenter à l’Okunoin qui en comporte déjà plus de 200 000 et se trouve être le plus grand cimetière du Japon.
Par contre, j’espère que vous n’êtes pas pressés, car la résurrection viendra dans plus ou moins 5.6 milliards d’années…. à quelques décénies près.
Traverser le pont Ichi no Hashi qui ouvre la voie à l’Okunoin revient à traverser un pont entre deux mondes. La tradition veut que Koda Daishi lui-même vient à notre rencontre à cet endroit et nous accompagne vers son Mausolé, donc il faut joindre les mains et saluer avant de franchir le pont.
Les styles des monuments funéraires varient trop pour que l’œil puisse s’attarder sur chacun mais les cénotaphes les plus spectaculaires attirent l’attention, comme celui qu’une entreprise d’insecticides a dédié à ses victimes termites.
A l’inverse, l’entrée secondaire du cimetière, située en face de l’arrêt de bus Okunoin-mae, débouche sur les sépultures les plus récentes au granit raffiné, comme verni, mais au côté artificiel, qui ôte toute individualité aux résidences éternelles.
Naka no Hashi, le deuxième pont. La rivière est appelée Kin-no-kawa, ou La Rivière d’Or, liée à la rivière vers l’au-delà. Après avoir franchi le point, on entre dans l’autre-monde. Sugatami-no-ido (姿見の井戸) ou Puits des Réflexions, se situe juste après le pont. Si en regardant dans le puits on ne voit pas son reflet, la personne mourra dans les 3 ans à venir.
Gobyo no Hashi annonce le passage à un niveau encore plus avancé du sacré. La passerelle, dont les trente-six planches portent gravées au dos des divinités bouddhiques, est elle-même considérée comme telle. Il est de rigueur d’à nouveau s’incliner les mains jointes pour invoquer Kûkai avant de la franchir.
L’espace qui s’ouvre alors nécessite le plus grand respect. Nourriture, boissons et photographies n’y sont pas tolérées. Un peu plus loin, sur la gauche, une cabine de bois abrite la pierre de Miroku qui, soulevée, pèse le poids des péchés de la personne. Par l’entremise de petits interstices sur les parois, il est possible d’accéder à la pierre et il est de coutume d’essayer de la prélever d’une main pour la placer en hauteur sur une étagère.
Une fois cette épreuve passée, le Tôrô-dô se dessine à travers les arbres. Ce pavillon des Lanternes renferme des centaines de lanternes, dont 2, selon la légende, brûleraient sans faiblir depuis plus de 1000 ans (l’une offerte par Kishin, l’autre par l’Empereur Shirakawa) !
Flamme au bout de la nuit, il est le dernier bâtiment avant le cœur saint du cimetière, l’ultime pèlerinage qui justifie la venue aussi loin dans la forêt de tant de fervents fidèles, la demeure éternelle de Kûkai. Le Gobyo renfermerait le fameux Kôbô Daishi, toujours méditant, jamais soupirant. Chaque jour, des repas sont déposés à sa porte, en soutien pour son effort, alors que moines et laïcs se recueillent en silence ou en récitant à voix basse des sutras.
L’accès au temple principal se fait par une marche de 2km, soit 40mn, par une allée pavée traversant une forêt de cèdres plusieurs fois centenaires entre lesquels se trouvent plus de 200 000 tombes, dont certaines plus que millénaires, des mémoriaux et des statues de personnages historiques. On peut y reconnaître des noms importants de l’histoire japonaise comme Toyotomi Hideyoshi ou Oda Nobunaga. On peut aussi y voir des tombes plus originales, en forme de fusée spaciale ou comme celle construite par une entreprise d’insecticide en hommage à toutes les termites ayants succombées à cause de leurs produits.
La légende raconte que Kobo Daishi jeta son sankosho (un objet cérémonial Bouddhiste) depuis la Chine où il étudiait, vers le Japon. De retour au Japon, alors qu’il cherchait un endroit pour implanter le siège de sa religion, il trouva son sankosho dans les branches d’un pin à Koyasan et commença la construction du Garan. Soit disant, le pin serait toujours là. Il est d’ailleurs courant de voir des personnes à genou devant le pin cherchant des épines de pin regroupées par 3 (signe de chance).
Les deux bâtiments principaux du Garan sont le Kondo Hall et le brillante Pagode Konpon Daito vermillon. Mais l’ensemble compte plus d’une vingtaine de bâtiments, sous les pin millénaires.
Il y a d’autres sites très intéressant à voir que je ne connais malheureusement pas… une raison pour moi d’y retourner !
C’est aussi l’occasion pour séjourner dans un temple et de profiter de l’endroit au calme de la nuit, car même si Koyasan est envahi par les bus en journée, il n’y a plus personne passé 17h. De même, le tourisme de masse n’a pas encore touché Koya-san, de ce faite, il y a peu de restaurants et de boutiques, mais pas de soucis, tous les temples proposent la demi-pension. Shojoshin-in Temple : A partir de 9500¥. réservation possible à l’Office du tourisme ou bien sur le site de « Japanese GuestHouse ». Les chambres sont très bien entretenues, le temps est situé juste à l’entrée de l’Okuno-in. Le repas végétarien y est succulent mais il faut aimer le tofu, il est cuisiné sous toutes les formes possibles et imagniables.
Le matin, les lève-tot peuvent assister aux piètres des moines avant le petit déjeuner. J’ai malheureusement raté cette séance, mon réveil n’avait pas été correctement activé
Koyasan fait parti des « Sites sacrés et chemins de pèlerinage dans les monts Kii« . De nombreuses routes mènent au centre de Koya-san. L’une d’entre-elles vous mène même jusqu’à Hongu Taisha de l’autre côté de la péninsule (à plusieurs jours de marche) et s’appelle Kohechi. Bien sur, il est possible de n’en faire qu’un petit bout, de d’emprunter l’une des petites balades de quelques kilomètres.
Passez par l’impressionnante Porte Daimon, à l’entrée de la ville (ou la sortie selon comment vous arrivez….).
Yakushima est une petite île se trouvant au sud de Kyushu. Réputée pour ces cèdres millénaires et ces rivières, l’île est aujourd’hui surtout connue pour avoir inspiré le maitre Hayao Miyazaki pour son animé Mononoke Hime.
Shiratani Unsuikyo : une vallée verdoyante avec une flore magnifique et exubérante, des petites rivières, de la mousse et des arbres extraordinaires. L’entrée est payante (300¥). On y accède en bus depuis Miyanoura, mais attention il y en a peu (8h20 et 10h20) en matinée donc soyez ponctuels ! Il y a 3 randonnées possibles sur le site. Si Shiratani Unsuikyo est votre seule visite de l’île, alors optez pour Bugyosugi qui vous donnera un bel aperçu de l’île. Si plus de marches vous attend après, alors le trajet le plus court suffit (car vous allez voir la même chose ou presque dans vos autres balades).
Taiko Iwa : la bonne blague !! 300m de marche mais je ne sais pas si ce n’est pas plutôt 300m de dénivelée positif plutôt ! Cette balade nous a littéralement achevé. C’est certes très court mais le sentier est TRÈS raide. Nous avions les cuisses fusillées après l’ascension. Bon la vue est magnifique il faut reconnaitre mais il faut un petit moment pour s’en remettre.
Arakawa trail : vous longez une ancienne voie ferrée sur plus de 10 kilomètres. La première partie est pénible car vous marcher entre les poutres de la voie puis à partir de Kusagawa Crossroad, après 5km, des planches de bois sont installées entre les voies pour former un beau chemin régulier sur encore 5km.
