Ce week-end, direction le Fish River Canyon, deuxième plus grand Canyon au Monde après… zut, c’est quoi son nom déjà?? Ah oui, le Grand Canyon !
Hôtel réservé, plein de la voiture fait, c’est parti pour 7h de route ! Ça ne nous dérange pas de faire de longs trajets en voiture, la route est généralement belle. Bon, celle-là ne pas de quoi casser deux pattes à un canard mais plus on descend dans le sud, plus ça s’améliore.
On va passer devant plein de petits villages avec seulement un Spar et d’immenses pubs Coca-Cola. Des villages typiques africains non?
Il n’y a rien de bien exceptionnel ici. Il s’agit de formation géologique où d’énormes rochers arrondis ou parfaitement carré sont posés de façon hétéroclite.
En revanche, ici, la visite mérite l’arrêt. Il s’agit d’une forêt de Quiver Tree (arbre à carquois) avec de très beaux spécimens dans un décor aussi impressionnant. Le nom « arbre à carquois » est à l’origine des Sans (Bushmans) qui utilisent les branches creuses de l’arbre pour en faire des carquois pour leurs petites flèches. Si vous n’avez pas le temps ou l’envie de vous arrêter, il y a également de beaux arbres sur la route qui mène au Fish River Canyon donc n’ayez crainte, vous pourrez dans tous les cas admirer cet arbre bien étrange.
Le premier jour est donc consacré à la route. On prendra même de luxe de tomber en panne en plein désert. La voiture du copain n’aime pas chaud visiblement. C’est à la lumière du soleil couchant que nous arrivons à redémarrer. Un zèbre des montagnes admire la scène caché derrière des broussailles.
Nous avons réservé au Canyon Mountain Camp, le plus abordable des lodges de la chaine Gondwana. C’est très sobre (voir spartiate) mais propre et tranquille. Il fait nuit noire, nous n’avons aucune idée des paysages qui nous entourent.
Au petit matin, nous pouvons enfin profiter de la vue, ben c’est sûr que c’est calme le coin, il n’y a RIEN autour de nous, on a vraiment l’impression d’être perdu dans le désert ! Le Canyon Mountain Camp fait partie du lodge haut de gamme Canyon Lodge donc nous profitons de ses commodités pour demander un petit déjeuner copieux et en avant pour la visite !
C’est le deuxième plus grand canyon au monde. C’est un endroit à couper le souffle mais qui est malheureusement trop éloigné des autres points touristiques importants du pays et il est souvent mis de côté (ce que je conseille également de faire à moins de rester dans le pays plus de 3 semaines).
Au fond du Canyon, à quelques centaines de mètres plus bas, des randonneurs partent explorer le canyon accompagné de leur guide. Il faut réserver très longtemps à l’avance pour cet expédition et il est interdit de s’aventurer dans le canyon non accompagné ; de nombreux randonneurs y ont laissé la vie par le passé.
Je ne dirais pas que la visite ne m’a pas plu, mais bon, les canyons ne sont visiblement pas une passion chez moi. On tourne vite en rond, et on se dit qu’on n’a pas fait 8h de route en tout pour n’y rester qu’une heure. Donc on tourne, on se rend au Rocky Point faire notre petit cairn, on prend des photos et on repart au Lodge pour siroter quelque chose de frais. On aura au final passé plus de temps dans la terrasse du Canyon Lodge que sur le site de Fish River Canyon…
Le lendemain, on se lève tranquillement et reprenons la route du retour vers Windhoek. La visite était sympa mais est-ce qu’elle valait les 2x 8h de route… non. Donc à moins que vous ayez une passion pour les canyons, passer votre chemin.
Répertoriées parmi les plus spectaculaires chutes d’eau du monde et surtout les plus larges de notre planète (1700m. de large), les Chutes de Victoria servent de frontières naturelles aux pays du Zimbabwe et de la Zambie.
Bien qu’elles fussent connues des populations locales (comment auraient-ils pu les manquer??) sous le nom de Mosi-oa-Tunya, la « fumée qui gronde », c’est David Livingstone, explorateur écossais, qui fut le premier Européen à observer les chutes en 1855, et les renomma en l’honneur de la reine Victoria du Royaume-Uni. La ville zambienne voisine porte le nom de l’explorateur.
Les Chutes côté Zambie sont moins impressionnantes qu’au Zimbabwe mais mérite la visite (après tout, vous êtes juste en face non?). Pendant la saison sèche, un barrage dévie l’eau des Chutes pour une usine électrique, donc le débit est très faible. Mais pourquoi y aller alors? Pour la petite balade « sur » les chutes. Puisque le débit est faible, on peut aller se balader directement dans le lit du fleuve Zambèze et marcher littéralement sur les chutes. En plus de l’expérience excitantes, le paysage sur les chutes est incroyable ! Mais attention, il n’y a strictement aucune sécurité. Une activités très prisée, nager dans le « Devil’s pool« , une piscine naturelle aux abord des chutes.
En revanche, lors de la saison des pluies (vers Mars/Avril) le débit est impressionnant et comme on est vraiment très proche des chutes… douche garantie !
J’ai testé le Rafting dans le Zambèze et c’est incroyable ! C’est pas donné (115U$ la journée, du petit dej’ le matin au repas du soir compris) mais je le referais sans hésiter. Et c’est d’autant plus impressionnant que nous l’avons fait en période sèche. Les rapides sont plus dangereuses car le niveau de l’eau étant bas, on ressent mieux les rapides autour des rochers et des falaises autour de nous. Nous sommes partis avec la compagnie Safari par excellence et l’organisation était extra ! Ils viennent vous chercher devant votre hôtel, tôt le matin, vous proposent un petit dej salé très copieux suivi d’un briefing plein d’humour sur les règles de sécurité. A la fin de la journée, soda à volonté, très beau scenic-drive au milieu des villages traditionnels pour déposer un à un les employés et dîner au bord du Zambèze avant d’être raccompagné à l’hôtel (et heureusement, car je pense qu’aucune personne normalement constituée ne doit avoir la force de cuisiner après une journée aussi active). Je crois que toutes les compagnies proposent un peu les mêmes services mais je recommande quand même cette équipe là.
Du côté du Zimbabwe, voila les Chutes telles que l’on vous les montrent dans les magazines. L’entrée est 2 fois plus chère, environ 20U$ mais il ne faut pas passer à côté. Il y a plusieurs points de vue très intéressants et une carte détaillée à l’entrée du parc vous les présente. Ne ratez pas la « Rain Forest » où sorti de nulle part, une petite foret verdoyante se présente sous vos yeux. Cette fôret est d’autant plus impressionnante durant la période sèche où il n’y a autour de vous que des broussailles desséchées. La descente près de la première cataracte mérite aussi le détour.
La ville de Victoria Falls est plus coquette que sa voisine Zambienne mais malheureusement, on se fait agresser toutes les 30 sec. par les mendiants (surtout des enfants savant à peine marcher) ou par des hommes proposant du l’argent local à faible taux.