Wilson Stump : l’accès à Wilson Stump (puis Jomon Sugi) releve plus de l’escalade que de la rando tranquille, alors qu’il s’agit là des 2 grosses attractions de l’île. Il faut donc s’accrocher pendant au moins 30 pour rejoindre Wilson Stump, un tronc creux impressionnant avec son petit hôtel et ces offrandes. Puis c’est encore une grosse heure de « montée descente » jusqu’à Jomon Sugi.
Jomon Sugi : cèdre au tronc de 16m de diamètre qui aurait entre 2100 ans (selon les scientifiques) et 7200 ans (selon la circonférence de son tronc). L’attraction phare de l’île où touristes japonais et cars de scolaires font la queue pour voir l’arbre millénaire.
Miyanoura-dake : mont culminant de l’île avec ces 1936 mètres. Le sentier sud est très difficile alors que sa partie sud est plus simple et photogénique.
Nagata Inakahama : dans un tout autre registre, Yakushima offre de très belles plages dont celle-ci. Le sable est grossier, la plage est propre (bien sûr, c’est le Japon !) et l’eau est bonne… Bien qu’elle semble fraîche par rapport à la température extérieure.
Il y a encore plein de choses à voir et à faire mais je n’ai malheureusement pas pu tout tester ^^.
Pour être passée devant Shiratani hut, cela ne donne pas envie. Il s’agit de l’arrêt pipi de tous ceux qui font Shiratani ravine (et ça fait beaucoup de monde), l’endroit sent très mauvais et c’est très glauque ! Comment dire….l’odeur des WC est plus qu’inconfortable, l’endroit n’est vraiment pas sale en soit mais il s’agit d’une construction en béton brut qui pourrait passer pour le lieu de tournage d’un film d’horreur. Je ne saurais dire si les autres huttes sont identiques à celle-là mais j’ai cru comprendre qu’elles étaient un peu dans le même style. Les huttes moins fréquentées n’ont pas de sales odeurs d’ammoniaque mais sont habitées (souris pour la plupart). Voilà voilà, vous êtes prévenus. Cela ne donne pas envie, et pourtant je ne suis pas délicate !! Toutes les huttes ont des WC et presque toutes ont de l’eau.
Essayer d’arriver à Takatsuka hut car elle est propre et a été rénové en 2013 mais il n’y a pas d’eau ou de douche. Personnellement nous avons bu l’eau des rivières durant tout notre séjour.
Il y a à Miyanoura deux magasins qui proposent de louer pour plusieurs jours sac de couchage et autres pour un prix raisonnable. Attention néanmoins aux horaires de retour. Nous avons loué à Nakagawa sport et ils ont voulu nous faire payer 1/2 journées de location pour 40 minutes de retard !!! (Nous étions sensés rendre le matériel à 12h mais le bus ne nous déposait qu’à 12h40… Pas très commerçant tout ça !
Je sais qu’il est très dur de trouver des informations en français ou en angle s sur ce sommet donc voici ce que je peux dire.
Notre plan était de se rendre à Shiratani Unsuikyo, faire la grande boucle, puis se diriger vers Wilson Stump et Jomon Sugi pour dormir à Takatsuka hut puis faire l’ascension le lendemain. Sur le papier, cela semble réalisable, ce n’était qu’après tout que 10km de randonnée pour un créneau d’environ 9h (arrivée en bus à 9h au point de départ, arrivée estimée à la hutte à 18h). Mais il n’en est rien !!! Cela ne fait que monter et descendre par Shiratani Unsuikyo donc il faut avoir les cuiseaux bien en forme. Je pense que c’est plus simple de partir par Arakawa trail car de Arakawa à Wilson Stump, il faut à peine plus de 2 heures et c’est plat !! La route, qui longe une voie de chemin de fer, est un peu monotone mais pas fatigante. En revanche, c’est presque de l’escalade jusqu’à Wilson Stump puis c’est du classique « je monte 200m pour redescendre de 50 mètres » pendant plus d’une heure jusqu’à Takatsuka Hut. Cette hutte a été récemment rénovée mais est très petite donc il est préférable d’arrivée tôt pour être sûr d’avoir une place. Il y a des toilettes (un peu hard core) mais pas d’eau. Après le chemin est très raide soit disant… Oui j’ai fait marche arrière car la chaleur de l’été plus la rando de Shiratani m’a achevé ! Aussi les huttes de montagne après Miyanoura-dake ne sont pas entretenues et cela ne me motivait guère à poursuivre (surtout après la vision de Shiratani hut).
En plein été, il fait chaud même à 1300m d’altitude, mais le sac de couchage ou une couverture de survie est néanmoins conseillé. Avec du recul je me dis qu’un hamac ferait aussi bien l’affaire.
Pour les repas nous avons opté pour un bento pour le premier repas puis des soupes instantanées avec un petit réchaud.
1er jour : Visite dans la journée de Shiratani Unsuikyo et dodo à Miyanoura ou Ando.
2eme jour : bus le matin pour Arakawa trail. 2h de balade le long de la voie ferrée (arrêt photos et sieste au bord de la rivière non incluses) puis 2h jusqu’à Takatsuka Hut (sans compter les pauses et les arrêts à Wilson Stump et Jomon Sugi) et dodo à Takatsuka.
3eme jour : levée aux aurores et ascension du Miyanoura-dake et redescente. Selon votre forme physique et votre vitesse de marche, prendre le dernier bus à Kigensugi ou Yakusugiland, ou bien dormir une dernière nuit en hutte (mais âme sensible s’abstenir).
4eme jour : plages et onsens pour se remettre des courbatures et de la fatigue !!
Cela fait donc qu’un ou 2 nuits en hutte, peu de repas à apporter avec soi et des journées pas trop fatigantes.
Pour ceux qui ne connaissent pas cet animé : REGARDEZ LE !!! Je ne serais être plus claire. Le film relate l’histoire d’un conflit entre les dieux de la forêt (animaux surdimensionnés gardien de la forêt) qui cherchent à préserver leur habitat et les hommes qui déforestent les lieux pour extraire du minerai et ainsi faire vivre toute une communauté d’oubliés de la société sur fond d’une petite romance entre un prince maudit et une fille-louve. C’est vraiment un récit magnifique, servis avec une bande son aussi sublime !
Bien qu’il soit possible d’y arriver en avion (mais c’est très cher), le ferry est de loin le meilleur moyen d’accéder à l’île. Au départ de Kagoshima, il y a 3 types de ferry :
Il est aujourd’hui possible de retirer de l’argent sur l’île à la Post Office avec une carte étrangère, y faire ces courses mais en revanche oubliez les bars et les restaurants animés le soir ! La ville est très très calme.
Parmi tous les sites réputés pour leur Onsen (sources chaudes), Kurokawa Onsen n’est pas le plus grand mais probablement le plus beau ! Perché dans les montagnes de l’île de Kyushu, ce petit village vous transporte à une autre époque, où l’électricité et les néons n’existent pas, où les petites auberges de voyageurs sont légions et les distributeurs automatiques bannis.
Kurokawa Onsen était déjà connu à l’époque Edo pour la propriété de ces eaux. Situé entre 2 grandes villes à l’époque (Hita et Taketa), de nombreux seigneurs féodales et voyageurs s’arrêtaient ici pour de reposer durant leur pénible voyage.
Aujourd’hui, l’endroit n’a rien perdu de son charme puisque presque rien autour de ce petit village ne vient déranger la tranquillité de ces occupants. Pas de grandes villes à proximité (même pas des petites d’ailleurs), pas de gare ou de ligne de chemin de fer, que des champs et le bruit de la rivière ! Il n’y a qu’une petite route, qui traverse le village dans sa longueur, sur laquelle des petites auberges traditionnelles sont installées. Un centre d’information tout petit, pas de combini ni pachinko, il est même interdit d’afficher des panneaux lumineux ou construire n’importe quoi n’importe comment, afin de préserver la belle image de ce petit village perdu dans la montagne. Ici, on vient pour les bains et que pour ça !
Pour vraiment apprécier la beauté des lieux, il faut rester dans l’une des auberges. Bizarrement, elles ne sont pas hors prix, probablement dû à l’éloignement des transports, mais bon, on est loin des prix d’auberge de jeunesse. Le rapport qualité/prix des chambres des Ryokans est néanmoins très intéressant !
A chaque voyage au Japon, je suis plutôt auberge de jeunesse. Après tout, au Japon, elles sont toujours bien situées, propres et le prix est très attractifs. Mais dans ce genre d’endroit, on fait péter la CB et on profite, même si ce n’est que pour une nuit, du luxe des Ryokan traditionnel. Nous avons donc logé une nuit à Sanga Ryokan, et c’est encore à ce jour, un de mes meilleurs moment au Japon.
A l’arrivée, on nous prend les clefs de la voiture afin de garer notre carrosse. A l’accueil, une mamie, avec des petites bases d’anglais, nous accompagne à notre chambre et oh surprise, nos valises nous attendent ! (PS : vous n’avez jamais remarqué qu’il n’y a que des personnes de +60 ans qui bossent dans les vieux Ryokan?) Après la découverte de la chambre et les cris d’excitations allant des ohhhh en whouawwwww, on saute dans nos Yukata pour découvrir le vrai bijou du Ryokan, les bains privés ! Et là encore, on est pas déçu et pour cause, le bain des femmes est le plus beau ! En règle générale, c’est toujours le bain des hommes le plus spacieux ou agréable mais alors que les hommes ont vu sur une belle palissade en bambou, nous avons la rivière rien pour nous ! Il y a aussi des bains intérieurs mais devant la beauté du bain extérieur, nous ne nous y attarderons pas.
Il est également possible de réserver gratuitement des bains privés, soit extérieurs, soit intérieurs. Nous avons opté au petit matin pour un bain dans un fût de cyprès (millénaire bien sur). L’odeur de l’eau dans le bain est indescriptible !
Avec notre magnifique chambre vient ensuite un magnifique repas servi dans la salle à manger. Kaiseki à 12 plats s’il vous plait ! Bon, le menu est joliment disposé devant vous mais tous en japonais, donc le mystère persiste pour la composition des plats et au final, c’est pas plus mal, cela rajoute au mystère ! Les plats ne sont pas copieux (mais bon, il y en a quand même 12 au final donc c’est bien suffisant), tous magnifiquement décorée, avec des mélanges de goûts subtils.
Bon mais c’est pas tout, l’appétit une fois rassasié, il est temps de retourner se baigner, pour aider à la digestion bien sur.
Ancienne capitale du Japon à l’époque où elle s’appelait Heijô-kyô (710), Nara possède le charme de ces petites villes de campagne mais avec ce petit plus que l’UNESCO ne tarda pas à découvrir, puisque 8 sites sont classés.
A Nara, les daims sont rois. Il y en a de partout, mais surtout à proximité des vendeurs de biscuits… Drôle de coïncidence non? Et que trouve t’on d’autre autour des daims et des vendeurs de biscuits me direz-vous? On trouve les bus et des bus de scolaires venus découvrir la ville. Lors de ma visite, il devait y avoir plus de scolaires avec leur jolis petits chapeaux de couleurs (pour différencier les classes) que de touristes !
En sortant de la gare, on tombe directement sur Kofukuji Temple et sa célèbre pagode à cing étages, symbole de la ville. Deuxième pagode la plus haute de Japon (seulement 7m. de moins que la Pagode du Toji Temple à Kyoto), sa dernière construction date de 1426. Le temple Kofukuji comptait à l’époque plus de 150 bâtiments. Aujourd’hui seuls quelques bâtiment subsistent mais la visite veut néanmoins le coup ! D’autant plus que c’est gratuit !
Un peu plus loin, se profile un immense bâtiment, qui n’a d’égale que la foule qui se trouve autour. Plus grande structure en bois construite par l’homme au monde, le Todai-ji, reconstruit en 1692, n’est pourtant aujourd’hui que les 2/3 de ce qu’il était auparavant ! Et c’est vrai que le bâtiment est impressionnant et il renferme le plus grand bouddha du Japon, haut de 15m et entièrement recouvert d’or.
Après avoir passé 5 jours à flâner dans les rues de Kyoto, Nara ne m’impression pas tant que ça. La ville n’est qu’un grand site touristique qui manque un peu de vie pour moi. Attention, les lieux sont emprunts d’histoire et c’est tout simplement magnifique…. mais mon cœur n’y est pas. Du moins, c’était avant de tomber sur Kasuga Shrine et ces milliers de lanternes qui l’entourent. Le chemin est incroyable, calme et envoûtant. Les lanternes sont toutes éteintes et j’imagine à quoi cela doit ressembler lorsque elles sont toutes allumées pour le Festival des Lanternes. Je vous conseille d’ailleurs de réserver cette visite pour la fin de la journée, le soleil descendant sur les lanternes (celles alignées à l’extérieur du temple) donne un côté magique au lieu. Je quitte donc l’allée des lanternes au coucher du soleil et il fera déjà nuit lorsque j’arriverai à la gare.
Comme vous dire… pour vous résumer mon ressenti sur cette ville… Kyoto est la ville où je veux finir mes jours. Suffisamment clair ? J’aime cette ville, son odeur, son paysages, ses temples, ses jardins (surtout), ses gens. Tout. Est-ce parce qu’il s’agissait de mon premier aperçu du Japon, lors de mon premier voyage… je ne pense pas. Pour y avoir passé 5 jours (et avoir le cœur serré en la quittant, il doit y avoir plus).
Que vous arriviez de Tokyo ou Hiroshima, ou de l’aéroport d’Osaka, vous arriverez très probablement à Kyoto par le train. La gare est centrale… mais pas les sites intéressants de la ville, donc inutile selon moi de chercher à loger près de la gare.
Pour vous déplacer, il y a le bus avec de nombreuses lignes (publics et privées) qui parcourent la ville mais on se perd vite et l’addition monte vite. L’idéal selon moi est la vélo. Vous le louez à la journée dans n’importe quelle auberge, parcourrez la ville en pédalant, s’arrêtant où vous le souhaitez et sans crainte car il y a très peu de vol dans la ville. Les vélos sont équipés de petits cadenas intégrés, que la plupart des japonais n’utilisent pas (encore un truc de touristes quoi ^^).
Higashiyama : le quartier situé à l’est de la ville, après la rivière Kamo. Dans les parages, il y a entre autre le quartier de Gion et les plus beaux temples et jardins de la ville.
Gare Centrale : sur le coup, je me contredis un peu. L’endroit ne renferme pas les plus beaux coins de la ville, mais plutôt les boutiques, restos et bars. Donc pour faire la fête, c’est par là que cela se passe.
La ville est inscrite au Patrimoine Mondiale de l’Humanité (UNESCO) depuis 1994 avec pas moins de 17 sites protégés. Donc autant dire que ceux qui aiment les belles choses et les vieilles pierres seront ravis, Kyoto est un vrai musée vivant !