Il faut savoir que la banque vous échangera 1€ pour 3500 Zim Dollar, alors que l’on vous le propose à 8000 Zim$ dans les rues et même dans les hôtels. Il est plus facile de payer en
U$ d’ailleurs. Le monnaie a tellement perdu de valeur que les billets, pas plus gros que 20 000 Zim$ (soit 2,5€) ne sont imprimés que d’un côté car ils coûtent trop cher à produire.
Se faire livrer 4 pizza dans une auberge de jeunesse coûte 190 000 Zim$, tout cela en coupure de 5 000, on joue vite au Monopoly !
Se moquer c’est mal mais bon… il existe aussi des billets de 500Zim$ ! si jamais vous manquez de papier toilette, de mouchoirs ou de papier pour écrire vos mémoires, ça vous coûtera
moins cher d’utiliser ça que d’acheter ce qu’il vous manque. Avant la crise, 2 Zim$ équivalait à 1£ (Livre Sterling), il est bien loin ce temps !
Le marché artisanal autour des Chutes est très fourni mais soyez prêts à négocier sérieusement pour obtenir des prix raisonnables car ils sont habitués aux touristes.
Vous pouvez y aller par la route, sans problème. Mais comme beaucoup de loueurs font payer des sommes astronomiques pour autoriser le véhicule de location à passer la frontière, (voir, certains refusent carrément), vous pouvez toujours retourner sur Windhoek et rendre votre location et prendre en fin d’après-midi un bus qui vous conduira à Livingston en Zambie. C’est la compagnie Intercape qui propose cela et je peux vous dire, pour l’avoir tester, que c’est très bien et économiquement parlant, on y gagne ! Le trajet est certes long mais les bus sont très confortables, il y a de fréquents arrêts dans des stations services et cela peut vous éviter de longues heures de conduite.
Pour les Namibiens ayant les moyens, cette ville est le St-Tropez local, appelé alors Swakop’. Il y a des boutiques, pleins d’activités (quad, parachute, tyrolienne, survol du Namib en avion, ect…), des restaurants chics et de longues promenades sur la jetée. Mais en faite, pour nous autres touristes, Swakopmund est un endroit pour refaire le plein de nourriture, d’essence et de souvenirs. Je ne vous décrirai pas cette ville car elle me déplaît au plus haut point de part sa population raciste et son aspect et je ne voudrais pas interférer dans votre jugement.
Swakopmund compte aux alentours de 35 000 habitants. C’est sans doute la ville de Namibie où on parle le plus allemand (importante communauté germanique) et Afrikaans. Elle est d’ailleurs considérée comme la ville la plus blanche d’Afrique.
Pourtant, la ville a son charme, il est étrange de trouver une ville bavaroise au milieu du désert ! Tout y est propre et clinquant. On pourrait se croire sur Main Street à DisneyLand.
Par contre, il y fait très froid, le vent humide est perçant et n’espérez même pas vous baignez dans l’océan : l’eau est à une température constante de 12°C toute l’année.
Pour ceux qui souhaitent passer une nuit dans un vrai hôtel, il n’y a que l’embarras du choix. De très nombreuses Guesthouses et B&B sont présentes à Swakop’.
A 70km de Swakopmund se trouve la plus grosse colonie d’otaries à fourrure du monde. Le parc de Cape Cross appartient à l’état et donc l’entrée est payante, N$40/pers (voir Namibian Wildlife resort). Méfiez vous des horaires d’ouverture, le parc est fermé un jour dans la semaine. La visite est incontournable et l’odeur insupportable. En période d’accouplement, il peut y avoir 200 000 otaries et lors de la période de mise à bas, le site est alors interdit.
Au beau milieu des otaries (et des touristes) vous pourrez voir des chacals se balader tranquillement à l’affût d’une proie. Ils ne sont pas agressifs du tout et ne sont même pas peureux, ils vous passeront derrière sans se soucier de quoique ce soit.
La route qui y mène est goudronnée, il faut dont moins d’une heure pour rejoindre cape Cross depuis Swakop’.
Entre Windhoek, via Okahanja, et Swakopmund se trouve le Spitzkoppe qui abrite des milliers de peintures et gravures rupestres.
L’endroit où ils sont concentrés est nommée Bushman Paradise. On y accède après une ascension « a pic » où l’on s’aide d’un fil métallique. On peut circuler librement dans le site. Un autre point important du site est le »Golden Snake ». Petite anecdote perso : il nous aura fallu plusieurs heures pour le trouver alors que le site où il est est touuuuuuuut petit. Il est un peu caché mais c’était amusant…
Il est très facile d’escalader ces rochers, qui sont extrêmement poreux, on se retrouve à marcher sur des pentes à 45% sans craindre de déraper.
Il y a une vingtaine de points où poser sa tente. Je ne les ai pas tous testé malheureusement mais celui de Bridge Point est selon moi le plus agréable. Les couleurs lors du couché du soleil sont indescriptibles.
L’entrée du site est payante mais très peu chère, N$5 si mes souvenirs sont exactes pour voir les gravures et N$10 par personne pour le camping. Il y a des douches et des toilettes mais uniquement à l’entrée du site (donc si vous voulez un peu d’intimité, vous vous retrouvez à 500m. des toilettes). Il s’agit plus d’un Bush Camp.
Voila un site pas du tout connu et pourtant intéressant. Philips Cave est une grotte préhistorique qui contient quelques peintures « de l’époque », que l’on peut approcher sans être arrêté par une barrière ou un garde ! Il faut je pense vite y aller avant que, j’en suis sur, des personnes sans scrupule y mette la main dessus… La randonnée doit faire 3h aller/retour et il n’y a pas d’ombre. Ca monte, ça descend, puis ça remonte. Le chemin est indiqué par des flèches blanches peintes à même la roche et il ne faut prendre peur en voyant les flèches indiquer la montagne suivante, la marche est un peu sportive mais pas trop raide.
Dans le même site, il y a le Bull’s Party, groupe de rochers de forme ronde assez marrant et surtout Elephant Head. Il s’agit d’un Koppe en forme d’éléphant, certains voient juste un de face, mon ami en voit aussi un de profil, les formes des pierres permettent de laisser courir l’imagination.
Je compléterais mon blog probablement depuis Warmquelle si je n’avais du retourner en France à défaut de visa. Car cet endroit est magique. Trop souvent négliger, ce site est à mon goût le paradis sur terre et après Sossusvlei, le deuxième plus bel endroit du pays.
Warmquelle, qui signifie « source chaude » (je vous laisse imaginer la suite…) et se trouve à quelques kilomètres de la ville de Sesfontein au nord du pays. Sans le savoir, on y passe devant en se rendant dans le cœur du Kaokoland, vers Opuwa ou Epupa.
Après 10km d’une piste affreuse, vous tomberez sur un tout petit lac où l’eau, arrivant d’une petite cascade, est à environ 30°C. L’eau est bonne pour la baignade, pas de problème (ni grosses bébêtes genre crocos, ni petites genre microbes). Plus haut, vous pouvez suivre la rivière sur quelques kilomètres, en pataugeant dans l’eau ou en se baignant dans des sortes de vasques où l’eau peut être très chaude ou très froide.