Dans un ordre qui ne regarde que moins (c’est mon blog, je fais ce que je veux !), voilà mes préférences :
Hormis le Kinkakuji et quelques temples secondaires, les sites à ne pas manquer sont tous les uns à côté des autres. Donc super facile d’organiser sa journée? Ben non, car même si ils sont peut-être à coté, il y a tellement à voir que l’on a vite tendance à courir.
Si c’était à refaire, voilà comment mes journées seraient organisées.
Jour 1
- Ginkaku-ji (visite)
- Chemin de la philosophie
- Nanzen-ji (visite)
- Shoren-in (visite)
- Chion-in (visite)
- Kodai-ji (visite)
- Ryozen Kammon( photo)
- Kiyumizudera (visite)
- Higashiyama (balade en fin de journée)
Jour 2
- Gion, Pontocho et Nishiki market
- Byodo-in, Uji (visite)
- Sanjusangendo (visite)
- Tofukufi (en Automne)
- Fushimi Inari (GROSSE visite)
Jour 3
- Chateau Nijo
- Impérial Palace
- Kinkaku-ji
- Ryoan-ji
Je ne connais vraiment pas très bien ce coin-là mais je pense qu’il y a beaucoup à voir.
Et bien sur, compter encore un jour pour Nara.
Si il y a bien une question qui me fait dresser les cheveux sur le crâne, c’est bien celle-là ! Personne ne peut vous dire combien de temps passer dans chacune de ces villes. Tout dépend de vos centres d’intérêt. Perso, pour avoir fait les 2, je passerais 2 jours à Tokyo et une semaine à Kyoto mais mon ami (qui va d’ailleurs vivre à Tokyo d’ici quelques jours) me prend pour une folle ! Car lui ne se voit pas vivre ailleurs que Tokyo. Donc, si ce que j’ai écrit plus haut vous touche, ben prévoyez au moins 4 jours dans cette merveilleuse ville.
Ce week-end, direction le Fish River Canyon, deuxième plus grand Canyon au Monde après… zut, c’est quoi son nom déjà?? Ah oui, le Grand Canyon !
Hôtel réservé, plein de la voiture fait, c’est parti pour 7h de route ! Ça ne nous dérange pas de faire de longs trajets en voiture, la route est généralement belle. Bon, celle-là ne pas de quoi casser deux pattes à un canard mais plus on descend dans le sud, plus ça s’améliore.
On va passer devant plein de petits villages avec seulement un Spar et d’immenses pubs Coca-Cola. Des villages typiques africains non?
Il n’y a rien de bien exceptionnel ici. Il s’agit de formation géologique où d’énormes rochers arrondis ou parfaitement carré sont posés de façon hétéroclite.
En revanche, ici, la visite mérite l’arrêt. Il s’agit d’une forêt de Quiver Tree (arbre à carquois) avec de très beaux spécimens dans un décor aussi impressionnant. Le nom « arbre à carquois » est à l’origine des Sans (Bushmans) qui utilisent les branches creuses de l’arbre pour en faire des carquois pour leurs petites flèches. Si vous n’avez pas le temps ou l’envie de vous arrêter, il y a également de beaux arbres sur la route qui mène au Fish River Canyon donc n’ayez crainte, vous pourrez dans tous les cas admirer cet arbre bien étrange.
Le premier jour est donc consacré à la route. On prendra même de luxe de tomber en panne en plein désert. La voiture du copain n’aime pas chaud visiblement. C’est à la lumière du soleil couchant que nous arrivons à redémarrer. Un zèbre des montagnes admire la scène caché derrière des broussailles.
Nous avons réservé au Canyon Mountain Camp, le plus abordable des lodges de la chaine Gondwana. C’est très sobre (voir spartiate) mais propre et tranquille. Il fait nuit noire, nous n’avons aucune idée des paysages qui nous entourent.
Au petit matin, nous pouvons enfin profiter de la vue, ben c’est sûr que c’est calme le coin, il n’y a RIEN autour de nous, on a vraiment l’impression d’être perdu dans le désert ! Le Canyon Mountain Camp fait partie du lodge haut de gamme Canyon Lodge donc nous profitons de ses commodités pour demander un petit déjeuner copieux et en avant pour la visite !
C’est le deuxième plus grand canyon au monde. C’est un endroit à couper le souffle mais qui est malheureusement trop éloigné des autres points touristiques importants du pays et il est souvent mis de côté (ce que je conseille également de faire à moins de rester dans le pays plus de 3 semaines).
Au fond du Canyon, à quelques centaines de mètres plus bas, des randonneurs partent explorer le canyon accompagné de leur guide. Il faut réserver très longtemps à l’avance pour cet expédition et il est interdit de s’aventurer dans le canyon non accompagné ; de nombreux randonneurs y ont laissé la vie par le passé.
Je ne dirais pas que la visite ne m’a pas plu, mais bon, les canyons ne sont visiblement pas une passion chez moi. On tourne vite en rond, et on se dit qu’on n’a pas fait 8h de route en tout pour n’y rester qu’une heure. Donc on tourne, on se rend au Rocky Point faire notre petit cairn, on prend des photos et on repart au Lodge pour siroter quelque chose de frais. On aura au final passé plus de temps dans la terrasse du Canyon Lodge que sur le site de Fish River Canyon…
Le lendemain, on se lève tranquillement et reprenons la route du retour vers Windhoek. La visite était sympa mais est-ce qu’elle valait les 2x 8h de route… non. Donc à moins que vous ayez une passion pour les canyons, passer votre chemin.
Répertoriées parmi les plus spectaculaires chutes d’eau du monde et surtout les plus larges de notre planète (1700m. de large), les Chutes de Victoria servent de frontières naturelles aux pays du Zimbabwe et de la Zambie.
Bien qu’elles fussent connues des populations locales (comment auraient-ils pu les manquer??) sous le nom de Mosi-oa-Tunya, la « fumée qui gronde », c’est David Livingstone, explorateur écossais, qui fut le premier Européen à observer les chutes en 1855, et les renomma en l’honneur de la reine Victoria du Royaume-Uni. La ville zambienne voisine porte le nom de l’explorateur.
Les Chutes côté Zambie sont moins impressionnantes qu’au Zimbabwe mais mérite la visite (après tout, vous êtes juste en face non?). Pendant la saison sèche, un barrage dévie l’eau des Chutes pour une usine électrique, donc le débit est très faible. Mais pourquoi y aller alors? Pour la petite balade « sur » les chutes. Puisque le débit est faible, on peut aller se balader directement dans le lit du fleuve Zambèze et marcher littéralement sur les chutes. En plus de l’expérience excitantes, le paysage sur les chutes est incroyable ! Mais attention, il n’y a strictement aucune sécurité. Une activités très prisée, nager dans le « Devil’s pool« , une piscine naturelle aux abord des chutes.
En revanche, lors de la saison des pluies (vers Mars/Avril) le débit est impressionnant et comme on est vraiment très proche des chutes… douche garantie !
J’ai testé le Rafting dans le Zambèze et c’est incroyable ! C’est pas donné (115U$ la journée, du petit dej’ le matin au repas du soir compris) mais je le referais sans hésiter. Et c’est d’autant plus impressionnant que nous l’avons fait en période sèche. Les rapides sont plus dangereuses car le niveau de l’eau étant bas, on ressent mieux les rapides autour des rochers et des falaises autour de nous. Nous sommes partis avec la compagnie Safari par excellence et l’organisation était extra ! Ils viennent vous chercher devant votre hôtel, tôt le matin, vous proposent un petit dej salé très copieux suivi d’un briefing plein d’humour sur les règles de sécurité. A la fin de la journée, soda à volonté, très beau scenic-drive au milieu des villages traditionnels pour déposer un à un les employés et dîner au bord du Zambèze avant d’être raccompagné à l’hôtel (et heureusement, car je pense qu’aucune personne normalement constituée ne doit avoir la force de cuisiner après une journée aussi active). Je crois que toutes les compagnies proposent un peu les mêmes services mais je recommande quand même cette équipe là.
Du côté du Zimbabwe, voila les Chutes telles que l’on vous les montrent dans les magazines. L’entrée est 2 fois plus chère, environ 20U$ mais il ne faut pas passer à côté. Il y a plusieurs points de vue très intéressants et une carte détaillée à l’entrée du parc vous les présente. Ne ratez pas la « Rain Forest » où sorti de nulle part, une petite foret verdoyante se présente sous vos yeux. Cette fôret est d’autant plus impressionnante durant la période sèche où il n’y a autour de vous que des broussailles desséchées. La descente près de la première cataracte mérite aussi le détour.
La ville de Victoria Falls est plus coquette que sa voisine Zambienne mais malheureusement, on se fait agresser toutes les 30 sec. par les mendiants (surtout des enfants savant à peine marcher) ou par des hommes proposant du l’argent local à faible taux.
Il faut savoir que la banque vous échangera 1€ pour 3500 Zim Dollar, alors que l’on vous le propose à 8000 Zim$ dans les rues et même dans les hôtels. Il est plus facile de payer en
U$ d’ailleurs. Le monnaie a tellement perdu de valeur que les billets, pas plus gros que 20 000 Zim$ (soit 2,5€) ne sont imprimés que d’un côté car ils coûtent trop cher à produire.
Se faire livrer 4 pizza dans une auberge de jeunesse coûte 190 000 Zim$, tout cela en coupure de 5 000, on joue vite au Monopoly !
Se moquer c’est mal mais bon… il existe aussi des billets de 500Zim$ ! si jamais vous manquez de papier toilette, de mouchoirs ou de papier pour écrire vos mémoires, ça vous coûtera
moins cher d’utiliser ça que d’acheter ce qu’il vous manque. Avant la crise, 2 Zim$ équivalait à 1£ (Livre Sterling), il est bien loin ce temps !
Le marché artisanal autour des Chutes est très fourni mais soyez prêts à négocier sérieusement pour obtenir des prix raisonnables car ils sont habitués aux touristes.
Vous pouvez y aller par la route, sans problème. Mais comme beaucoup de loueurs font payer des sommes astronomiques pour autoriser le véhicule de location à passer la frontière, (voir, certains refusent carrément), vous pouvez toujours retourner sur Windhoek et rendre votre location et prendre en fin d’après-midi un bus qui vous conduira à Livingston en Zambie. C’est la compagnie Intercape qui propose cela et je peux vous dire, pour l’avoir tester, que c’est très bien et économiquement parlant, on y gagne ! Le trajet est certes long mais les bus sont très confortables, il y a de fréquents arrêts dans des stations services et cela peut vous éviter de longues heures de conduite.
Pour les Namibiens ayant les moyens, cette ville est le St-Tropez local, appelé alors Swakop’. Il y a des boutiques, pleins d’activités (quad, parachute, tyrolienne, survol du Namib en avion, ect…), des restaurants chics et de longues promenades sur la jetée. Mais en faite, pour nous autres touristes, Swakopmund est un endroit pour refaire le plein de nourriture, d’essence et de souvenirs. Je ne vous décrirai pas cette ville car elle me déplaît au plus haut point de part sa population raciste et son aspect et je ne voudrais pas interférer dans votre jugement.
Swakopmund compte aux alentours de 35 000 habitants. C’est sans doute la ville de Namibie où on parle le plus allemand (importante communauté germanique) et Afrikaans. Elle est d’ailleurs considérée comme la ville la plus blanche d’Afrique.
Pourtant, la ville a son charme, il est étrange de trouver une ville bavaroise au milieu du désert ! Tout y est propre et clinquant. On pourrait se croire sur Main Street à DisneyLand.
Par contre, il y fait très froid, le vent humide est perçant et n’espérez même pas vous baignez dans l’océan : l’eau est à une température constante de 12°C toute l’année.
Pour ceux qui souhaitent passer une nuit dans un vrai hôtel, il n’y a que l’embarras du choix. De très nombreuses Guesthouses et B&B sont présentes à Swakop’.
A 70km de Swakopmund se trouve la plus grosse colonie d’otaries à fourrure du monde. Le parc de Cape Cross appartient à l’état et donc l’entrée est payante, N$40/pers (voir Namibian Wildlife resort). Méfiez vous des horaires d’ouverture, le parc est fermé un jour dans la semaine. La visite est incontournable et l’odeur insupportable. En période d’accouplement, il peut y avoir 200 000 otaries et lors de la période de mise à bas, le site est alors interdit.
Au beau milieu des otaries (et des touristes) vous pourrez voir des chacals se balader tranquillement à l’affût d’une proie. Ils ne sont pas agressifs du tout et ne sont même pas peureux, ils vous passeront derrière sans se soucier de quoique ce soit.
La route qui y mène est goudronnée, il faut dont moins d’une heure pour rejoindre cape Cross depuis Swakop’.
Entre Windhoek, via Okahanja, et Swakopmund se trouve le Spitzkoppe qui abrite des milliers de peintures et gravures rupestres.
L’endroit où ils sont concentrés est nommée Bushman Paradise. On y accède après une ascension « a pic » où l’on s’aide d’un fil métallique. On peut circuler librement dans le site. Un autre point important du site est le »Golden Snake ». Petite anecdote perso : il nous aura fallu plusieurs heures pour le trouver alors que le site où il est est touuuuuuuut petit. Il est un peu caché mais c’était amusant…
Il est très facile d’escalader ces rochers, qui sont extrêmement poreux, on se retrouve à marcher sur des pentes à 45% sans craindre de déraper.
Il y a une vingtaine de points où poser sa tente. Je ne les ai pas tous testé malheureusement mais celui de Bridge Point est selon moi le plus agréable. Les couleurs lors du couché du soleil sont indescriptibles.
L’entrée du site est payante mais très peu chère, N$5 si mes souvenirs sont exactes pour voir les gravures et N$10 par personne pour le camping. Il y a des douches et des toilettes mais uniquement à l’entrée du site (donc si vous voulez un peu d’intimité, vous vous retrouvez à 500m. des toilettes). Il s’agit plus d’un Bush Camp.
Voila un site pas du tout connu et pourtant intéressant. Philips Cave est une grotte préhistorique qui contient quelques peintures « de l’époque », que l’on peut approcher sans être arrêté par une barrière ou un garde ! Il faut je pense vite y aller avant que, j’en suis sur, des personnes sans scrupule y mette la main dessus… La randonnée doit faire 3h aller/retour et il n’y a pas d’ombre. Ca monte, ça descend, puis ça remonte. Le chemin est indiqué par des flèches blanches peintes à même la roche et il ne faut prendre peur en voyant les flèches indiquer la montagne suivante, la marche est un peu sportive mais pas trop raide.
Dans le même site, il y a le Bull’s Party, groupe de rochers de forme ronde assez marrant et surtout Elephant Head. Il s’agit d’un Koppe en forme d’éléphant, certains voient juste un de face, mon ami en voit aussi un de profil, les formes des pierres permettent de laisser courir l’imagination.