Le couché de soleil est pour ma part le plus beau du pays.
La route est chaotique et accessible uniquement en voiture surélevée type jeep par contre, avoir un 4X4 n’est pas obligatoire. Il faut juste une voiture suffisamment haute pour franchir les cailloux au milieu de la route. Cela semble effrayant ainsi mais c’est plutôt facile. Une voiture classique en revanche ne peut pas y accéder.
Vous pouvez dormir à côté du petit lac ou sur la falaise pour la modique somme de N$20/voiture. Il y a un WC et une douche (qui fonctionne vraiment mal). Mais pas d’électricité, ni poubelles, ni chaises ou tables. C’est plus du Bush camp (camping sauvage) qu’autres choses. Les N$20 sont plus symboliques qu’autre chose.
Attention : des hyènes solitaires traînent parfois dans le camping donc je vous conseille de mettre toute la nourriture (poubelles comprises) à l’abri dans la voiture et vous ne serez pas dérangés.
Pour suivre de temps en temps les forums sur la Namibie, j’ai cru comprendre que le site était devenu un endroit assez touristique et que dû à sa petite taille cela pouvait vite devenir n’importe quoi. ‘espère que vous aurez la même expérience que moi là-bas, car c’est à ce jour l’un de mes meilleurs souvenirs Namibiens.
Le Parc d’Etosha est la première destination touristique du pays mais ce n’est pas pour autant que vous croiserez beaucoup de monde dans le parc. Par contre, avoir une réservation pour un bungalow ou un emplacement de camping dans le parc peut s’avérer impossible.
Je ne vous décrirais pas tous les points d’eau à voir car leur fréquentation peut changer selon la saison, le vent, et des tonnes d’auprès facteurs que seuls nos amis à poils maîtrisent parfaitement. Par contre, une chose est sûre, la meilleure période pour aller à Etosha est d’Août à Octobre, à la fin de l’hiver, avant le période des pluies, au moment où la sécheresse se fait le plus ressentir et où les animaux migrent vers les points d’eau aménagés (bien sur à proximité des routes du parc).
Il est interdit de sortir des routes balisées. La partie Ouest du parc est réservé aux chercheurs et à certains Tours Opérateurs mais ne représente pas un intérêt fort, on en voit déjà suffisamment dans la partie Est.
Le parc national d’Etosha est la plus grande réserve naturelle de Namibie, d’une superficie de 22 275 km² et la troisième mondiale. A sa première création le 22 mars 1907, alors que la Namibie était une colonie allemande, le parc couvrait plus de 90 000 km² ! Il s’agit de la deuxième réserve créée en Namibie, jusqte après le parc de Caprivi. Le public n’a accès qu’à un tiers du parc environ (et c’est déjà suffisant), correspondant au lac salé asséché il y a plusieurs millions d’années aussi appelé le « pan d’Etosha » (en bleu sur Google map, mais il est bien blanc sec en réalité). Ce dernier représente 23% de la superficie du parc. Le lac se remplit d’eau à la saison des pluies durant quelques semaines, attirant des milliers d’oiseaux, notamment des flamants roses (!!!).
En dialecte nama, Etosha signifie « le grand vide » qui fait référence à une dépression couvrant environ 5 000 km2.
Le parc d’Etosha est doté de pistes vraiment très bien entretenues (possible donc d’y accéder avec une voiture citadine) et de 2 sortes de points d’eau :
Ce sont d’ailleurs devant ces points d’eau que vous aurez le plus de chance de voir des animaux. Enfin, il y aura partout autour de vous des animaux, mais à ces points d’eau, leur nombre est multiplié par 100 ou plus !
Durant la période des pluies, des lacs temporaires se créés un peu de partout dans le parc et il y a donc moins de chance de trouver de larges troupeaux autour d’un point d’eau aménagés près des pistes. Voici pourquoi la visite d’Etosha est préférable durant la période sèche.
Même si il y a plus de 110 espèces d’animaux présent à Etosha, tous n’y transitent pas. Vous ne verrez donc pas de rhinocéros blanc et en raison du manque d’eau 300 jours par an, pas de crocodile, hippo ou buffles d’eau. Pour ceux-là, rendez-vous à Caprivi.
Etosha est réputé dans le monde entier pour ces colonies d’oiseaux, mais n’étant pas une experte, je ne pourrais guère vous en dire plus.
Au couché du soleil, il faut rentrer ; soit dans son lodge de luxe situé à l’extérieur du parc (il y en a des centaines), soit dans l’un des trois Camps du Parc. Tenus par le gouvernement, ils sont chers et mals entretenus (mais j’ai cru comprendre qu’ils avaient été rénové). Par contre, ils présentent l’atout indéniable de disposer d’un point d’eau éclairé la nuit où l’on peut admirer la vie sauvage la nuit dans un silence religieux. Girafes, éléphants, lions et antilopes par dizaine se présentent tour à tour (enfin, sauf pour les éléphants qui refusent de faire la queue) au point d’eau. Des gradins sont disposés sur un côté du point d’eau où l’on vient admirer en silence le rituel.
Donc une fois la nuit presque tombée, les portes de ces camps se ferment et nous autres, humains, nous retrouvons en cage, à observer les animaux qui se promènent en liberté devant nous. Génial comme concept, non?!
Les horaires de fermeture des portes du camp ou de la sortie du parc sont affichés à l’entrée. Attention, une amende est distribuée aux retardataires. Et ne pensez même pas appuyer sur le champignon au retour pour rentrer dans les temps, on vous observe de loin depuis les tours de guets du camp afin de s’assurer que vous respecter les limites de vitesse. (Si si, je me suis faite avoir mais en jouant les innocents, on a juste eu droit à un avertissement… soit disant ils arrivent à évaluer notre vitesse selon la quantité de poussière qu’on dégage !)
Le meilleur de ces camps, et aussi le plus bondé, est selon moi Okaukuejo et son point d’eau est généralement le plus visité la nuit. Une famille de rhino noir (espèce en voie de disparition) et des éléphants sont les grands habitués de ce point d’eau là. Le point d’eau du Halali est le plus esthétique et généralement fréquenté par des éléphants. Celui du Namutoni reste peu fréquenté et le Fort aurait besoin d’une petite rénovation mais l’endroit est très beau et assez surprenant.
Tous les Camps ont une piscine (sérieusement appréciée après avoir passé de longues heures en voiture dans la poussière), d’un restaurant et de boutiques. Attention, il n’y a pas de banques en revanche !
C’est assez contradictoire, je sais. Mais des toilettes se trouvent éparpillées dans le parc simplement protégé par un grillage défoncé et une porte (ouverte la plupart du temps) que l’on actionne en sortant de son véhicule. Donc attention à ne pas croiser un lion à l’affût d’un pauvre touriste à la vessie pleine ^^.
Pour ma part, 3 jours/2 nuits dans le parc sont suffisants. D’une part, vous allez croiser des animaux un peu partout dans le pays durant vos aventures. Après, en deux jours, on a le temps de voir des milliers d’animaux et à la longue, ça lasse une peu.
J’aime après loger dans 2 Camps différents afin de ne pas visiter toujours les mêmes endroits. Etant donné la vitesse maximale dans le parc (60km/h) et les très nombreuses pauses, on ne peut rarement faire des centaines de kilomètres dans la journée… et cela permet d’éviter de ne graviter autour d’un seul endroit dans le parc.
Même si les lions sont très présents dans le parc, il n’est pas sur d’en voir à chaque fois. Pour en voir à coup sur, il y a 2 règles à suivre :
A mon goût, le plus bel endroit de Namibie (non du monde !). Mais réussir son séjour à Sossusvlei demande de la pratique, en voici les ficelles.
Déjà un petit récap des lieux :
- Désert du Namib : s’étend sur toute la côte atlantique namibienne de la Skeleton cost dans le Kaokoland (au nord) jusqu’à la frontière sud-africaine (au sud) donc c’est vague de dire qu’on veut voir le Namib. Le Namib est aussi le vieux désert du Monde.
- Sossusvlei : Région du désert incontournable, celle que l’on viste lors d’un séjour en Namibie engénéral
- Sesriem : « ville » la plus proche…. enfin, plutôt qu’une ville, il s’agit d’une station essence et d’un lodge… le Bagdad Café local
La porte de Sesriem qui donne accès au parc de Sossusvlei ouvre à deux horaires différents. Les personnes ayant dormi dans le camping de Sesriem peuvent entrer dans le parc en premier. La porte ouvre environ 1h avant le lever du soleil.
Pour les personnes de l’extérieur, il faudra attendre 1h pour entrer dans le parc et malheureusement, le soleil se sera levé depuis.
Il n’y a pas de lodge dans le parc de Sesriem, seulement un camping où il est extrêmement difficile d’avoir une place ! Et si vous n’en avez pas, pointer vous sans résa et attendez de voir si tous les spots sont pris. Car les agences ont un emplacement garanti qu’ils n’utilisent pas forcement.
Il n’y a que des avantages à dormir dans le Camping, à part si vous souhaitez un bon lit douillet. Le camping est entièrement équipé, il vous permet d’entrée dans le parc avant tout le monde pour profiter d’un peu de solitude et pour finir vous avez accès facilement aux charmantes petites dunes Elim, aux couleurs vives.
Une activité très prisée dans le désert est d’admirer le lever du soleil sur le haut de la dune 45 et pour cela, il vous faut partir à l’ouverture de la porte car cette dune, comme son nom l’indique, se trouve à 45km de la porte, il vous faudra 45min pour y aller (vitesse limitée à 60km/h dans le parc et route en piteuse état à certains endroits bien qu’ils la réparent régulièrement). Compter 15min d’ascension à la file indienne et vous y êtes !! A certaines périodes, on fait la queue et de mémoire, c’est le seul endroit, le seul moment où on voit une concentration de touristes aussi dense dans le pays. Ensuite, il reste quelques kilomètres à faire pour arriver au cœur du désert du Namib : Sossusvlei.
Je vous conseille de filer directement à Deathvlei avant qu’il n’y ait trop de monde pour les photos et surtout, qu’il fasse trop chaud. C’est un paysage irréel aux couleurs sublimes : un ciel bleu, du sable orange, de l’argile blanc sous vos pieds et des troncs d’acacias morts noir ébène… Amateur de photo? C’est ici que vous réaliserez certains de vos plus beaux clichés. Il faut compter 30min de marche, peut-être même moins.
Deathvlei signifie « marais mort » et est entouré par les dunes de sable les plus élevées du monde, dont la plus haute qui atteint entre 300 et 400 mètres (350 mètres en moyenne, surnommée « Big Daddy » ou « Crazy Dune »).
Si vous y accédez en 4X4, vous aurez le droit d’aller vous promener avec votre voiture, mais ne pensez pas que c’est le mieux à faire car il faut une excellente pratique du 4X4 pour ne pas s’enliser. Pour éviter cela, dégonfler vos pneus, la surface du pneu augmente et vous avez plus d’accroche sur le sable. Et si cela arrive, les guides vous sortiront la voiture contre un petit billet. Pour les autres, il y a deux options : vous y allez à pied (5km) ou vous empruntez un taxi-désert, pour la somme de N$90 aller-retour/personne.
Pour les piétons, il est tout à fait possible de se balader dans le parc. Il y a des tables pour se poser, des arbres (si, si) pour trouver un peu d’ombre. Perso, je suis fan de ces arbres morts (bizarre hein?!). Les acacias, vivants eux, sont les rares plantes vivantes du coin. En revanche, il n’est pas rare de voir des oryx et antilopes.
Ce canyon n’a rien d’exceptionnel (comparé à Sossusvlei surtout) mais il se trouve seulement à quelques kilomètres du camping et que la température au fond de ce canyon semble fraîche après le désert. La pose dej’ ou goûter à cet endroit est agréable !
Les petites dunes sont à quelques kilomètres de l’entrée du camping. Les dunes sont flamboyantes au lever et coucher de soleil… Mais comme le lever est réservé à Sossusvlei, les dunes Elim sont la parfaite escapade en fin de journée.
Aaaaah solitaire. Voilà aussi quelques chose que l’on ne voit pas ailleurs ! Ne vous fiez pas à votre carte. Bien que Solitaire soit un point central dans cette région, il s’agit juste d’une station service qui fait également office de bar, glacier, poste, épicerie et craft-shop. Depuis quelques années, il y a un lodge qui apporte maintenant vraiment plus d’animation. Le nom viendrait du l’arbre quelque peu desséché à l’entrée de ce « complexe touristique » qui se trouvait là, seul, lorsque des farfelus ont décidé de s’installer ici.
A ne pas manquer : le pain aux céréales de Mr Mousse. Faites le plein, il se conserve bien et vous n’en trouverez pas un pareil ailleurs. Je n’ai jamais pu peser le pain, mais il faut vraiment la peine de s’arrêter car vous en aurez pour votre argent. D’ailleurs, ce pain est célèbre dans tout le pays !! Si, si, j’en ai entendu parlé à Windhoek et à Twyflefontein. Cela vous changera du pain de mie… Laissez vous aussi tenter par une tarte aux pommes, de l’épaisseur du Canyon de Sesriem !
Aussi, la passe de Spreetshoogte, TRES raide qui mène à Sesriem. Ca faut le coup de faire un petit détour pour savoir si vous aurez les tripes de la descendre. Il est conseillé de rouler à 2km/h dans cette passe… je vous laisse imaginer le dénivelé.
Je vais essayer d’être rapide mais cela risque d’être difficile, car après être restée 8 mois en Namibie, ben j’ai des choses à dire ! Mais ici, je vais me contenter de vous présenter rapidement le pays et me concentrer sur les trucs et astuces pour organiser soit même son voyage dans ce merveilleux pays.