Je compléterais mon blog probablement depuis Warmquelle si je n’avais du retourner en France à défaut de visa. Car cet endroit est magique. Trop souvent négliger, ce site est à mon goût le paradis sur terre et après Sossusvlei, le deuxième plus bel endroit du pays.
Warmquelle, qui signifie « source chaude » (je vous laisse imaginer la suite…) et se trouve à quelques kilomètres de la ville de Sesfontein au nord du pays. Sans le savoir, on y passe devant en se rendant dans le cœur du Kaokoland, vers Opuwa ou Epupa.
Après 10km d’une piste affreuse, vous tomberez sur un tout petit lac où l’eau, arrivant d’une petite cascade, est à environ 30°C. L’eau est bonne pour la baignade, pas de problème (ni grosses bébêtes genre crocos, ni petites genre microbes). Plus haut, vous pouvez suivre la rivière sur quelques kilomètres, en pataugeant dans l’eau ou en se baignant dans des sortes de vasques où l’eau peut être très chaude ou très froide.
Le couché de soleil est pour ma part le plus beau du pays.
La route est chaotique et accessible uniquement en voiture surélevée type jeep par contre, avoir un 4X4 n’est pas obligatoire. Il faut juste une voiture suffisamment haute pour franchir les cailloux au milieu de la route. Cela semble effrayant ainsi mais c’est plutôt facile. Une voiture classique en revanche ne peut pas y accéder.
Vous pouvez dormir à côté du petit lac ou sur la falaise pour la modique somme de N$20/voiture. Il y a un WC et une douche (qui fonctionne vraiment mal). Mais pas d’électricité, ni poubelles, ni chaises ou tables. C’est plus du Bush camp (camping sauvage) qu’autres choses. Les N$20 sont plus symboliques qu’autre chose.
Attention : des hyènes solitaires traînent parfois dans le camping donc je vous conseille de mettre toute la nourriture (poubelles comprises) à l’abri dans la voiture et vous ne serez pas dérangés.
Pour suivre de temps en temps les forums sur la Namibie, j’ai cru comprendre que le site était devenu un endroit assez touristique et que dû à sa petite taille cela pouvait vite devenir n’importe quoi. ‘espère que vous aurez la même expérience que moi là-bas, car c’est à ce jour l’un de mes meilleurs souvenirs Namibiens.
Le Parc d’Etosha est la première destination touristique du pays mais ce n’est pas pour autant que vous croiserez beaucoup de monde dans le parc. Par contre, avoir une réservation pour un bungalow ou un emplacement de camping dans le parc peut s’avérer impossible.
Je ne vous décrirais pas tous les points d’eau à voir car leur fréquentation peut changer selon la saison, le vent, et des tonnes d’auprès facteurs que seuls nos amis à poils maîtrisent parfaitement. Par contre, une chose est sûre, la meilleure période pour aller à Etosha est d’Août à Octobre, à la fin de l’hiver, avant le période des pluies, au moment où la sécheresse se fait le plus ressentir et où les animaux migrent vers les points d’eau aménagés (bien sur à proximité des routes du parc).
Il est interdit de sortir des routes balisées. La partie Ouest du parc est réservé aux chercheurs et à certains Tours Opérateurs mais ne représente pas un intérêt fort, on en voit déjà suffisamment dans la partie Est.
Le parc national d’Etosha est la plus grande réserve naturelle de Namibie, d’une superficie de 22 275 km² et la troisième mondiale. A sa première création le 22 mars 1907, alors que la Namibie était une colonie allemande, le parc couvrait plus de 90 000 km² ! Il s’agit de la deuxième réserve créée en Namibie, jusqte après le parc de Caprivi. Le public n’a accès qu’à un tiers du parc environ (et c’est déjà suffisant), correspondant au lac salé asséché il y a plusieurs millions d’années aussi appelé le « pan d’Etosha » (en bleu sur Google map, mais il est bien blanc sec en réalité). Ce dernier représente 23% de la superficie du parc. Le lac se remplit d’eau à la saison des pluies durant quelques semaines, attirant des milliers d’oiseaux, notamment des flamants roses (!!!).
En dialecte nama, Etosha signifie « le grand vide » qui fait référence à une dépression couvrant environ 5 000 km2.
Le parc d’Etosha est doté de pistes vraiment très bien entretenues (possible donc d’y accéder avec une voiture citadine) et de 2 sortes de points d’eau :
Ce sont d’ailleurs devant ces points d’eau que vous aurez le plus de chance de voir des animaux. Enfin, il y aura partout autour de vous des animaux, mais à ces points d’eau, leur nombre est multiplié par 100 ou plus !
Durant la période des pluies, des lacs temporaires se créés un peu de partout dans le parc et il y a donc moins de chance de trouver de larges troupeaux autour d’un point d’eau aménagés près des pistes. Voici pourquoi la visite d’Etosha est préférable durant la période sèche.
Même si il y a plus de 110 espèces d’animaux présent à Etosha, tous n’y transitent pas. Vous ne verrez donc pas de rhinocéros blanc et en raison du manque d’eau 300 jours par an, pas de crocodile, hippo ou buffles d’eau. Pour ceux-là, rendez-vous à Caprivi.
Etosha est réputé dans le monde entier pour ces colonies d’oiseaux, mais n’étant pas une experte, je ne pourrais guère vous en dire plus.
Au couché du soleil, il faut rentrer ; soit dans son lodge de luxe situé à l’extérieur du parc (il y en a des centaines), soit dans l’un des trois Camps du Parc. Tenus par le gouvernement, ils sont chers et mals entretenus (mais j’ai cru comprendre qu’ils avaient été rénové). Par contre, ils présentent l’atout indéniable de disposer d’un point d’eau éclairé la nuit où l’on peut admirer la vie sauvage la nuit dans un silence religieux. Girafes, éléphants, lions et antilopes par dizaine se présentent tour à tour (enfin, sauf pour les éléphants qui refusent de faire la queue) au point d’eau. Des gradins sont disposés sur un côté du point d’eau où l’on vient admirer en silence le rituel.
Donc une fois la nuit presque tombée, les portes de ces camps se ferment et nous autres, humains, nous retrouvons en cage, à observer les animaux qui se promènent en liberté devant nous. Génial comme concept, non?!
Les horaires de fermeture des portes du camp ou de la sortie du parc sont affichés à l’entrée. Attention, une amende est distribuée aux retardataires. Et ne pensez même pas appuyer sur le champignon au retour pour rentrer dans les temps, on vous observe de loin depuis les tours de guets du camp afin de s’assurer que vous respecter les limites de vitesse. (Si si, je me suis faite avoir mais en jouant les innocents, on a juste eu droit à un avertissement… soit disant ils arrivent à évaluer notre vitesse selon la quantité de poussière qu’on dégage !)
Le meilleur de ces camps, et aussi le plus bondé, est selon moi Okaukuejo et son point d’eau est généralement le plus visité la nuit. Une famille de rhino noir (espèce en voie de disparition) et des éléphants sont les grands habitués de ce point d’eau là. Le point d’eau du Halali est le plus esthétique et généralement fréquenté par des éléphants. Celui du Namutoni reste peu fréquenté et le Fort aurait besoin d’une petite rénovation mais l’endroit est très beau et assez surprenant.
Tous les Camps ont une piscine (sérieusement appréciée après avoir passé de longues heures en voiture dans la poussière), d’un restaurant et de boutiques. Attention, il n’y a pas de banques en revanche !