Se déplacer une fois sur place
Quelques conseils pour conduire en Namibie
Besoin d’idées de destinations en Namibie, retrouver tous mes articles ici.
Définitivement le moyen le plus pratique, mais vraiment pas le moins cher. On trouve aujourd’hui des vols pour 900€ pour la Namibie mais il faut savoir être flexible.
Air Namibia part dorénavant de Londres et de Francfort et la compagnie dispose d’un service excellent, pas trop cher si vous réservez très tôt.
Il n’existe d’ailleurs aujourd’hui aucun vol direct depuis Paris.
Ensuite, je vous conseille les comparateurs de vols sur le net, du genre : www.liligo.com ou www.kayak.com Mais il ne faut pas oublier qu’être flexible permet très souvent d’économiser un paquet d’Euros. Regardez aussi les vols partant les mardis ou jeudis.
Comme dit plus bas, vous aurez de meilleur prix en atterrissant et en louant une votre voiture en Afrique du Sud mais cela signifie aussi une longue journée de route avant d’arriver en Namibie. Et en passant par le Sud, il y a peu d’avantage car les plus beaux sites sont au nord… à part la floraison dans le Namaqualand au printemps (Afrique du Sud) et la visite d’Aus (chevaux sauvages), il est possible d’envisager la route d’une traite !
Pour les courageux, voici quelques infos :
Cape Town / Windhoek : 1500km
Johannesburg / Windhoek : 1950km
Aussi, si vous laissez votre voiture de loc’ en Namibie, des frais (exorbitants) vous seront facturés en plus. Donc, si vous optez pour cette solution, ne pensez pas boucler votre tour en seulement 3 semaines ! Uniquement pour les très longs séjours.
Intercape a de nombreuses liaisons pour rejoindre la Namibie depuis différentes villes d’Afrique du Sud. Les tarifs sont assez intéressants mais il faut souvent réserver tôt. C’est de loin la meilleure option pour les budgets serrés.
Il existe une compagnie charter allemande peu connue vous emmène vous emmènera en Namibie pour pas trop cher http://www.airberlin.com (anciennement LTU). Si vous êtes flexible et que vous vous y prenez TRÈS à l’avance, vous trouverez votre bonheur. Ils proposent des vols directs aux départs de nombreuses villes allemandes (Francfort, Munich et Düsseldorf entre autres) pour 600€ ainsi que d’autres pays mais malheureusement pas depuis la France.
Si un billet d’avion pour arriver à Windhoek vous semble inabordable, essayez d’atterrir à Cape Town puis prenez le bus jusqu’à Windhoek, ou louer directement votre voiture là-bas (voir plus haut), les tarifs y sont plus intéressants. Par contre, comptez bien un jours pour rejoindre Windhoek (en roulant non-stop). Une des meilleures/seules compagnies de bus est Intercape qui propose des trajets Cape Town/Windhoek pour N$350 (40€). Départ possible depuis d’autres villes d’Afrique du Sud.
Un billet Paris/Windhoek : 950€
Un billet Paris/ Cape Town : 625€
Un billet Paris/Johanesburg : 500€ !!!
Oubliez de suite ! Il y a très peu de lignes de bus qui vous permettrons de vous déplacer en Namibie. Car hormis pour vous rendre à Swakopmund, à Oshakati, près du Fish River Canyon ou aux Chutes de Victoria, il n’y a rien d’autre.
Sinon, il existe des taxi-brousse qui partent une fois complet. Vous avez de la chance d’en trouver un plein en partance pour le nord facilement (route en direction d’Outjo, Tsumeb puis Oshakati). Les touristes sont regardés d’un drôle d’œil car c’est assez inhabituel de les voir prendre ce genre de transport mais il ne vous arrivera absolument rien.
Faire du stop est possible mais il faut avoir du temps, car on ne peut croiser que 10 voitures par jour selon les endroits (mais cela signifie aussi que les gens vous prennent plus facilement). Ensuite, je ne connais pas trop ce mode de déplacement, j’avoue, car nous étions motorisés. Mais avec de plus en plus de tourismes visitant la Namibie, il doit être plus simple de faire du stop, mais je ne serais pas une source sure pour le coup.
Il y a un petit réseau ferré mais extrêmement long. Il n’est pas très cher, il est difficile d’avoir des places et permet de voir le pays TRÈS lentement, au départ ou à l’arrivée de Windhoek uniquement. C’est plus souvent des trains de fret qui propose quelques places assises, et je ne suis même plus sûre qu’ils en proposent encore tellement le réseau ferroviaire est délaissé. Au même titre que le bus, oubliez ce moyen de transport.
Le meilleur moyen de parcourir le pays reste la voiture.
Par contre, si vous partez pour faire du camping, il faut prévoir beaucoup de place pour le matériel (tente, ustensiles, duvets, nourriture et eau, etc…) et dans ce cas là, un simple coffre peut être trop petit si vous êtes plus de 3 dans la voiture. En revanche, si vous partez en lodges, il n’y a pas de problème.
J’ai toujours pris mes voitures chez Cardboard Box et je n’ai jamais eu de problème. En plus, les prix sont plutôt bas, surtout que la franchise est quasiment nulle. Louer sa voiture en Afrique du Sud est moins cher mais je n’ai aucune adresse à vous donner là.
Déjà, on roule à gauche, mais comme il y a très peu de ronds-points et de circulation en générale, on s’y fait très vite. Les quelques routes goudronnées ne sont pas très larges et je ne me rappelle pas avoir vu un panneau de limitation de vitesse !
Sur les pistes, c’est différent. Il ne faut JAMAIS aller au-delà de 90km/h, car vous perdrez toute adhérence. Les pistes sont malheureusement en excellent état, larges comme les autoroutes « Etats-Uniennes » et peu fréquentées, ce qui signifie que l’on a vite tendance à appuyer sur l’accélérateur. Le pays dénombre un nombre croissant d’accident mortel sur ces routes, des touristes pour la plupart. Il faut éviter de sortir de la route, sous peine de ne plus jamais retrouver de routes. Et la circulation étant ce qu’elle est, il se peut que personne ne viennent vous chercher…
Un autre petit conseil, roulez au milieu… non, je ne suis pas folle mais les accidents peuvent être provoqués par une crevaison due à des débris de verre sur le bord de la route alors pour les évitez, roulez au milieu dès que possible sur les pistes. En 9 mois de péripéties dans le pays, pas une crevaison !
Rouler en dehors de la piste principale dans le désert du Namib peut coûter très cher ! Une amende de plusieurs milliers de dollars et voir même de la prison ! On ne plaisante pas avec le patrimoine mondial !
Éviter de rouler la nuit surtout. La visibilité étant trop réduite, vous pouvez facilement rentrer dans une antilope… un Oryx de 800kg, ça faut des dégâts, même sur un super 4×4 ! Certains animaux sont attirés par les phares des voitures.
Faire popo
Pensez à louer une pelle avec votre matériel de camping, car la mode ici est de faire un petit trou, que l’on rebouche ensuite la grosse commission finie, papier toilette compris.
La tête dans les étoiles
Si l’astronomie vous intéresse, surtout emportez avec vous une carte du ciel car le ciel de Namibie est le plus pur du monde. Même à Windhoek, la voie lactée déchire le ciel…. imaginez alors en plein désert lorsque aucune pollution visuel vient troubler le ciel. La constellation du Scorpion est inratable.
Gourmande comme je suis, cette section mérite son propre chapitre, ici –>
Voila des circuits possibles à réaliser tranquillement.
Jour 2 Arrivée et Windhoek et visite de la ville le reste de la journée. Diner à Joe’s Beer House.
Jour 3 Départ pour Sesriem / Arret au Kuiseb Canyon / Arret possible pour le Naukluft et une petit balade de 2/3h / Arrivée en fin d’après-midi à Sesriem / Possibilité de visiter le Canyon et la Dune Elim sans payer l’entrée du Parc.
Jour 4 Réveil aux aurores pour être dans les premiers à franchir l’entrée du parc de Sossusvlei / Si vous êtes dans le temps, grimper en haut de la dune 45 pour voir le lever du soleil sur le désert / Aller à Deathvlei pendant qu’il fait encore un peu frais / Visite du reste du parc / Reprendre la route et aller à Solitaire se rafraîchir / Visite de Moonlandscape, Welwetchia Drive sur la route de Swakop en milieu/fin d’après-midi. Visite de la ville.
Jour 5 Le matin, Petite course à Swakop / Visite de Cape Cross / Reprendre la route pour joindre le Brandberg. Visite guidée du Brandberg en fin d’après-midi à la fraîche / Camping sauvage dans les alentours.
Jour 6 En route pour Twyfelfontein / Visite de Twyflefontein dans l’après-midi.
Jour 7 En route pour Etosha (arrivée en fin de matinée) / Visite du parc.
Jour 8 Visite du parc.
Jour 9 Visite du parc / Retour sur Windhoek / Vol pour la France (ou pour ailleurs, ça marche aussi). Jour 10 Arrivée.
Environ 2000km en 8 jours, soit environ 30h de route. Moyenne par jour : 4h/jour
Sur la base du circuit classique….
Longue route pour le Fish River Canyon. Arrêt à la Quiver Tree Forest. (1 jour)
Visite du Fish River Canyon (3 heures) le matin, puis route pour Aus. (1 jour)
Route pour rejoindre Sesriem par la piste 707 (1 jour).
En 1 ou 2 jours : Sesfontein Depuis Twyfelfontein, route pour Sesfontein et détente à Warquelle Possibilité de rester 1 jour de plus pour se balader dans la région et surtout, pour ne plus rouler en voiture et se dégourdir les jambes.
Retour et repos à Warmquelle (1 jour)
Route pour Opuwo, puis Epupa (1 jour) Visite d’Epupa (1 jour)
Visite de la région et/ou repos (1 jour) Route pour rejoindre Etosha (1 jour)
Arrivée à Etosha en fin d’après-midi
- Waterberg National Park : Aller/Retour depuis Windhoek
Visite des Chutes côté Zambie, puis passage de la frontière côté Zimbabwe (1 jour)
Visite des Chutes côté Zimb’ (1 jour)
Retour.
Départ de Windhoek : même trajet sauf que vous pouvez prendre un bus de nuit à l’aller et au retour pour Livingstone
Il existe énormément d’autres possibilités mais voici à mon gout celles qui méritent d’y réfléchir.
La Namibie se trouve dans l’hémisphère sud, ce qui fait que les saisons sont inversées par rapport à nous.
Été australe de Novembre à Mai et hiver le reste du temps (mais un hiver que l’on aimerait en avoir chez nous !)
Il y a pour faire simple 2 saisons bien distinctes. La première, la saison des pluies commençant en novembre avec de faibles pluies jusqu’à avril où en 5 min, il peut tomber 10cm ! Ces dernières sont d’ailleurs très dangereuses car le reste de l’année, il n’y a quasiment pas de pluie et les infrastructures les subissent de plein fouet ! Les routes sont inondées (et je vous laisse imaginer l’état des pistes) en quelques minutes et des coulées de boues surviennent de nulle part. Ensuite, vient le beau temps ! Les températures sont encore très élevées (été australe) et avec l’humidité ambiante, c’est étouffant !
La deuxième période, l’hiver astral, commençant vers Mai/Juin jusqu’à fin Octobre, est la saison la plus agréable, les jours rallongent et les températures sont supportables. Il peut même faire froid Juillet/Aout la nuit.
Dans le désert, il faut toujours chaud le jour et frais, voir froid la nuit.
Le soleil peut se lever tôt selon la période, vers 6h du mat’ l’hiver, et se coucher vers 17h. De toute façon, ne comptez pas veiller jusqu’à pas d’heure, l’excitation et la fatigue fait que l’on ne reste jamais bien éveillé le soir autour du feu, je vous l’assure !
Je vous conseille la fin de l’hiver Australe pour plusieurs raisons. La saison des pluies est finie depuis très longtemps et les animaux sont plus visibles car ils se rapprochent des points d’eau (rares dans le pays) ou des endroits habités et aménagés par l’homme. Cela compte bien sur pour Etosha où les animaux se regroupent vers les points d’eau artificiels près de la route, alors que lors de la saison des pluies, comme il y a de l’eau un peu partout, les animaux, pas « bêtes », s’éloignent de toute civilisation pour être tranquille. De plus, les jours sont plus longs, car on se rapproche quand même de l’été et les températures sont idylliques. Donc, je vous dirais septembre – octobre. En plus, les vacances scolaires étant finies, il y aura moins de monde. Et pour finir, la ville de Windhoek, entre autre, croule sous la floraison des Jacarandas, dont les petites fleurs violettes donnent une couleur inattendue à la ville.
Sinon, le début de l’hiver austral peut-être un bon moment, car les températures baissent et deviennent plus supportables et les jours ne sont pas aussi courts qu’en Juillet. En cette période, le pays est encore « vert » et les paysages sont extraordinaires.
Méfiez-vous des vacances scolaires, surtout celles d’Afrique du Sud, car la Namibie est une destination très prisée.
Que de souvenirs…devoir mettre ces lunettes au petit déjeuner car le soleil était déjà trop brillant….Lunette de soleil et crème solaire indispensables !! Même en hiver, non, surtout en hiver, on ne peut vivre sans. Vous trouverez tout à Windhoek si vous oubliez quelque chose et dans quelques autres villes. Il y a des grandes surfaces et des centres commerciaux très bien fournis.
En hiver, les nuits peuvent être TRÈS fraîches, attention à ne pas oublier pull et bon duvet. Certains emportent même gants et doudoune… bon faut pas exagérer non plus.
Et pour finir, un anti-moustique pour les nuits autour du feu. Un cinq sur cinq risque tropical est plus que suffisant.