C’est assez contradictoire, je sais. Mais des toilettes se trouvent éparpillées dans le parc simplement protégé par un grillage défoncé et une porte (ouverte la plupart du temps) que l’on actionne en sortant de son véhicule. Donc attention à ne pas croiser un lion à l’affût d’un pauvre touriste à la vessie pleine ^^.
Pour ma part, 3 jours/2 nuits dans le parc sont suffisants. D’une part, vous allez croiser des animaux un peu partout dans le pays durant vos aventures. Après, en deux jours, on a le temps de voir des milliers d’animaux et à la longue, ça lasse une peu.
J’aime après loger dans 2 Camps différents afin de ne pas visiter toujours les mêmes endroits. Etant donné la vitesse maximale dans le parc (60km/h) et les très nombreuses pauses, on ne peut rarement faire des centaines de kilomètres dans la journée… et cela permet d’éviter de ne graviter autour d’un seul endroit dans le parc.
Même si les lions sont très présents dans le parc, il n’est pas sur d’en voir à chaque fois. Pour en voir à coup sur, il y a 2 règles à suivre :
A mon goût, le plus bel endroit de Namibie (non du monde !). Mais réussir son séjour à Sossusvlei demande de la pratique, en voici les ficelles.
Déjà un petit récap des lieux :
- Désert du Namib : s’étend sur toute la côte atlantique namibienne de la Skeleton cost dans le Kaokoland (au nord) jusqu’à la frontière sud-africaine (au sud) donc c’est vague de dire qu’on veut voir le Namib. Le Namib est aussi le vieux désert du Monde.
- Sossusvlei : Région du désert incontournable, celle que l’on viste lors d’un séjour en Namibie engénéral
- Sesriem : « ville » la plus proche…. enfin, plutôt qu’une ville, il s’agit d’une station essence et d’un lodge… le Bagdad Café local
La porte de Sesriem qui donne accès au parc de Sossusvlei ouvre à deux horaires différents. Les personnes ayant dormi dans le camping de Sesriem peuvent entrer dans le parc en premier. La porte ouvre environ 1h avant le lever du soleil.
Pour les personnes de l’extérieur, il faudra attendre 1h pour entrer dans le parc et malheureusement, le soleil se sera levé depuis.
Il n’y a pas de lodge dans le parc de Sesriem, seulement un camping où il est extrêmement difficile d’avoir une place ! Et si vous n’en avez pas, pointer vous sans résa et attendez de voir si tous les spots sont pris. Car les agences ont un emplacement garanti qu’ils n’utilisent pas forcement.
Il n’y a que des avantages à dormir dans le Camping, à part si vous souhaitez un bon lit douillet. Le camping est entièrement équipé, il vous permet d’entrée dans le parc avant tout le monde pour profiter d’un peu de solitude et pour finir vous avez accès facilement aux charmantes petites dunes Elim, aux couleurs vives.
Une activité très prisée dans le désert est d’admirer le lever du soleil sur le haut de la dune 45 et pour cela, il vous faut partir à l’ouverture de la porte car cette dune, comme son nom l’indique, se trouve à 45km de la porte, il vous faudra 45min pour y aller (vitesse limitée à 60km/h dans le parc et route en piteuse état à certains endroits bien qu’ils la réparent régulièrement). Compter 15min d’ascension à la file indienne et vous y êtes !! A certaines périodes, on fait la queue et de mémoire, c’est le seul endroit, le seul moment où on voit une concentration de touristes aussi dense dans le pays. Ensuite, il reste quelques kilomètres à faire pour arriver au cœur du désert du Namib : Sossusvlei.
Je vous conseille de filer directement à Deathvlei avant qu’il n’y ait trop de monde pour les photos et surtout, qu’il fasse trop chaud. C’est un paysage irréel aux couleurs sublimes : un ciel bleu, du sable orange, de l’argile blanc sous vos pieds et des troncs d’acacias morts noir ébène… Amateur de photo? C’est ici que vous réaliserez certains de vos plus beaux clichés. Il faut compter 30min de marche, peut-être même moins.
Deathvlei signifie « marais mort » et est entouré par les dunes de sable les plus élevées du monde, dont la plus haute qui atteint entre 300 et 400 mètres (350 mètres en moyenne, surnommée « Big Daddy » ou « Crazy Dune »).
Si vous y accédez en 4X4, vous aurez le droit d’aller vous promener avec votre voiture, mais ne pensez pas que c’est le mieux à faire car il faut une excellente pratique du 4X4 pour ne pas s’enliser. Pour éviter cela, dégonfler vos pneus, la surface du pneu augmente et vous avez plus d’accroche sur le sable. Et si cela arrive, les guides vous sortiront la voiture contre un petit billet. Pour les autres, il y a deux options : vous y allez à pied (5km) ou vous empruntez un taxi-désert, pour la somme de N$90 aller-retour/personne.
Pour les piétons, il est tout à fait possible de se balader dans le parc. Il y a des tables pour se poser, des arbres (si, si) pour trouver un peu d’ombre. Perso, je suis fan de ces arbres morts (bizarre hein?!). Les acacias, vivants eux, sont les rares plantes vivantes du coin. En revanche, il n’est pas rare de voir des oryx et antilopes.
Ce canyon n’a rien d’exceptionnel (comparé à Sossusvlei surtout) mais il se trouve seulement à quelques kilomètres du camping et que la température au fond de ce canyon semble fraîche après le désert. La pose dej’ ou goûter à cet endroit est agréable !
Les petites dunes sont à quelques kilomètres de l’entrée du camping. Les dunes sont flamboyantes au lever et coucher de soleil… Mais comme le lever est réservé à Sossusvlei, les dunes Elim sont la parfaite escapade en fin de journée.
Aaaaah solitaire. Voilà aussi quelques chose que l’on ne voit pas ailleurs ! Ne vous fiez pas à votre carte. Bien que Solitaire soit un point central dans cette région, il s’agit juste d’une station service qui fait également office de bar, glacier, poste, épicerie et craft-shop. Depuis quelques années, il y a un lodge qui apporte maintenant vraiment plus d’animation. Le nom viendrait du l’arbre quelque peu desséché à l’entrée de ce « complexe touristique » qui se trouvait là, seul, lorsque des farfelus ont décidé de s’installer ici.
A ne pas manquer : le pain aux céréales de Mr Mousse. Faites le plein, il se conserve bien et vous n’en trouverez pas un pareil ailleurs. Je n’ai jamais pu peser le pain, mais il faut vraiment la peine de s’arrêter car vous en aurez pour votre argent. D’ailleurs, ce pain est célèbre dans tout le pays !! Si, si, j’en ai entendu parlé à Windhoek et à Twyflefontein. Cela vous changera du pain de mie… Laissez vous aussi tenter par une tarte aux pommes, de l’épaisseur du Canyon de Sesriem !
Aussi, la passe de Spreetshoogte, TRES raide qui mène à Sesriem. Ca faut le coup de faire un petit détour pour savoir si vous aurez les tripes de la descendre. Il est conseillé de rouler à 2km/h dans cette passe… je vous laisse imaginer le dénivelé.
C’est après 5 mois dans le pays et plusieurs visites dans cette ville que l’on a osé me reprendre et me dire que cela se prononcé « Oka-a-nya ».
La ville est connue pour ces marchés du bois : L’attrape-touriste par excellence, il s’agit d’un très grand marché, proposant beaucoup d’articles, de toutes les tailles et formes. On vous dira que c’est fait-maison mais méfiez-vous, cela provient soit du nord du pays (Rundu), soit du Zimbabwe (à 90% des cas) où le bois est présent en bien plus grande quantité ! Si vous vous êtes déjà aventurés dans les souks Égyptiens ou Marocains, cela vous rappellera des souvenirs. On vous interpelle, vous dit d’entrer juste pour regarder, et on ne vous lâche plus jusqu’à ce que vous ne partiez avec quelque chose. Et si vous arrivez à sortir les mains vides, c’est celui d’à côté qui prend le relais.
En fait, il y a deux marchés, proposant les mêmes choses, un au nord, l’autre au sud de la ville, histoire d’être sûr que vous ne traverserez pas la ville sans participer à l’économie locale.
Personnellement, je prends plus de plaisir à arpenter les rues de Windheok qu’Okahadja où les vendeurs sont beaucoup plus délicats. Aussi, vous trouverez à Windhoek des objets bien plus travaillés, voir artistiques. La marché du bois de Swakopmund est quant à lui plus cher.
Après, vous trouverez aux bords des routes, des abords de campings ou près des sites touristiques des échoppes (il y en avait peu à mon époque mais je crois que cela a bien évolué) où vous trouverez probablement les mêmes articles, voir des objets plus intéressants. Intéressez-vous aux différents objets fait à partir de canettes de soda, vous serez surpris de voir ce qu’ils arrivent à faire avec. Perso, j’ai des coquetiers en forme d’autruche Sprite et une radio(qui fonctionne toujours par ailleurs) Coca-Cola.
Pour avoir passé 9 mois à Windhoek, il ne faut pas croire tout ce que l’on raconte sur la sécurité de la ville. Bien sûr, il faut être vigilant, comme dans n’importe quelles grandes villes, non? J’ai travaillé comme serveuse dans un restaurant et je n’ai jamais rencontré le moindre problème pour rentrer de nuit en moto. Ah si, il y avait un problème… trouver un endroit pour siroter un verre avec les collègues de travail à la fin de notre service car le choix à l’époque n’était pas très grand.
Pourquoi ce nom me dites-vous? Le vent s’engouffre dans les montagnes qui entourent la ville, à 1 700m. d’altitude quand même.
A oui une petite chose, ça se prononce « vin-douk » et non « ouin-douk », le nom est d’origine allemande et non anglaise.
C’est une ville d’inspiration purement allemande (avec un petit air de Main Street de DisneyWorld) et d’une incroyable propreté (surtout pour une grande ville africaine).
Le premier regard sur la population est surprenant en plusieurs points. Il n’y a pas/peu de mendicité alors que nous sommes dans un pays pauvre d’Afrique. La population noire (ne voyez aucune marque de racisme ici, c’est simplement qu’il y a une énorme différence entre la population d’origine noire et blanche en Namibie et qu’il est parfois nécessaire de les dissocier) est mieux habillée que vous et moi, à croire que ces jeunes gens vont au bal : robes du soir ou à la dernière mode, chaussures à hauts talons à paillettes et coiffures sophistiquées pour les femmes, portable à la ceinture et chemise soigneusement rentrée dans un pantalon à pinces pour les hommes (alors que ces derniers se rendent la plupart du temps sur des chantiers de constructions). C’est d’ailleurs là que l’on reconnaît les touristes qui se promènent sans honte en « tatanes », baggy et sac à dos.
Je pense que ce serait une erreur de zapper cette ville d’un circuit. Je ne dis qu’il faut y rester la semaine non plus ! Mais arpenter ses rues animées et ses magasins est très agréable. Ce n’est pas une ville étouffante, comme beaucoup de capitales « civilisées », la ville est aérée, belle et colorée. Je ne pense pas que beaucoup de capitale africaine ait son charme. Dans tous les cas, la première ou la dernière nuit de votre circuit devra se passer dans cette ville donc ne la vivait pas comme une corvée.
- L’église (« en pain d’épice », elle serait digne de figurer dans le conte d’Andersen « Hansel & Gretel »), de son vrai nom : ChristusKirche. Et ne pas oublier de prendre une photo au croisement des rues Fidel Castro et Robert Mugabe (où se trouve l’église). Bien que la Namibie n’est pas un Dictature, le 1er Président avait des amis… inquiétants.
- Tour dans le Township (bidonville) de Katutura, surprenant par ses couleurs, son animation et sa propreté.
- Visiter l’association Penduka. C’est une association de femmes démunies ou victimes d’handicap physique. Elles coudent, brodent, créent des choses d’une qualité incroyable. Et c’est pour la bonne cause ! Le Tour-opérateur « Face to Face Katutura » vous y emmènera en vous proposant un petit aperçu du Township de Katutura.
- Flâner dans les rues d’Independance Avenue.
- Shopping sur Independance Avenue, le Champs Elysée local, au Art Craft Center ou à Nomads (dans la rue piétonne) où l‘on peut faire de bonnes affaires et surtout permet d’avoir une idée des prix des objets artisanaux pour ensuite allez marchander.
- Le marché du bois à côté du parking du centre-ville ou dans la zone piétonne. N’oubliez pas de négocier surtout !!
- Si vous ne disposez pas d’une carte à jour ou tout simplement si vous en voulez une de plus, allez au Tourism Board Center (dans une rue parallèle à Independance avenue), ils vous en fourniront une gratuitement (du moins ils le faisaient à mon époque). Et juste en face de l’Office de Tourisme, il y a une belle librairie avec de nombreux beaux livres sur le pays, sa flore et sa faune et sa population.
Et surtout si vous avez oublié quelques choses dans vos valises, sachez que vous trouverez tout ce qu’il vous faut à Windhoek. Produits cosmétiques ou pharmaceutiques, gadgets pour la rando ou nourriture, vous trouverez tout sans problème sur Independance Avenue.
- Manger à Joes’BeerHouse (le steak de Zèbre est une valeur sure, j’ai dû manger à moi seule plusieurs troupeaux ^^), une institution dans cette ville qui peut sembler inanimée la nuit venue. Et si vous n’avez pas le temps d’y manger, aller au moins y boire un verre, la déco est superbe !
- Boire un verre de vin au Château de Heinitzburg (Relais & Châteaux) à l’heure du coucher du soleil pour jouir de la vue imprenable sur la ville – Pour les accros du de Mc Donald, surtout testez le Steers, c’est une chaîne de burgers sud’af avec de la vraie viande dedans !! Oubliez les steaks hachés de l’épaisseur d’une feuille de cigarette et goûtez au Herero Rolls avec un vrai filet d’onglet pour un prix dérisoire. Malheureusement, nous avons goûté notre premier Burger Steers quelques semaines avant le retour, un grand regret, encore aujourd’hui !
- Mugs & Beans : pour le midi, je vous recommande cet endroit. Les sandwichs, élaborés et copieux, sont plus chers qu’en ville mais ils sont délicieux. Servis dans une assiette avec couteau/fourchette, un bon sandwich serait presque suffisant pour 2 personnes ! Avec un petit café Latté au miel et boule glacée vanille / caramel…. on ne veut plus partir de cet endroit ! Terrasse en hauteur qui donne sur le marché au bois du centre-ville.
Quelle question?! Au Londiningi GuestHouse (oui, c’est un peu long à prononcer mais c’est un super endroit. Bon, je vais vous dire la vérité, c’est une amie qui tient ça et j’ai travaillé pour elle pendant presque 6 mois. La « jolie » peinture sur le mur, ben c’est moi qui l’ai faite ^^. Mise à part mon côté absolument pas impartiale, c’est un super endroit, décoré avec beaucoup de gout et par les jeunes de Katutura, en collaboration avec de nombreuses associations d’aide à la population, et avec une équipe géniale.
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