Si vous ne voulez pas emmener avec vous votre matériel de camping, il est possible de louer sur place. Ce n’est pas trop cher, surtout si vous êtes un petit groupe. Les tentes sont en toiles, un peu lourde mais très facile à monter et démonter. On trouve de tout, jusqu’au frigo pour voiture. Il y a plusieurs compagnies très sérieuses, qui proposent des packs intéressants dont celle-ci : http://orusovo.com/camphire. J’avoue que la location des tables et des chaises est un peu superflue (elles sont souvent comprises dans les packs proposés mais nous ne les avons jamais prises avec nous) et prend de la place dans le coffre mais une grille de barbecue et une kitchen box (ustensiles de cuisine et assiettes/couverts), tentes et matelas sont bien pratiques pour passer de bonnes soirées en camping.
Le palud est présent dans la zone nord du pays et à quelques autres endroits pendant la saison des pluies MAIS le vaccin (ou médicament) n’est pas obligatoire. Nous sommes restés 9 mois sans être vaccinés et il ne nous est rien arrivé. En région « à risque » un anti-moustique type 5 sur 5 – risque tropical appliqué plusieurs fois par jour suffit à mon avis. Vous pourrez même acheter des sticks anti-moustique en Namibie utilisés par la population locale donc efficaces. Enfin, ceci n’est que mon avis, rien ne vous empêche de vous procurer un traitement avant le départ type Malarone. Il est tout de même conseillé d’être prudent dans ces régions à risque et d’être vacciné si vous partez en pleine saison des pluies, inutile de courir des risques.
A part cela, il n’y a rien de bien grave si ce n’est une insolation ou une déshydratation.
Concernant les bestioles (araignée, scorpions, serpents, plantes toxiques, …), il y a des risques, faut faire avec car malheureusement, il n’y a rien que l’on puisse faire. Quelques petits réflexes sont de rigueur : ne jamais laisser ces chaussures à l’extérieur (une be-bête pourrait se cacher dedans), faire du bruit (taper des pieds par exemple) lorsque vous marchez dans le bush pour effrayer les éventuels occupants des lieux, et avoir un aspi-venin sur vous.
Si il vous arrive quoi que ce soit, allez sans craindre à l’hôpital privé MediClinic de Windhoek. Il dispose de matériel haut de gamme et sûr. Par contre, on ne vous acceptera qu’après avoir vu votre carte de crédit !
La monnaie officielle est le Dollar Namibie (N$), bien que le Rand d’Afrique du Sud soit aussi accepté. Pas de problème de taux de change, le Dollar Namibien se colle sur le Rand. En revanche, le Dollar Namibien n’est valable qu’en Namibie, alors pensez bien à écouler toute votre monnaie avant de quitter la pays, alors que le Rand est accepté un peu partout en Afrique Australe, Chutes de Victoria comprises.
Voilà une grosse question : Quel budget pour la Namibie? Il faut déjà savoir comment on veut parcourir le pays, c’est à dire en 4×4 ou en voiture plus simple, en camping ou en Lodge. Sachant que voiture de ville + B&B pourrait presque représenter le même budget que 4×4 + camping.
(tarifs 2005)
Location d’une voiture classique : N$350/jour
Location d’une voiture type Toyota Condor : N$600/jour
Location d’un 4×4 pour 2 personnes: N$785/jour
Location d’un 4×4 pour 4 personnes: N$820/jour
Une nuit en Lodge : de N$300 à 700/personnes
Une nuit en camping : N$30/personne
Voila le devis réalisé lors de la visite Namibie/Zambie/Zimbabwe en 16 jours pour mes amis et moi-même, qui s’es révélé être correcte.(Attention, voyage effectué en 2005 ! Les prix ont du augmenter depuis)
Location de voiture type Condor pour 12 jours : N$15 500
Essence pour 12 jours: N$600
Bus pour rejoindre la Zambie : N$800/personne (aller/retour)
Visa : N$235 :
Entrées parcs nationaux et visites : N$520/personne
Nourriture : N$60/personne/jour (et personne n’est mort de faim ! au contraire)
Hébergement en camping et Auberges de Jeunesse en Zambie : N$450/personne
Pas de location de tente car chacun avait son matériel.
Et cela ne prend bien évidement pas en compte les dépenses personnelles.
Soit environ 650€/personne à prévoir sur place, avec un petit budget mais beaucoup de visites !
Vous pouvez toujours utiliser cette feuilles Excel : Budget prévisionelle (faire enregistrer sous…)
Il vous suffit de modifier les champs en bleu et d’actualiser les prix des entrées des parcs nationaux et autres et c’est bon… enfin, ça a marchait pour moi.
Décalage horaire : Quasiment inexistant, surtout après les 16h de vol, vous ne le sentirez pas ! Il y a 1h l’hiver (chez nous) et 2h l’été. Prise électrique : Les prises ne sont pas les mêmes que les nôtres, un adaptateur est donc nécessaire. On en trouve à Windhoek sans problème.
Achat en Namibie : Ne pensez pas faire forcement des affaires là-bas. Certains produits, comme le matériel de camping, l’électroménager et même les téléphones portables, pellicules photos ne sont pas si bon marché. Même l’artisanat peut être cher si on ne sait pas bien marchander.
Organisation : Je vous conseille de consacrer 1h de votre temps à Windhoek pour vous procurer les entrées des parcs, si vos dates sont fixes et une carte routière à l’Office de Tourisme. Cela vous évitera de perdre du temps sur place et les gens à l’office de Windhoek sont un peu plus vives que les gardes des parcs. Mais surtout cela ne vous obligera pas à garder sur vous une grande somme d’argent car tous les parcs n’acceptent pas la carte bleue.
Coutumes : Les Namibiens sont très polis. On se sert la main d’un certaines façon, difficile à décrire, le mieux est encore de voir directement.
Rythme de vie : Lève tôt, mange tôt, couche tôt (avec le soleil quoi?!) Et la vie nocturne ? Risquée mais il ne faut pas être parano. Il y a des risques, comme dans n’importe quelles grandes villes ! Il y a cependant peu d’endroit où faire la fête, à part à Windhoek où il y a quelques bars et restaurants.
C’est après 5 mois dans le pays et plusieurs visites dans cette ville que l’on a osé me reprendre et me dire que cela se prononcé « Oka-a-nya ».
La ville est connue pour ces marchés du bois : L’attrape-touriste par excellence, il s’agit d’un très grand marché, proposant beaucoup d’articles, de toutes les tailles et formes. On vous dira que c’est fait-maison mais méfiez-vous, cela provient soit du nord du pays (Rundu), soit du Zimbabwe (à 90% des cas) où le bois est présent en bien plus grande quantité ! Si vous vous êtes déjà aventurés dans les souks Égyptiens ou Marocains, cela vous rappellera des souvenirs. On vous interpelle, vous dit d’entrer juste pour regarder, et on ne vous lâche plus jusqu’à ce que vous ne partiez avec quelque chose. Et si vous arrivez à sortir les mains vides, c’est celui d’à côté qui prend le relais.
En fait, il y a deux marchés, proposant les mêmes choses, un au nord, l’autre au sud de la ville, histoire d’être sûr que vous ne traverserez pas la ville sans participer à l’économie locale.
Personnellement, je prends plus de plaisir à arpenter les rues de Windheok qu’Okahadja où les vendeurs sont beaucoup plus délicats. Aussi, vous trouverez à Windhoek des objets bien plus travaillés, voir artistiques. La marché du bois de Swakopmund est quant à lui plus cher.
Après, vous trouverez aux bords des routes, des abords de campings ou près des sites touristiques des échoppes (il y en avait peu à mon époque mais je crois que cela a bien évolué) où vous trouverez probablement les mêmes articles, voir des objets plus intéressants. Intéressez-vous aux différents objets fait à partir de canettes de soda, vous serez surpris de voir ce qu’ils arrivent à faire avec. Perso, j’ai des coquetiers en forme d’autruche Sprite et une radio(qui fonctionne toujours par ailleurs) Coca-Cola.
Pour avoir passé 9 mois à Windhoek, il ne faut pas croire tout ce que l’on raconte sur la sécurité de la ville. Bien sûr, il faut être vigilant, comme dans n’importe quelles grandes villes, non? J’ai travaillé comme serveuse dans un restaurant et je n’ai jamais rencontré le moindre problème pour rentrer de nuit en moto. Ah si, il y avait un problème… trouver un endroit pour siroter un verre avec les collègues de travail à la fin de notre service car le choix à l’époque n’était pas très grand.
Pourquoi ce nom me dites-vous? Le vent s’engouffre dans les montagnes qui entourent la ville, à 1 700m. d’altitude quand même.
A oui une petite chose, ça se prononce « vin-douk » et non « ouin-douk », le nom est d’origine allemande et non anglaise.
C’est une ville d’inspiration purement allemande (avec un petit air de Main Street de DisneyWorld) et d’une incroyable propreté (surtout pour une grande ville africaine).
Le premier regard sur la population est surprenant en plusieurs points. Il n’y a pas/peu de mendicité alors que nous sommes dans un pays pauvre d’Afrique. La population noire (ne voyez aucune marque de racisme ici, c’est simplement qu’il y a une énorme différence entre la population d’origine noire et blanche en Namibie et qu’il est parfois nécessaire de les dissocier) est mieux habillée que vous et moi, à croire que ces jeunes gens vont au bal : robes du soir ou à la dernière mode, chaussures à hauts talons à paillettes et coiffures sophistiquées pour les femmes, portable à la ceinture et chemise soigneusement rentrée dans un pantalon à pinces pour les hommes (alors que ces derniers se rendent la plupart du temps sur des chantiers de constructions). C’est d’ailleurs là que l’on reconnaît les touristes qui se promènent sans honte en « tatanes », baggy et sac à dos.
Je pense que ce serait une erreur de zapper cette ville d’un circuit. Je ne dis qu’il faut y rester la semaine non plus ! Mais arpenter ses rues animées et ses magasins est très agréable. Ce n’est pas une ville étouffante, comme beaucoup de capitales « civilisées », la ville est aérée, belle et colorée. Je ne pense pas que beaucoup de capitale africaine ait son charme. Dans tous les cas, la première ou la dernière nuit de votre circuit devra se passer dans cette ville donc ne la vivait pas comme une corvée.
- L’église (« en pain d’épice », elle serait digne de figurer dans le conte d’Andersen « Hansel & Gretel »), de son vrai nom : ChristusKirche. Et ne pas oublier de prendre une photo au croisement des rues Fidel Castro et Robert Mugabe (où se trouve l’église). Bien que la Namibie n’est pas un Dictature, le 1er Président avait des amis… inquiétants.
- Tour dans le Township (bidonville) de Katutura, surprenant par ses couleurs, son animation et sa propreté.
- Visiter l’association Penduka. C’est une association de femmes démunies ou victimes d’handicap physique. Elles coudent, brodent, créent des choses d’une qualité incroyable. Et c’est pour la bonne cause ! Le Tour-opérateur « Face to Face Katutura » vous y emmènera en vous proposant un petit aperçu du Township de Katutura.
- Flâner dans les rues d’Independance Avenue.
- Shopping sur Independance Avenue, le Champs Elysée local, au Art Craft Center ou à Nomads (dans la rue piétonne) où l‘on peut faire de bonnes affaires et surtout permet d’avoir une idée des prix des objets artisanaux pour ensuite allez marchander.
- Le marché du bois à côté du parking du centre-ville ou dans la zone piétonne. N’oubliez pas de négocier surtout !!
- Si vous ne disposez pas d’une carte à jour ou tout simplement si vous en voulez une de plus, allez au Tourism Board Center (dans une rue parallèle à Independance avenue), ils vous en fourniront une gratuitement (du moins ils le faisaient à mon époque). Et juste en face de l’Office de Tourisme, il y a une belle librairie avec de nombreux beaux livres sur le pays, sa flore et sa faune et sa population.
Et surtout si vous avez oublié quelques choses dans vos valises, sachez que vous trouverez tout ce qu’il vous faut à Windhoek. Produits cosmétiques ou pharmaceutiques, gadgets pour la rando ou nourriture, vous trouverez tout sans problème sur Independance Avenue.
- Manger à Joes’BeerHouse (le steak de Zèbre est une valeur sure, j’ai dû manger à moi seule plusieurs troupeaux ^^), une institution dans cette ville qui peut sembler inanimée la nuit venue. Et si vous n’avez pas le temps d’y manger, aller au moins y boire un verre, la déco est superbe !
- Boire un verre de vin au Château de Heinitzburg (Relais & Châteaux) à l’heure du coucher du soleil pour jouir de la vue imprenable sur la ville – Pour les accros du de Mc Donald, surtout testez le Steers, c’est une chaîne de burgers sud’af avec de la vraie viande dedans !! Oubliez les steaks hachés de l’épaisseur d’une feuille de cigarette et goûtez au Herero Rolls avec un vrai filet d’onglet pour un prix dérisoire. Malheureusement, nous avons goûté notre premier Burger Steers quelques semaines avant le retour, un grand regret, encore aujourd’hui !
- Mugs & Beans : pour le midi, je vous recommande cet endroit. Les sandwichs, élaborés et copieux, sont plus chers qu’en ville mais ils sont délicieux. Servis dans une assiette avec couteau/fourchette, un bon sandwich serait presque suffisant pour 2 personnes ! Avec un petit café Latté au miel et boule glacée vanille / caramel…. on ne veut plus partir de cet endroit ! Terrasse en hauteur qui donne sur le marché au bois du centre-ville.
Quelle question?! Au Londiningi GuestHouse (oui, c’est un peu long à prononcer mais c’est un super endroit. Bon, je vais vous dire la vérité, c’est une amie qui tient ça et j’ai travaillé pour elle pendant presque 6 mois. La « jolie » peinture sur le mur, ben c’est moi qui l’ai faite ^^. Mise à part mon côté absolument pas impartiale, c’est un super endroit, décoré avec beaucoup de gout et par les jeunes de Katutura, en collaboration avec de nombreuses associations d’aide à la population, et avec une équipe géniale.
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